Adresse : Entrée Calle Ravelo entre la Calle Junin et la Arce
Caractéristiques : « Un des plus beaux marchés de Bolivie. On y trouve absolument de tout. Toujours grouillant de monde, faites donc attention aux pickpockets. Le marché est disposé sur deux étages dans un bâtiment tout en béton, mais les rayons du soleil parviennent à s’infiltrer en donnant ainsi lieu à de très beaux jeux de lumière. Les étals de fruits et légumes sont colorés et on peut déguster sur place des jus frais. Comedor à l’étage pour manger à petits prix (almuerzo à 12 Bs) ».
« Un sympathique marché se trouve près de la grande place. Un endroit idéal pour manger sur le pouce pas cher. De beaux étalages de fruits, des jus de fruits savoureux, vous trouverez à peu près tout ici ! Délicieuses assiettes de chorizo – pommes de terre pour quelques bolivianos et les jus de fruit de toutes sortes, »
Fermé le dimanche
Adresse : Calle Pilinco A quelques pas au nord de la Plazza Pizarro A coté de la gare ferroviaire
Comment y aller : rejoignez la rue Ravelo à un pâté de maison de la Plaza 25 de Mayo, c’est celle où y’a le Mercado Central. Continuez dans la rue après le marché jusqu’à trouver le parc (au nord-ouest).
Caractéristiques : « Il est situé en face de l’imposant bâtiment de la cour Suprême de Justice et de ses arcs de triomphe. Sa particularité ? Il possède une mini tour Effel, construite par le célèbre architecte français. »
Très bonne glace viennoise au Kiosque rectangulaire rouge situé en face de la Cour suprême
L’ensemble du parc et des jardins Bolívar fut construit sur l’ancienne Alameda. Au milieu d’un grand espace rectangulaire, encadré d’amples avenues bordées de ceibos et autres arbres ornementaux, s’élèvent quelques pavillons entourés de fleurs. Ce qui attire l’attention, c’est l’aspect très européen de ce jardin, dont l’élément le plus étonnant est une imitation en miniature de la tour Eiffel (qui, à l’époque de la création du jardin, faisait l’événement de l’exposition universelle de 1889). Haute de 11 m, cette imitation constitue un inattendu spécimen exotique et pittoresque au milieu du parc, tout à fait original par rapport à la tradition architecturale et artistique de Chuquisaca. C’est la Tout Eiffel la plus haute du Monde (pour les sceptiques, n’oubliez pas que Sucre se trouve à 2810m d’altitude), On peut effectuer un tour de barque sur une petite rivière artificielle censé représenter… la Seine !
Au bout du parc se trouve la Capilla de la Retonda. Ce monument fut érigé lors d’une période de lutte politique qui marqua les pages de l’histoire bolivienne vers la fin du XIXe siècle. Le 6 septembre 1850, le président de la République de l’époque, le général Isidoro Belzu, fut attaqué lors d’une promenade dans le prado de Sucre par un groupe d’opposants politiques, et gravement blessé. Une fois guéri, le président ordonna la construction d’un monument en l’honneur de la Vierge del Carmen, à l’endroit même de l’attentat, au bout de l’ancien Prado. Il s’agit d’un petit édifice de forme circulaire à deux niveaux : le niveau inférieur, constitué par vingt-quatre colonnes de style ionique, et le niveau supérieur avec ses petites fenêtres et sa coupole.
