J 53 DÉCOUVERTE LA PAZ

ParJacques BONNAUD

J 53 DÉCOUVERTE LA PAZ

La Journée de Marie Laure

Petit déjeuner à l’Hôtel

Une Eglise et un Evangile matinal

Informations sur la météo du jour: Inki, le soleil, devrait toute de même être là!!!!

Quelques aperçus dans les rues de La Paz



Un peu de Salsa de Carnaval pour continuer


Un bon repas pour se remettre

Les Marchés

Premières Découvertes

Mi Teleferico

Il s’agit du réseau téléphérique urbain le plus long (10 km) et le plus haut au monde ! Nettement plus moderne et propre que la plupart des stations de ski françaises, le prix du trajet est en plus dérisoire : 3 bolivianos le trajet soit 40 centimes d’euros, à ce prix-là, c’est vraiment donné !

Le projet initial, inaugurée en 2014 par le Président Evo Morales, confiée à l’entreprise autrichienne Doppelmayr, comportait 3 lignes aux couleurs du drapeau bolivien : la rouge (la plus ancienne) ainsi que la jaune et la verte, inaugurées fin 2014. Il propose un service de transport disponible 17 heures par jour, entre 05.00 et 22.00. C’ est une solution de transport en continu, bien plus disponible que le transport routier, accessible aux personnes à mobilité réduite, sûr, confortable et silencieux avec une emprise au sol réduite. Il est bien adapté à une ville d’altitude avec un dénivelé de 1.000 m.

La ligne rouge vous conduira du centre-ville jusqu’au sommet d’El Alto. On vous conseille de la prendre le jeudi ou le samedi lorsque El Alto devient un énorme marché en plein air. La Linea Roja est la première en exploitation

La ligne jaune est plus panoramique et vous conduira au sommet d’El Alto également, mais de l’autre côté. De là, vous aurez le droit à une jolie vue. Elle compte deux stations intermédiaires et part également d’El Alto à travers « Sopocachi », en direction d’Obrajes, à l’entrée de la « zona sur » (zone Sud). La station aval de la ligne jaune jouxte la station amont de la ligne verte

La ligne Verte:
Elle compte également deux stations intermédiaires. Elle se dirige en direction de Calacoto et San Miguel au cœur des quartiers sud en moins de 17 minutes

Huit autres lignes sont ouvertes ou prévues:

La ligne AZUL de téléphérique (Direction: Rio Seco – 16 De Julio/ 16 De Julio – Rio Seco) a 9 stations au départ de Río Seco et se termine à Río Seco.

La ligne Blanca (Direction: San Jorge – Plaza Villarroel/Plaza Villarroel – San Jorge) a 7 stations au départ de Plaza Villarroel et se termine à Plaza Villarroel.

La ligne CAFÉ de téléphérique (Direction: Monumento Bush – Villa Copacabana, San Antonio/Villa Copacabana, San Antonio – Monumento Bush) a 3 stations au départ de Estación Busch et se termine à Estación Busch.

La ligne CELESTE de téléphérique (Direction: Prado – Obrajes/Obrajes – Prado) a 7 stations au départ de Estación Prado et se termine à Estación Prado.

La ligne DORADA de téléphérique (Direction: Irpavi – Cota Cota/Cota Cota – Irpavi) a 5 stations au départ de Estación Irpavi et se termine à Estación Irpavi.

La ligne MORADA de téléphérique (Direction: Terminal De Transporte – San Jose (Ed. Correos)/San Jose (Ed. Correos) – Terminal De Transporte) a 7 stations au départ de Estación Terminal De Transporte et se termine à Estación Terminal De Transporte.

La ligne NARANJA de téléphérique (Direction: Est. Central – Plaza Villarroel/Plaza Villarroel – Est. Central) a 7 stations au départ de Estacion Central – Linea Naranja et se termine à Estacion Central – Linea Naranja.

La ligne PLATEADA de téléphérique (Direction: 16 De Julio – Ciudad Satélite/ Ciudad Satélite – 16 De Julio) a 5 stations au départ de Estacion 16 De Julio et se termine à Estacion 16 De Julio.

