Marie Laure a décidé de quitter La Paz dès demain pour le Lac Titicaca, Copacabana et l’Isla del Sol: « La Paz a été pour moi un peu stressant avec ce carnaval. Les rues sont grouillantes de monde je n ai pas pu profiter pleinement de cette ville trop envahissante. Je pense que je serai plus à l aise et plus tranquille à Copacabana et sur l’ Isla del sol«
En attendant, il y a les dernières photos de la capitale bolivienne.
Quelques vues sur le parcours
Il y a même un passage un peu amusant où le bus traverse un bout de lac sur une barque en bois motorisée… Pour les passagers, il faut descendre et prendre un petit bateau (Passage de l’Estrecho Tiquina ou détroit de Tiquina) Coût de la traversée : 2 bolivianos par personne (0,25€)
Découverte du Lac Titicaca
C’est le plus haut lac navigable du monde. Son nom signifie « Puma gris » en Aymara (langue officielle de l’empire Inca) et la mythologie inca voudrait que le lac soit la matrice d’où serait sorti le monde. Altitude 3810 m. Superficie : 15 fois le lac Léman . Eau froide (environ 9°), profonde (jusqu’à 282 m). 41 Iles
Une légende des Andes raconte qu’une partie du trésor des incas serait enfoui dans les profondeurs du lac ! Lorsque les conquistadores capturèrent l’inca Atahualpa, ils demandèrent leurs richesses en rançon afin de laisser la vie sauve à Atahualpa. L’inca fit alors venir de l’or et des richesses de part et d’autre du pays, notamment par le biais du lac Titicaca. Les espagnols finirent par exécuter quand même Atahualpa. Lorsque les incas apprirent la nouvelle, de rage, ils balancèrent les richesses dans les profondeurs du lac ! Aucun écrit n’atteste cela mais le commandant Cousteau est venu en expédition dans la partie bolivienne du lac pour en avoir le cœur net. Ils ne trouvèrent que des poteries…
La légende veut que le Viracocha, Dieu sacré des incas, debout sur le lac, fit apparaître le soleil, les étoiles et la lune. Il façonna ensuite les premiers humains à partir d’argile et leur donna vie.
Une autre légende raconte que Manco Capac et Mama Ocllo, les deux premiers incas, sortirent du lac Titicaca et voyagèrent jusqu’au lieu ou ils fondèrent la première grande cité Inca : Cuzco !
La légende primitive des Incas : Il y a très longtemps, la région était une vallée fertile peuplée d’hommes paisibles et heureux. Ni haine ni mort, ni ambition. Les Apus, dieux des montagnes, protégeaient le site à la condition que personne ne tente d’escalader les montagnes au sommet desquelles brûlait le feu sacré. Mais des esprits obscurs voilèrent le bon sens de ce peuple qui se divisa en clans qui finirent par vouloir chercher le feu sacré. Les hommes escaladèrent la montagne ; à mi-chemins les Apus les arrêtèrent ; des centaines de pumas jaillirent des cavernes et les dévorèrent. Voyant cela, Inti, le dieu du Soleil, se mit à pleurer et ses larmes inondèrent la vallée. Une seule femme et un seul homme survécurent et purent contempler le lac et les pumas qui s’étaient noyés et s’étaient transformés en statues de pierre ; d’où le nom de Titicaca qui veut dire « Lac des Pumas de pierre »
Autre légende qui dit que, lors du Chamaj Pacha, époque du déluge et de l’obscurité, Inti se serait réfugié sur cette île et que ces enfants y seraient nés de l’écume du lac Titicaca. C’est ici qu’ils commencèrent le long périple qui les amènerait jusqu’à la future Vallée sacrée où ils allaient fonder Cuzco, le nombril du monde. Autant dire que l’île, point d’origine de la civilisation inca, est un haut lieu mythologique; on y trouve de nombreux sites archéologiques sacrés et c’est vrai qu’on y ressent une énergie bien particulière….
