J 51 DERNIER JOUR A SUCRE

ParJacques BONNAUD

J 51 DERNIER JOUR A SUCRE

CE QU’ON PEUT VOIR AUX ALENTOURS DE SUCRE

CRATERE DE MARAGUA et les VILLAGES JALQ’A


Villages enclavés au pied de l’imposante Cordillera de los Frailes avec le cratère de Maragua et ses couleurs vertes, rouges..

Le Cratère de Maragua est une curieuse formation géologique sur environ 8 km de diamètre. Son origine reste encore aujourd’hui un mystère; tel que la chute d’une météorite ou la tectonique des plaques.


Cette randonnée de 2 jours de marche vous fera passer par de chouettes et variés  paysages. Maintenant ce trek est beaucoup moins pratiqué car les agences touristiques vous proposent de le faire en 1 journée, en alternant des périodes de marche (sur les chemins) et de 4×4 (sur des pistes qui ont été récemment aménagées). Mais bien entendu, il est toujours possible de tout faire à pied! Pour cela, vous pouvez passer par une agence touristique qui vous organisera ce trek, pour une certaine somme (750bob/pers). Mais vous pouvez aussi l’organiser par vous même et partir seul.


Les indiens Jalq’a vivent dans les vallées de la Cordillera de los Frailes, à l’ouest de Sucre. Ils vivent des cultures de blé, de maïs, de fèves… et, récemment, de leur savoir-faire ancestral en matière de tissage. Ils parlent quechua. 

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SEPT CASCADES

Prendre le frais aux 7 Cascades 

Pour y aller : « Ces jolis cascades peu touristiques ne sont pas facile d’accès mais réservent de bons moments pour se rafraîchir ! Pour s’y rendre, prenez le bus Q à partir de la Calle Junin près du marché. Arrêtez vous au terminus puis marcher 50 mètres sur la route puis tournez à droite et continuez pendant 200 mètres. Arrivés à une intersection, prenez ensuite vers la gauche sur une route de terre. Continuez tout droit pendant environ 20 minutes. Vous passerez quelques petits restaurants et autres mini-markets. Lorsque vous verrez une intersection à quatre voies où le chemin tout droit est sans issu, prenez la droite et suivez la route qui sillonne. Vous devriez atteindre un petit restaurant rouge qui s’appelle les 7 cascadas. Descendez ensuite la colline, jusqu’à atteindre un lit de rivière asséché qui rejoint une autre rivière. Remontez cette dernière jusqu’à atteindre le premier bassin ! »

Ou  « Pour rejoindre le site des 7 cascades depuis Sucre prendre le micro 12 « rosada » direction Alegria. Vous pouvez prendre ce micro au mercado central, Batalla de Junin. Prix : 1,5 Bob soit 20 centimes. Descendre à Alegria, le terminus (environ 40 minutes). Un chemin permet de descendre vers la rivière, demander aux habitants car il n’est pas évident à trouver. Une fois en bas remonter la rivière de droite. »

A « Alégria, le terminus, marchez vers l’Est environ 200 ou 300 mètres , puis prenez le chemin descendant sur la gauche , soit vers le Nord. Vous devrez passer de l’autre côté dune colline en suivant la route avec un canyon sur votre gauche. Puis la route se transformera en chemin. Allez jusqu’à la jonction entre la rivière presque asséchée de ce canyon et une autre rivière un peu plus abondante. Remontez cette dernière sur 1 ou 2 km et vous arriverez à la première cascade. »

TARABUCO

Adresse et comment y aller :

Départ des bus sur la Plazza Huallparimachi au bout de la Calle Calvo tous les dimanche de 6h30 à 9h30 pour  35 Bob A/R soit 5 euro/per

Il y a aussi des Bus partant dès qu’ils sont pleins de l’Av Jaime Mendoza entre 6 h 30 et 9 h pour 8 BS

On peut également s’adresser aux agences de voyage dont Joy Ride ( Prix A/R pour environ 35 BS)

Possibilité taxi pour environ 32 euro pour A/R

Ou passer par agences

Caractéristiques : Célèbre pour son marché dominical. Ce marché très typique, fort bariolé, donne l’occasion d’admirer l’originale beauté des vêtements des autochtones, hommes et femmes. Un conseil : visitez le museo de Arte indigena (ASUR) de Sucre avant de vous rendre au marché, vous apprécierez d’autant plus le ballet multicolore des vêtements traditionnels de chaque communauté.

Les hommes sont vêtus d’une chemise large, avec une seule ouverture au niveau du col. Leur pantalon court, fait en bayeta (tissu très résistant) blanc cassé, est parfois rehaussé sur les côtés, le long des jambes, d’un galon coloré. Ils portent sur les épaules leur inséparable sac en laine tissée dans lequel ils gardent des feuilles de coca (la chuspa). Ils ceignent leur taille d’une large ceinture en cuir. L’accessoire le plus coquet de l’ensemble est le petit poncho de forme carrée qui arrive au niveau de la taille. Les hommes coiffent leurs longs cheveux en chignon ou les attachent en une simple queue. Sur la tête, ils portent la montera, inspirée du morrion espagnol, un casque très dur fait en cuir.