Entrée gratuite
Place du 25 mai. Plazza 25 de Mayo :
« C’est le cœur de la ville. Une belle place pleine de vie en face de la cathédrale. Vous trouverez autour la plupart des cafés et des restaurants à la mode. ». Ce serait la plus grande place de Bolivie. Autrefois les hommes tournaient dans un sens et les femmes dans l’autre sens. Son nom fait référence à la date de commémoration du mouvement indépendantiste du 25 mai 1809
Petit Futé : Toute la vie de Sucre tourne autour de cette place, et c’est autour d’elle que s’organisent les activités administratives, commerciales et culturelles. Considérée comme la plus grande de Bolivie, elle est un lieu de rendez-vous des habitants de la ville. A midi et quand le soleil se couche, on vient s’y promener ou simplement s’asseoir sur l’un de ses bancs, protégés du soleil par les arbres. Elle est également le point de rencontre de la jeunesse et des amoureux. Jadis, les promenades autour de la place obéissaient à un code tacite : les hommes circulaient dans un sens, alors que les femmes allaient dans le sens opposé, ce qui permettait à chacun de repérer la personne qui l’intéressait ou d’échanger des regards complices. Un homme qui accompagnait une dame devait suivre la direction empruntée par les femmes. Scrupuleusement respectée autrefois, cette charmante coutume tend aujourd’hui à disparaître, au profit de groupe d’étudiants s’y donnant rendez-vous. Au centre de la place il y a la statue du vénézuélien Antonio José de Sucre, camarade d´armes de Bolivar et second président de la Bolivie
Superbe architecture baroque
Adresse : Plaza 25 de Mayo
Un long processus d’élaboration est à l’origine de l’église à trois nefs que l’on connaît aujourd’hui. Sa construction prit beaucoup de temps. Entre 1551 et 1561, on érigea une structure très simple, d’une seule nef, couverte d’une croisée d’ogives. Entre 1580 et 1623, on construisit le baptistère, la croisée du transept, la chapelle majeure et la sacristie. Entre-temps, l’édifice d’origine dut faire l’objet de réparations et l’on fut contraint d’y ajouter des chapelles destinées à renforcer la structure. Mais l’ensemble de l’église ne répondant toujours pas aux exigences architecturales, on décida, vers 1686, d’ajouter deux nefs supplémentaires pour remédier aux défauts de l’édifice. En 1688, furent érigés les murs des deux nefs, les arcs et l’on commença la construction des voûtes ainsi que celle de la tour. Malgré ces efforts successifs, la cathédrale s’avéra encore défectueuse. En 1712, une nouvelle réparation des voûtes fut nécessaire. Sous sa forme actuelle, la cathédrale, avec ses trois nefs couvertes de voûtes à croisée d’ogives, offre un ensemble harmonieux qui peut rivaliser avec les grandes cathédrales du Pérou, comme celles de Lima et de Cuzco. Côté Epître, la façade de l’architecte Gonzalez Merguete offre le meilleur exemple de baroque pur que l’on puisse voir à Charcas car elle ignore toute influence locale. Elle présente trois niveaux, décorés de colonnes drapées qui font toute son originalité. Pourtant cette façade ne plut pas, et personne à Charcas n’essaya de l’imiter. Elle reste, cependant, l’un des plus intéressants exemples du » baroque métropolitain » dans le vice-royaume du Pérou.
Museo de la Catedral :
A coté de la Plazza et de la Cathédrale : Ortiz 31
Soit entré libre aux heures des messes. Soit Billet d’entrée à 20 BS soit 2,5 euro avec accès au Musée écclésiastique et à la Chapelle qui abrite La Vierge de Guadaloupe, patronne de la ville, peinte en 1601 par Diego de Ocana puis couverte d’or et d’argent avec diamants et améthystes, perles et émeraudes d’une valeur de plusieurs millions de dollars.
La chapelle de la Vierge de Guadalupe se trouve sur la gauche, juste à côté de la cathédrale. Connue sous le nom de la Virgen Morena, elle est l’oeuvre de l’artiste franciscain Diego de Ocana. Dessinée sur une plaque en or d’un centimètre d’épaisseur, la Vierge de Guadalupe représente l’ouvrage religieux le plus somptueux de toute l’Amérique. Se détachant en relief du tableau, la chasuble de la Vierge, fastueusement ornée, est un don de Charles Quint. Enrichie au fil des siècles par les fidèles qui lui ont ajouté d’innombrables pierres précieuses, elle réunit environ 27 000 perles fines, 19 000 diamants, 8 000 rubis et un nombre considérable d’émeraudes, de topazes, etc., d’une valeur estimée à 40 millions de dollars. Chaque année, le 8 septembre, jour de la fête de la Vierge, le tableau au cadre d’argent, protégé par un dôme de verre, est promené en procession dans toute la ville.
Le musée de la cathédrale, le plus important du pays, présente une belle collection de peintures signées par des artistes de grande renommée. On y admirera les oeuvres de Bitti (un Italien appartenant à l’école espagnole), comme sa Virgen de las Frutas ; de Willem Key (Hollandais), dont on peut voir le tableau intitulé Piedad et de Fourchault (Flamand), une Adoration des bergers, ces deux derniers peintres appartenant à l’école flamande. On y verra également un saint François de Paule de Perez Holguin (Bolivien) qui fait partie de l’école de Charcas. Le musée expose également une collection d’ornements cultuels des évêques et archevêques de Charcas, finement travaillés en fil d’argent ; une autre encore, de nombreuses pièces d’orfèvrerie locale, et notamment le grand saint sacrement en or du Corpus Christi, avec des incrustations de diamants, d’émeraudes, de rubis, de topazes, d’améthystes et de perles ; des calices en or incrustés de pierres précieuses, des tabernacles, des anneaux, une croix en lapis-lazuli. Tout cela, paraît-il, est infime par rapport au trésor de la Vierge : deux grands coffres remplis de bijoux offerts par les fidèles et dont la valeur est inconnue.
Musée ouvert en semaine de 10h à midi et de 15h à 17h, le samedi de 10h à midi. Messes les jeudis et samedis à 9h. Compter 20 Bs soit 3 euro/per l’entrée pour le musée et l’église.