Le Lac Titicaca abrite aussi une faune originale : la grenouille Telmatobius Culeus, l’une des plus grosses du monde ! Il (car techniquement c’est un crapaud mais en espagnol on dit « Rana », ce qui signifie grenouille) mesure entre 7 à 14 cm du museau au cloaque. Son apparence bizarre lui a valu le nom peu flatteur de « grenouille scrotum »… elle apparait d’ailleurs souvent dans le Top des animaux les plus étranges du monde !
En 1970, le commandant Cousteau en découvre une de 50 cm de long et pesant un kilogramme. C’est aujourd’hui une espèce en voie de disparition…
La perche ou « pejerrey ». La truite ou « Trucha ».
Le roseau ou « Totora » qui sert à fabriquer cases, embarcations et à nourrir le bétail.
Les Photos de Marie Laure
Arrivée à l’Hébergement: Ecohostal Joshua
Adresse: Calle Bueno, Copacabana,, Bolivie
Adresse : Plazza Murillo
Caractéristiques : Également appelée Cathédrale Murillo, la Cathédrale de La Paz (Catedral Nuestra Señora de La Paz) présente une architecture du 19e siècle et possède une superbe collection de vitraux. Elle abrite en outre la tombe d’un ancien président bolivien. La construction de cet impressionnant édifice a débuté dans les années 1830. La cathédrale domine la Plaza Murillo, l’esplanade publique centrale de La Paz.
Son imposante façade mêle les styles néoclassique et baroque. Son architecture se compose ainsi de clochers surmontés de coupoles, d’énormes piliers et de solides murs de pierre, qui viennent ajouter au gigantisme de l’édifice. Il est intéressant de remarquer que son entrée située sur la Plaza Murillo se trouve 12 mètres au-dessus de sa base.
En franchissant les grandes portes en bronze, les visiteurs se laissent souvent surprendre par l’austérité de l’intérieur de la cathédrale, avec ses colonnes parfaitement ordonnées et ses hautes arches. Ne passez pas à côté de l’impressionnant vitrail situé derrière l’autel, qui représente la bénédiction d’anciens présidents boliviens par de hauts dignitaires religieux. La cathédrale abrite également la crypte d’Andrés de Santa Cruz y Calahumana, un ancien président péruvien et bolivien. Ce militaire royaliste se battit en faveur de la Couronne espagnole pour réprimer la révolution, avant de mourir en France en 1865.
La cathédrale est ouverte l’après-midi, du lundi au vendredi. Elle est ouverte en matinée seulement durant le week-end.
Adresse : Place Murillo
L’ancien palais ou Palacio Quemado (« Palais brûlé », surnommé ainsi après un incendie en 1875), date du 19e siècle.
Une tour de 29 étages comptant sept ascenseurs, un héliport et une suite présidentielle avec jacuzzi, salon de massages et salle de sport: le nouveau palais du gouvernement du président Evo Morales, chantre de la gauche radicale, fait polémique en Bolivie.
Caractéristiques :
– Buste de l’ancien président Gualberto Villarroel, capturé et tué par pendaison par des rebelles en 1946
– La haute statue de Pedro Domingo Murillo, qui connut le même sort en 1810.
– Relève de la garde
– À l’est de la place se trouve un autre édifice historique, le Palais législatif. Cet ancien couvent fut transformé en université avant de devenir le siège de l’Assemblée bolivienne au début du 20e siècle. Ses colonnes corinthiennes et sa grande coupole lui confèrent une allure majestueuse.
Adresse : A côté de la Plazza Murillo à l’angle Comercio et Socabay
Caractéristiques : La visite du Musée national d’art (Museo Nacional de Arte) offre l’occasion d’un voyage à travers les siècles, à la découverte de l’art bolivien et de l’Amérique latine. Vous pourrez y admirer une collection historique d’œuvres datant de l’époque préhispanique et de la période coloniale, avant de contempler les travaux d’artistes contemporains reconnus.
Les expositions du musée occupent trois étages du Palacio de los Condes de Arana, une élégante bâtisse du 18e siècle. Commencez votre visite par les galeries coloniales, principalement consacrées au thème de la religion. Parmi les illustres artistes représentés figurent Leonardo Flores et Gaspar Miguel de Berrio, à qui l’on doit notamment l’Adoration des Rois Mages et l’Adoration des Bergers. Ces tableaux se distinguent par la représentation d’un personnage africain, particulièrement rare dans les peintures coloniales boliviennes.