Dans un gymnaste d’El Alto, à plus de 4000 m d’altitude, des cholitas (des femmes de la compagne) s’en donnent à pleine joie pour des combats endiablés de lucha libre (= du catch). Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un spectacle où les acteurs (les actrices ici en l’occurrence) simulent un combat violant ! Timides et prudes durant la semaine, ces femmes sortent de l’ombre le dimanche après-midi. Vêtues du costume traditionnel bolivien, elles enflamment la foule et déchaînent les passions en incontestables stars du ring ! Bref, si vous avez le temps, n’hésitez pas à aller voir, et racontez-nous bien sûr


L’ Axe centrale pour une visite de La Paz: Le Prado

C’est la plus longue des artères de la Paz. Et on ne se lasse pas de le parcourir depuis l’allée centrale, la circulation s’écoulant autour dans un brouhaha impressionnant. Qui ne gêne ni les amoureux, très expansifs, ni les étudiants de l’Université publique toute proche, ni les touristes qui se délectent du spectacle d’une ville constamment en mouvement et regardent les quelques maisons coloniales parsemant encore l’avenue…


A l’Ouest du Prado


Plaza Mayor

La Plaza Mayor a été le théâtre des plus grandes manifestations et rassemblements politiques de Bolivie. En période d’élections, c’est ici que sont closes les campagnes des différents partis. En temps normal, la place est l’un des endroits de la ville où l’on se donne volontiers rendez-vous : touristes, Paceños et charlatans de foire tenteront peut-être de vous vendre une pièce prétendument originale de Tiwanaku… La place est entourée par la belle basilique San Francisco et par le marché couvert Lanza.

Sur la place, Iglesia San Francisco.

 En bordure du vieux quartier indien, la iglesia San Francisco est le plus bel édifice colonial de La Paz. Construit en 1745, sa remarquable façade baroque révèle largement les influences indigènes. A l’intérieur, par beau temps, superbe lumière vers 13 h. Sa construction débute en 1548 par le couvent, puis de la mi 1549 à 1581 par l’église avant de s’effondrer, au début du XVIème siècle, à cause d’importantes chutes de neige. Sa reconstruction date du XVIIIème siècle (aux environs de 1744).

L’enceinte est composée de quatre parties :

  • L’Eglise
  • Ancien Cloître
  • Nouveau Cloître : Abritant le Musée de la Basilique
  • Un Collège

L’église et le musée sont ouverts du lundi au samedi. L’église est cependant accessible quelques heures seulement durant l’après-midi.

A côté : Cloitres, jardin et musée payant avec superbes peintures religieuses. On peut monter au clocher qui a une cloche fendue pour voir la vue.

L’ancien cloître est un havre de paix situé à quelques mètres du tumulte de la ville. Qui plus est, un petit café-brasserie se trouve au fond du couloir (à l’extrémité du cloître), où l’on peut prendre un excellent café ( � ) et se restaurer à prix abordables.

Prix: 20 BOB pour musée soit 3 euro/per Habituellement ouverte toute la journée ou pendant les heures de messe. Musée de la Cathédrale ouvert du lundi au samedi entre 10h et 18h, entrée à 20 Bs par personne.

Le Petit Futé : « Les missionnaires franciscains, pionniers de l’oeuvre d’évangélisation pendant la période de la conquête, furent également les premiers arrivés à Charcas, en compagnie de l’expédition d’Almagro. Une fois à Chuquiago Marka (nom en aymara de La Paz), les Franciscains fondèrent le couvent de San Francisco, entre 1548 et 1549. L’église et le couvent que l’on peut voir aujourd’hui n’ont rien conservé de leur structure d’origine. La construction de ces deux édifices date du milieu du XVIIIe siècle. Avec ses colonnes enroulées de vignes et de fruits tropicaux, le portail de San Francisco, de style baroque métis, est sans aucun doute le plus beau monument de La Paz. La basilique fut édifiée avec des pierres ou parfois des monuments provenant du pillage du site de Tiwanaku. A l’intérieur de la basilique, l’autel, surchargé, en pan de oro (bois ou plâtre peint avec de l’or) attire l’attention du visiteur. L’ambiance de ferveur et de recueillement est encore accentuée par la lumière des cierges qui brûlent nuit et jour. Comme dans la plupart des églises boliviennes, des plaques en métal commémorent les faveurs et les miracles obtenus par des familles anonymes, signalées seulement par leurs initiales.