Adresse : Place du 25 Mai (Plazza 25 de Mayo)
Caractéristiques : « A mon sens, si vous devez ne faire qu’un musée à Sucre, c’est celui-ci ! Vous êtes en effet dans la ville qui a créé la Bolivie, et ce bâtiment accueille la déclaration d’indépendance en 1825. Le bâtiment est joli, mais la visite est courte. Prenez un guide pour vraiment ne pas venir pour rien. Vous repartirez ainsi avec un bon aperçu d’une partie de l’histoire du pays. » Splendide palais colonial. Ancien monastère jésuite remontant au XVII ièm siècle
Vers la fin du XVIe siècle, les évêques et les archevêques de Charcas, ainsi que les jésuites, demandèrent à la couronne espagnole la création d’un » haut lieu d’enseignement « . Leurs demandes aboutirent à la fondation, dans un premier temps, de l’école San Juan Baustista, en 1621, puis, trois ans plus tard, de la » Real y Pontificia Universidad de San Francisco Xavier « .
L’université fut fondée par le père jésuite Juan de Frias Herran, en 1624, mais elle fonctionnait déjà en 1621, de façon informelle, dans les locaux de l’école jésuite. Pendant cette période, l’église de San Miguel accueillait tous les actes solennels et académiques.
Les bâtiments de l’université furent construits grâce aux apports économiques des jésuites. Le premier édifice, dont la construction s’acheva en 1701, fut celui que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de la casa de la Libertad. Malgré les transformations dont ils ont fait l’objet pendant le XIXe siècle, les locaux de l’université ont gardé en général leur aspect originel. Franchi le portail, on arrive dans un patio rectangulaire typiquement colonial, au milieu duquel se trouve une grande fontaine en pierre. Les salles à visiter s’organisent autour de cette cour.
En entrant, au fond à droite, la première salle expose tous les objets en relation avec la colonie. A gauche, un portrait de Pedro de Anzures, marquis de Camporedondo et fondateur de la ville. Le blason de la ville porte un aigle bicéphale appuyé sur les piliers de la science et du savoir ; au-dessous, se trouvent les royaumes de Leon et de Castille ainsi qu’un drapeau représentant les croisades ; à l’arrière-plan se profilent, à droite, le cerro Rico et, à gauche, le cerro Porco. Les trois principales marques de noblesse étaient : une fille placée au couvent, la possession d’un blason que l’on peignait en particulier sur les portraits et, bien sûr, un nom à particule d’autant plus long que la célébrité d’un ancêtre.
A droite, à partir de l’entrée, est affichée une carte de la ville qui date de 1777 et où l’on distingue les deux montagnes qui dominent Sucre, Sica Sica et Churuquella, ainsi que, à l’extrême gauche, le lieu de la fondation de la ville. Contre un mur, gît un cercueil jadis utilisé par l’université. La vitrine au centre de la pièce expose d’importants documents concernant des dispositions et ordonnances du roi. On peut y lire : » yo, el rey » (moi, le roi), avec la signature royale à côté. Visible sur le mur d’en face, un portrait du roi Charles III est investi d’une forte valeur symbolique puisque c’est devant lui que les autorités espagnoles de la Real Audiencia venaient faire allégeance. Sur la gauche, un portrait de femme nous la montre vêtue d’une de ces robes caractéristiques de l’époque coloniale dont s’inspirèrent les polleras (jupons) des paysannes. En sortant, sur la droite, donnez un coup d’oeil au portrait de don Ramon Garcia de Leon y Pizarro, la plus haute autorité des dernières années de la colonie et qui a dit une phrase célèbre : » La conquête débuta avec Pizarro et avec Pizarro elle finira. «
A côté de la première salle, s’ouvre le plus bel espace de la casa de la Libertad : le salon de la Independencia, d’une grande importance historique. Ici, fut réuni le premier congrès constituant de la Bolivie qui signa l’acte d’Indépendance le 6 août 1825. Sous un plafond à caissons et en chevrons, on peut admirer, au-dessus de la porte, une belle tribune taillée en bois de cèdre et dorée à la feuille d’or 24 carats.
En forme de » U « , elle rappelle les choeurs du XVIe siècle. Sa décoration est de style baroque. A l’origine, au début du XVIIe siècle, ce salon fut la chapelle privée des jésuites. C’est pourquoi on y garde encore les chaires, marquées de leur emblème. Lorsque l’université fut fondée, on faisait passer dans cette salle les épreuves publiques de doctorat en droit et en philosophie. Ses quatre murs ont vu défiler un grand nombre des personnages qui ont écrit l’histoire de l’Amérique latine.