Une autre galerie est consacrée à Melchor Pérez Holguín, un peintre métis né au Pérou et considéré comme l’un des chefs de file de l’art colonial andin. Parmi ses œuvres majeures, vous pourrez ainsi admirer la Caída de Cristo et la Virgen Lavandera, deux huiles sur toile.
La section du musée dédiée à l’art contemporain présente des tableaux et des sculptures du 19e siècle à nos jours. Ne manquez pas la collection consacrée à la sculptrice Marina Núñez del Prado, dont le travail fut fortement inspiré par le peuple indigène Aymara et se caractérise par la place essentielle accordée au corps féminin, avec ses courbes sensuelles.
Prix : 2 euro/per Il est ouvert du mardi au dimanche
Adresse : 916, Calle Ingavi, esq. Jenaro Sanjinés
Caractéristiques : Le musée a été installé dans le palais des marquis de Villaverde, un bel édifice qui date de 1776. On y accède par un grand porche en bois donnant sur un hall qui précède le patio intérieur. Admirez le portique qui donne sur ce patio, grâce à un escalier de pierre majestueux, et qui se compose d’un arc en plein cintre couronné d’un écusson richement sculpté. On peut y lire : » Esta espada quebrara mas mi fe no faltará. » (Cette épée se brisera mais ma foi ne manquera point.) La frise de l’arc et les piédroits sont originalement taillés. Le portique est encadré de deux colonnes corinthiennes au milieu desquelles un élément décoratif en relief représente un aigle. Au-dessus des colonnes, on observe deux masques semblables à ceux de la façade principale de l’église San Francisco. Dans la galerie au rez-de-chaussée, des arcs très amples s’appuient sur des colonnes carrées. Au premier étage, les arcs se multiplient. Les espaces entre les arcs sont décorés de coquilles et de motifs végétaux. Sur les piliers des arcs supérieurs s’enroulent des grappes de raisin sculptées.
Le musée propose plusieurs salles d’exposition, dont l’une, très intéressante, exhibe 59 masques issus des différentes régions du pays. Une salle numismatique présente des monnaies des époques coloniales et républicaines. Une autre salle fait honneur aux plumes et à leur importance vestimentaire chez les autochtones. On expose aussi des textiles précolombiens des cultures inca, chimu, sevaruyo, chankay, puki et tiwanaku (sans oublier les fameux uncus – aussi appellés khawas ou cushmas -, symboles vestimentaires masculins importants des régions de Potosí, Oruro et La Paz), ainsi que des céramiques des cultures tiwanaku, chimu, yura ou aymará.
Prix : Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 15h à 19h, le samedi de 9h à 16h30, le dimanche de 9h à 12h30. Entrée pour les étrangers : 20 Bs soit 3 euro/per
Musées de la Calle Jaen :
Cette belle rue pavée regroupe les 4 petits musées décris dans l’article (pierres précieuses, maison de Murillo, la vie locale et le fameux musée du littoral bolivien!). L’ensemble se visite en une heure et avec un billet unique à 20 bolivianos soit 3 euro/per. Le billet s’achète au musée Costumbrista en haut de la rue. Musées ouverts du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 15h à 19h, les samedis et dimanches de 9h à 13h. Entrée commune : 20 Bs.