Notre conseil : visitez l’église tôt le matin, dès l’ouverture, ou encore les samedis pendant la matinée. Dans ce dernier cas, vous assisterez à des mariages aymaras qui débutent ici et finissent quelque part entre le cementerio general (où les quartiers populaires commencent) et El Alto. »

Toujours sur la Plaza Mayor, Marché couvert Lanza. Le Mercado Lanza date de 1937 ! Il est modernisé et sa nouvelle version est inaugurée en 2010. Plus de 1 000 commerçants sont présents. Un des murs du marché a été illustré par le célèbre artiste Mamani Mamani qui est un artiste bolivien de l’ethnie Aymara, né le 6 décembre 1962. Son œuvre est significative par l’utilisation des traditions et symboles des indigènes Aymaras

De la Plaza Mayor part également la très touristique Calle Sagarnaga avec ses boutiques et ses cafés, qui croise deux cuadras plus loin, la non moins touristique Calle Linares.

Le Marché des Sorcières

Le marché des sorcières se situe au croisement des rue Jimenez et Linares, entre la rue Sarganaga et Santa cruz parmi les boutiques d’artisanats.

«  On y découvre des produits étranges et certain très surprenant pour nous occidentaux ; plantes, poudres magique,  grenouilles séchées,  insectes…destinés à des rituels pour rendre hommage aux dieux ou comme remèdes traditionnels. 

Mais le plus recherché par les indiens Aymaras c’est le foetus de lama séché. Quand on construit une maison, il est de coutume d’enterrer un foetus de lama sous la première pierre en guise d’offrande à Pachamama (la déesse de la terre) afin qu’elle porte chance.

Quelques photos pas facile à prendre car c’est très mal vu, il faut le faire à la sauvette. « 

« Vous voulez faire le plein de bonnets en laine, de charango (petite guitare locale), de produits médicinaux, de pulls en laine d’alpaga et de T-Shirts idiots ? Alors c’est l’endroit où aller ! Prévoyez un budget cadeaux, votre famille appréciera les pulls, châles et bonnets. Plus insolite, au marché des sorcières vous pourrez également acheter des fœtus de lama séchés pour bénir votre foyer (oui oui !), de la crème de coca (pour les douleurs musculaires, c’est magique), du Yerba maté et de la poudre de Cactus San Pedro pour vos « expériences » chamaniques. Attention : l’achat de cette poudre est en « zone grise » selon la loi bolivienne. Ce n’est ni légal, ni illégal. Il semble qu’on puisse en acheter mais pas l’utiliser, et c’est de toute manière quasi-impossible d’avoir des informations fiables, donc si vous tombez sur un policier mal luné… Ce sera à vos risques et périls si vous souhaitez tenter l’expérience. »

Musée de la Coca M

Situé rue Linares 906, dans la rue du marché aux sorcières, ce mini musée présente l’histoire de la coca, les traditions, ses effets, ses utilisations… Intéressant et parfois assez drôle. 15 bolivianos par personne pour environ 30 minutes de visite soit 2 euro/per. Possibilité de déguster différents produits à base de coca dans le café du musée (3 bolivianos le mini cookie).

D’autres Marchés

Mercado Negro 

Adresse : De la Plazza Perez Velasco au cimetière  en passant par le Mercado Lanza, la Plazza Eguino et la Plazza Garita de Lima sans oublier les rues pavées de Max Paredes

Ouvert tous les jours mais plus animé le Samedi

-Marché proche de Graneros pour les vêtements

Marché Eloy Salmon pour l’électronique

Mercado Rodriguez

Adresse:l’angle de la rue “Zoilo Flores” et la rue “Emilio Calderón”.