Les vêtements des femmes sont moins coquets que ceux des hommes. De couleur noire, ils comportent une jupe évasée et une blouse aux manches larges faites en tissu de bayeta. Autour de la ceinture, une sorte d’écharpe à rayures multicolores rompt la monotonie du noir. Leurs cheveux sont coiffés en nattes.

Peut-être à cause de l’afflux touristique, les prix des produits vendus sont parfois exorbitants, mais vous avez toujours la possibilité de marchander. A noter qu’il ne s’agit pas seulement d’un marché pour touristes où l’on vend des souvenirs ! C’est très populaire aussi auprès des autochtones. Il y a par ailleurs plusieurs marchés dans le marché, notamment un marché de fruits et légumes des plus intéressants. Dans un espace couvert, on peut se restaurer à très petits prix.

En conclusion, un passage par Tarabuco le dimanche est plus que recommandé et permet un grand bain de couleurs et d’odeurs… même si l’on y croisera des dizaines et des dizaines de voyageurs tout aussi curieux que vous.

Une précision pour finir : les locaux n’aiment pas du tout être pris en photo. Soyez conscients et responsables, le plus discrets possible, et ne contribuez pas à dévoyer un marché qui, aujourd’hui encore, continue à être l’un des plus authentiques d’Amérique latine.

Fondé en 1572, le village quechua de Tarabuco se trouve à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Sucre, capitale constitutionnelle du pays. Situé aux limites orientales de l’Altiplano bolivien, il culmine à 3250m d’altitude. Cette ville est entrée dans l’histoire bolivienne en 1816 lors de la bataille de Jumbate lorsque les villageois menés par une femme, Dona Juana Azurduy de Padilla batirent les Espagnols
Sa richesse architecturale est inégalée. Ici, aucun gratte-ciel ne vient déranger l’harmonie des pierres blondies par le soleil, ni le savant étagement des toits roux et les lignes sobres et claires des nombreux clochers de la ville.
Elle est aujourd’hui connue pour son marché artisanale, l’un des plus typiques du continent, et pour ses habitants qui ont gardés intacts leur art vestimentaire et les traits particuliers de leur race, finesse du visage et haute stature.

Son marché traditionnel, au déroulement inchangé depuis des siècles, propose une extraordinaire palette de produits. Les locaux les achètent ou les troquent, ce qui n’est pas là la moindre de ses singularités. Il est aussi une formidable palette de couleurs, que répètent symboliquement les rayures en dégradés bleus, rouges, noirs et verts des ballots volumineux et omniprésents qu’hommes, femmes et enfants transportent partout sur leur dos.

C’est dimanche, il fait encore nuit et froid. Les premiers indiens arrivent à Tarabuco en provenance des villages voisins, parfois distants de plusieurs dizaines de kilomètres. Les meilleurs emplacements du marché sont à ce prix

Les représentants des communautés indiennes n’ont en général que de sommaires sandales, voire leurs seuls pieds nus, pour se déplacer et venir participer chaque semaine au grand rendez-vous dominical.
Tarabuco est d’abord un marché où se négocie le bétail, des bovins essentiellement. On y propose par ailleurs de grandes variétés de fruits, légumes, céréales andines (principale ressource agricole du village) et autres produits alimentaires
.                                                    Parmi eux, la fameuse chicha (alcool de maïs fermenté), et, en vente libre, la non moins fameuse feuille de coca qui, en infusion ou mastication, renforce l’endurance en altitude.
Mais la grande richesse de ce marché réside dans les produits artisanaux indiens: poteries, instruments de musique (dont le charango, petite guitare joyeuse et sonore), mais surtout tissages, vêtements et lainages qui ont fait la réputation de Tarabuco dans toute la Bolivie. Leurs vendeurs sont fiers d’expliquer que les tisserand(e)s de la région travaillent en ateliers, eux-mêmes regroupés parfois en associations paysannes communautaires régulièrement présentes au marché.

On se doit de s’engouffrer dans les vieilles rues pavées dans lesquelles se trouvent la grande majorité des stands et des marchands ambulants. Terriblement encombrées, elles sont synonymes d’empressement, de frénésie, voire de bousculades. Mais, reflet de la culture indienne empreinte de retenue et d’un sens aigu de la collectivité, cette hyperactivité avec son lot de désagréments s’exprime dans un surprenant silence.

DERNIERES NOUVELLES DE MARIE LAURE

Dernier repas à Sucre

au « Terra sucre » petit resto sympa au calme pour 50 bols (soit 6 euro) spaghetti aux champignons délicieux

Dernières photos de Sucre

Dernières Info sur Marie Laure

Elle va bien mais elle se sent un peu seule le soir

Elle n’a pas pu emporter la boite de foie gras prévu mais elle n’avait plus de place

Pour communiquer, elle se débrouille avec un peu d’anglais et avec Google Translate

DÉPART en BUS de NUIT pour LA PAZ

Départ à 19h30 du Terminal de Buses situé 52, Av. Ostria Gutiérrez à Sucre

687 Km

12 à 13 H de trajet



À propos de l’auteur

Jacques BONNAUD author

1 commentaire pour l’instant

De ruizruizPublié le7:41 - Mar 1, 2019

Bonjour en espérant que tout va bien grosse bises ma chérie

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