Avis du Petit Futé : La calle Jaén est la plus fameuse de La Paz et la plus chargée d’histoire. On se croirait dans une ruelle de Cordoue ou de Séville, en Espagne ! Ruelle étroite pavée, elle serpente parmi des maisons coloniales blanches aux balcons saillants dont certaines abritent des musées. Leur visite se fait dans un ordre bien précis : vous achetez au musée Costumbrista un seul ticket, qui sert pour toutes les entrées et qu’il ne faudra donc pas jeter. Au XVIe siècle, cette rue (qui s’appelait alors Cabra-Cancha) abritait un marché pour vendre et acheter les paisibles camélidés andins. A noter qu’elle est aussi réputée pour ses histoires de fantômes, de lutins et d’âmes errantes… On ne compte plus les contes à dormir debout à son propos, dont l’un des plus connus est celui de la Viuda Negra, une veuve condamnée qui séduisait les ivrognes à l’aube et les laissait pour morts (au XVIIIe siècle, les habitants installèrent une croix verte pour bénir les lieux et égarer les mauvais esprits). C’est aujourd’hui un endroit bohème par excellence : on y joue de la musique, on expose, on récite des poèmes…
– Museo de Metales Preciosos : Le » Musée des pierres précieuses » expose de riches pièces en or et argent de la période précolombienne, merveilleusement présentées dans quatre salles. Les deux premières salles sont les moins intéressantes. Elles nous parlent de la métallurgie et nous montrent quelques objets en or et argent. La troisième salle est la plus attirante. On entre dans une pièce tendue de velours rouge, doucement illuminée pour mieux mettre en valeur les objets exposés dans les vitrines : diadèmes, colliers, plaques décoratives, pectoraux, etc. Tous ces trésors viennent de la culture de Tiwanaku. Pour cette civilisation, l’or et l’argent n’avaient pas la valeur mercantile qu’ils ont de nos jours. Ces métaux avaient une fonction religieuse et étaient également souvent associés à la sculpture et l’architecture. La plupart de ces objets ont été trouvés sur le site de Tiwanaku. En traversant un patio, on accède à la quatrième salle où sont exposées des poteries appartenant aux différentes cultures précolombiennes.
– Museo del Litoral : Ce musée, attenant au musée Costumbrista, s’abrite en fait dans le même édifice que ce dernier. L’exposition est entièrement consacrée à la guerre de 1879 contre le Chili, dans laquelle la Bolivie perdit son accès à la mer. Ce conflit a profondément marqué le peuple bolivien, qui réclame encore un territoire qui lui aurait été injustement enlevé. Les salles exposent les différents objets ayant un rapport avec les diverses batailles livrées pendant cette guerre par les forces boliviennes (aidées des forces péruviennes) contre l’armée chilienne. Sont également présents les principaux acteurs de cette période historique : ainsi, on y voit don Eduardo Avaroa et Ladislao Cabrera, lors de la réunion décidant de la défense de Calama. Le musée rend hommage à tous ceux que leur courage a fait entrer dans l’histoire bolivienne.
– Casa de Murillo : Don Pedro Domingo Murillo est le plus important personnage de la guerre de libération. Leader du mouvement d’émancipation, il lança le premier cri révolutionnaire, le 16 juillet 1809. Fait prisonnier par les Espagnols, il fut condamné à la pendaison.
Avant de mourir, il prononça la phrase célèbre : » Je meurs, mais la torche que j’ai allumée, personne ne pourra l’éteindre. » Seize ans plus tard, la Bolivie devint une nation libre et indépendante de la couronne espagnole. En 1944, la mairie décida d’exproprier la maison qui avait été celle de Murillo. Le bâtiment étant en ruine, il fut restauré, en 1948, par l’architecte Mier Revilla, qui prit le soin de reconstituer l’ambiance d’origine dans le moindre détail. Toutes les pièces de la maison sont ouvertes au public. Au rez-de-chaussée, sont exposés des objets du folklore bolivien, des instruments de musique, des masques aborigènes et des costumes typiques. Une salle est consacrée au folklore médicinal de Charazani, région quechua de la zone du lac Titicaca, connue pour ses médecins sorciers (les callahuagas). Une autre salle expose des objets de provenance européenne. A côté, la salle de la conspiration, nommée sans doute ainsi parce qu’on y voit le bureau où Murillo passa de longues heures en méditation. Ensuite, trois salles se succèdent : la salle coloniale, le salon iconographique et la pinacothèque.