Caractéristiques:Dans le quartier où nous dormions, se trouve le “Mercado Rodriguez”. À côté de celui-ci, il est possible de trouver des marchands de fruits et de légumes mais aussi de petits pains (les “pancito” comme ils aiment bien le dire). Pas loin du marché on peut trouver le “Comedor Popular”. C’est là que tous les matins ainsi que certains midis, nous allions manger un bout. On vous conseille d’en faire autant 😉

Dans toute la Bolivie, il est possible de manger dans les Comedor Popular ou au-dessus des marchés à des prix très bas. Ici, plusieurs petites “mamas” (on les appellera comme ça 🙂 )confectionnent des petits plats (pain et thé pour le matin ou soupe, plat et thé pour le midi) pour le plaisir des locaux dans un grand local très propre. Nous adorions nous y rendre car vous l’aurez compris, ici aucun touristes à l’horizon, juste nous et les locaux. Nous avons d’ailleurs bien sympathisé avec l’une des “mamas” et chaque matin, nous avions la chance de parler avec de nouveaux habitants adorables de La Paz, interloqués par notre présence ici.

«Le matin, nous allions souvent chez la petite dame qui se trouvait juste au coin à gauche lorsque vous entrez par l’entrée de droite 🙂
Prix : “desayuno” (2 pains + une boisson chaude) à 3 bolivianos et pour “l’Almuerzo”, comptez 5 à 7 bolivianos la soupe + le plat + le thé frais.

C’est aussi dans ce quartier que vous pouvez déguster un de ces savoureux Cake à l’orange (demandez “queque de Naranja”). Tous les soirs, vers 17h, les locaux se prennent du thé avec une part de gâteau. C’est un peu leur goûter quoi. Gourmands comme nous sommes, nous avons succombé à la tradition et avons demandé une part de ce fameux “Cake à l’orange”. C’est une tuerie !!!!! Nous en avons regoûté à d’autres endroits, mais clairement la première impression était la bonne ! Rien que pour vous, nous avons donc récolté les infos pour que vous puissiez aller savourer un bon cake à l’orange moelleux à souhait. Attention, la petite “mama” qui les sert n’est là qu’à partir de 17h-18h !

Manger un délicieux cake à l’orange : juste à l’intersection de la rue Illampú et Sagárnaga.
Entre 17h et 20h, une petite dame très gentille en vend, ne la ratée pas.
Prix : 2 bolivianos la part ou 3 bolivianos si elle est encore plus grosse 🙂 mmmhhh
»


Cimetière

Adresse :Cimetière général de La Paz (Cementerio General) : entre l’avenue Baptista et la rue Juan Granier. L’entrée se fait en face de la Plaza Catari, sur l’avenue Baptista. Prix : Gratuit.

«Psst : le long de la petite rue “Lino Monasterios” à côté du cimetière, nous avons pu voir des confectionneurs de chapeaux melons et petites chaussures traditionnelles (celles portées par les Cholas). Dans leur petite cabane, ils font un travail est très minutieux.»

Caractéristiques : Les cimetières en Bolivie sont particuliers et celui de La Paz, mérite le détour. Le cimetière est composé de murs dans lesquels sont encastrés des casiers vitrés. Ces casiers, plus ou moins grands et bien décorés selon la richesse de la famille, contiennent les urnes des morts, des fleurs, des plaques commémoratives, parfois des chapelles miniatures. Ces murs forment ainsi un labyrinthe d’allées qui contiennent parfois plusieurs centaines de casiers. Dans les allées les plus récentes, les murs ont même été rehaussés au point de ressembler a des immeubles de deux ou trois étages, avec une balustrade pour longer les étages supérieurs. L’endroit est paisible comme il se doit, a part a la sortie ou un cortege funeraire se termine, mais il n’y règne aucune tristesse, et j’y flâne avec plaisir pendant une bonne heure. Enfin, il y a une vue superbe sur La Paz, ce qui me fait apprécier encore plus l’endroit

Comme dans la plus part des pays d’Amérique du sud, les défunts sont d’abord entérrés ou placés dans une crypte puis exhumés et incinérés 10 ans plus tard et placés dans un casier vitré

À propos de l’auteur

Jacques BONNAUD author