– Museo Costumbrista Juan de Varga : Ce musée est appelé également » museo Costumbrista Juan de Vargas » en l’honneur du premier maire de la ville de La Paz. C’est ici que vous achèterez le ticket d’entrée commun pour les musées de la calle Jaén. Car la ville de La Paz est ici à l’honneur, avec les moments importants de son histoire, avec les personnages, grands ou petits, passés ou présents, qui y ont joué un rôle déterminant, avec ses traditions et ses costumes. Une bonne lecture de ce passé nous est déjà offerte par les 2 500 miniatures en argile, dues au sculpteur Walter Pinto Gironda et qui représentent des scènes de la vie quotidienne de La Paz, dont la cérémonie de sa fondation. On y voit, au fond, la maison du cacique connue sous le nom de Quirquincha où furent reçus les fondateurs. D’autres scènes représentent Pedro Domingo Murillo, avant sa mort par pendaison, ou encore l’exécution de Tupak Katari par écartèlement. Des personnages plus humbles sont également présents, tels que ce » rondin » chargé d’illuminer les rues de la ville. Sur les murs, des vieilles photos de La Paz nous montrent combien la ville a changé, elle qui était si belle, La Paz d’antan !
Parque Raul Salmon de la Barra
Adresse :Près de Bolivar à Miraflores
iCaractéristiques : Passerelles. Mirrador Cirques itinérants
Prix : Gratuit
Templete Semisubterraneo et Museo al Aire Libre
Adresse : Calle Hugo Estrada En face du stade de Miraflores
Caractéristiques : Répliques des statues trouvée à Tiwanaku Cette réplique du temple souterrain de Tiwanaku abrite une copie du volumineux monolithe Pachamama (appelé aussi monolithe Bennet) en son centre et des têtes sont incrustées dans les murs.
Prix : Gratuit
Plazza del Monticulo
Adresse : Presbítero Medina Sopocachi
Caractéristiques : Avis Petit Futé : A Sopocachi, ce parc attire de nombreux amoureux qui viennent de faire photographier au-dessus des toits de La Paz et face aux montagnes environnantes. Joli belvédère pour ceux qui ne souhaiter pas trop s’éloigner du centre-ville. Prenez le téléphérique à Sopocachi jusqu’à El Alto pour profiter d’une vue globale sur la ville ». « Effectivement c’est dans le quartier de sopocachi, il vous faudra prendre un collectivo pour y aller (1,50bs), ce parc porte bien son nom, ça grimpe dur pour y aller, vous allez arrivé exténué, mais quel ravissement, des pelouses presque verticales, bien entretenu et propre, de belles fleurs et essences d’arbres, une vue magnifique sur la paz, de l’ombre et de la fraîcheur, de belles photos en prévision »
Museo Nacional de Arqueologia Tiwanaku
Adresse : 93, Calle Tiahuanaco, esq. Federico Suazo
Caractéristiques : Le musée possède une collection extrêmement complète de vestiges archéologiques de la période précolombienne. La salle principale expose les poteries les plus représentatives de la civilisation de Tiwanaku. Elles sont réparties suivant les quatre grandes périodes qui, selon les travaux du centre de recherches archéologiques, marquent l’évolution de cette culture. Le musée présente également des céramiques de la période pré-incasique, en provenance du nord de La Paz, ainsi que des momies, trouvées dans le département d’Oruro et connues sous le nom de chullpas. Pour les amateurs, grand choix de crânes trépanés et de crânes allongés et déformés artificiellement.
Prix : ?
Mercado 16 de Jule :
Immense
Toute la semaine, mais plus particulièrement les jeudis et dimanches matin, à El Alto, se tient le plus grand marché d’Amérique latine (on l’appelle » Feria 16 de Julio « ). Ambiance surréaliste, on y vend absolument tout et n’importe quoi ! Des objets volés, des produits de beauté, des foetus de lama ou ossements humains pour les étudiants en médecine, en passant par les jeans de contrefaçon, les cuirs, les tournevis, les phares de voiture, les meubles ou les produits typiques… Fascinant et fatigant, c’est un défi pour tous ceux qui aiment le chaos des capitales du Sud. C’est aussi là que vous irez à la rencontre de la vraie population de La Paz.
Pour y arriver, emprunter la ligne rouge des télécabines. Ces dernières vous emmèneront au pied du marché.
Catch de Cholitas : Cholitas Wrestling
Adresse : Stade Polifuncional de la Ceja de El Alto Coliseo 12 de Octubre Z. 12 de Octubre, Avenida Rodolfo Palenque, La Paz El Alto Prendre n’importe quel minibus signalé la Ceja ou remontant l’Avenida Montes pour une vingtaine de minute de trajet
Caractéristiques : Des « grosses » dames boliviennes avec leur chapeau traditionnel et leur tresses. Ces compétitions de catch ont lieu le dimanche à 15 h30 et Jeudi 17 h 30
Prix : 90 BOB soit 12 euro/per comportant transport entrée, toilettes, snack Billets en vente dans plusieurs agences de Sagarnagá (notamment Madness Adventures) mais aussi dans pas mal d’hôtels de La Paz.
«Les Cholitas Wrestling disputent des matches chaque jeudi et chaque dimanche entre 17h et 20h. Les représentations ont lieu dans un petit stade d’El Alto, situé à 30 minutes du centre-ville de La Paz. Dans le centre-ville, de nombreuses agences de voyages proposent aux voyageurs d’assister aux Cholitas Wrestling. Le tarif est de 90 Bolivianos par personne. Le prix inclut le transport aller et retour jusqu’au stade, le billet d’entrée, une boisson et un cadeau (un porte-clé à l’effigie d’une Cholitas…). Il est également possible de se rendre au stade par ses propres moyens en empruntant un colectivos ou l’un des téléphériques qui désenclavent les quartiers. Cependant il faut savoir que les voyageurs paient, quoiqu’il en soit, un tarif plus élevés que les boliviens. C’est une expérience à voir une fois, sans avoir d’attentes. Les combats sont simulés et c’est parfois un peu gros mais l’ambiance est démente. Le plus intéressant ? Voir la fascination des boliviens pour ces combats !»
La Maison Cholet de Freddy Mamani
Un « Cholet », mot composé alliant « Cholo et Châlet », est une maison colorée de 6 ou 7 étages, d’une superficie atteignant 500 m2 qui abrite pistes de danse, magasins, salles de sport et au dernier étage des appartements tout confort. Ces constructions néo-andines se parent aussi de lustres, moulures et détails luxueux rappelant les châteaux Européens.
Ils ont surgi en pleine banlieue pauvre de La Paz, à 4.000 mètres d’altitude, dans la ville d’El Alto, où les gens commencent à bénéficier de l’essor économique du pays. Ces constructions rutilantes aux couleurs vives et aux motifs inspirés de la culture traditionnelle aymara sont devenues les symboles de cette nouvelle bourgeoisie commerçante. Un vrai renouveau pour le « bas quartier » le plus haut du monde.
Alors que partout dans le monde, les plus pauvres s’installent dans les parties basses des villes délaissées par ceux qui recherchent un air plus agréable, en Bolivie, c’est le contraire. Il faut dire que la ville d’El Alto, située sur un plateau à 4000m, est balayée par les vents et est bien plus froide et rude que le reste de la ville.
Ces architectures ostentatoires, kitsch et luxueuses ont été inventées par l’architecte Freddy Mamani et commencent à truffer le paysage urbain d’El Alto. Freddy Mamani compte à son actif plus de 60 immeubles qui se négocient jusqu’à un million de dollars. Berger de lamas dans son enfance, il vient d’un minuscule village de l’Altiplano qui ne figure même pas sur la carte.
Ce mélange incroyable de couleurs et de structures en plastique étonne les touristes. « On nous a dit qu’El Alto était une ville très pauvre. Nous avons découvert une grande richesse au milieu de toute cette pauvreté et mendicité. C’est très choquant ! », déclare un touriste Canadien de 28 ans.
L’essor de ces maisons extravagantes et luxueuses coïncide avec l’arrivée au pouvoir du président Evo Morales, premier président indigène du pays, en 2006. La nouvelle bourgeoisie indienne Aymara, dont le pouvoir d’achat a augmenté, s’est depuis prise d’engouement pour ces constructions résidentielles et commerciales.
suite a mon déménagement vers le lot je ne trouvais pas dans mes archives de quoi prendre contact avec vous deux.
je vais prendre tous les jours un peu de votre itinéraire;
Marie Laure malgré ton absence je pense souvent a toi.
de grosses bises que tu partageras avec ton compagnon de route a bientôt guy
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