Au fond, sur la droite, on peut voir la chapelle connue sous le nom de » templete argentino « . On y trouve un portrait du général argentin Belgrano, créateur du premier drapeau argentin. Dans la vitrine est exposé le drapeau appartenant à la deuxième division auxiliaire argentine, battue par les Espagnols. Plus loin, en sortant de la chapelle, on traverse une salle qui commémore les héros de la Révolution. Au fond, un portrait de Zudanez, qui lança le premier cri révolutionnaire en Amérique latine. Sur le sol, un canon qui a servi à détruire les portes de la Real Audiencia de Charcas. On y voit également deux épées avec lesquelles ont combattu deux maréchaux : Sucre, lors de la bataille d’Ayacucho, et Ballivian, lors de la bataille d’Ingavi. A côté, se trouve le salon del Senado où se réunissait le Sénat. Y sont exposés les portraits de vingt-sept présidents de la Bolivie (sur les soixante et un chefs d’Etat que compte le pays jusqu’à nos jours). Au fond, domine un énorme buste de Bolívar, datant de 1966 et sculpté dans une seule pièce de bois. Des deux tout premiers drapeaux boliviens exposés, l’un fut utilisé jusqu’en 1825. On peut y voir représentées les cinq provinces ayant signé l’acte d’Indépendance : Potosí, La Paz, Charcas, Cochabamba et Santa Cruz. Le deuxième drapeau, utilisé jusqu’en 1826, porte le premier blason de la ville. Cette même salle réunit, en outre, différents objets de l’époque républicaine. La quatrième et dernière salle est consacrée au maréchal Sucre, à sa vie et au rôle qu’il joua dans l’histoire du pays.
Signification des couleurs du drapeau bolivien : le vert pour la richesse végétale, le jaune pour la richesse minérale et le rouge pour le sang versé par le peuple.
Prix : 15 BS soit 2 euro Ouvert de 9h15 à 11h45 et de 14h45 à 17h45, du mardi au samedi. Le dimanche de 9h15 à 11h45. Fermé le lundi. Visite guidée obligatoire (pour des explications en français, demandez la guide Aurora l’après-midi). Entrée : 15 Bs.
Adresse : Plazza Pedro Anzures. Situé dans la partie la plus haute de la ville, au pied de la colline Churuquella
Comment y aller : rejoignez la rue Dalence à un bloc derrière la Plaza 25 de Mayo (côté de la cathédrale) et monter la direction sud-est
Caractéristiques : Construite par les franciscains en 1601, le couvent et le musée domine la ville. C’est là que la ville de Sucre est née.
Elle a fait aussi office de prison et de caserne. Nombreuses sculptures représentant les martyrs de Nagasaki de 1595. Nombreuses représentations de St François d’Assise
Beau jardin avec le célèbre Ceddro Milenario un des derniers cèdres de la région autrefois abondants.
Dans le premier patio on peut voir sur la gauche la cellule d’un moine franciscain, Fray Marmerto Esquu
Bibliothèque avec 20000 manuscrits remontant jusqu’à 1600
Dans l’église il y a une plaque commémorative de l’assassinat du président Pedro Blanco survenu 5 jours après sa prise de pouvoir en 1828
« Cette colline dominant la ville fut l’emplacement originel de Sucre. Des rues pavées conduisent à la première place de la ville. Un couvent Franciscain se visite. »
Avis du Petit futé : « La ville de Sucre est née à la Recoleta, ce couvent des franciscains fondé en 1600 par Fray Francisco Morales. Les quatre patios de la Recoleta présentent les mêmes caractéristiques : des arcs bilobés rampants. Dans le premier patio, on peut voir, sur la gauche, une cellule d’un moine franciscain, Fray Mamerto Esquiu, qui date du XIXe siècle. Des fresques ornent les murs de la galerie qui entoure le patio. Par le deuxième patio, on accède à l’entrée du cloître, au deuxième étage. Aujourd’hui, le cloître ne compte plus que trois prêtres et neuf novices. Les murs du patio sont ornés de peintures sur tissu qui représentent des scènes de la vie de prière et d’abnégation des franciscains. Donnant sur le même patio, une bibliothèque abrite une collection de vingt mille volumes, datant de 1600 à nos jours. On y trouve des manuscrits d’histoire de la Bolivie, des ouvrages de linguistique et de philosophie. Dans un cellier, cachés dans la pénombre, on peut apercevoir de grands taux de vin. Le troisième patio est connu sous le nom de patio des orangers. En le traversant, on accède à un jardin où l’on peut admirer un énorme cèdre, âgé de 1300 à 1400 ans. On l’appelle » l’arbre millénaire « , considéré pour un totem d’indigènes, déclaré monument historique en 1956 ! Là, se trouve également le potager du couvent destiné à l’alimentation des habitants de la Recoleta. Dans le quatrième patio, on appréciera les colonnades ainsi qu’un tableau de San Pedro de Alcantara qui date de 1600. On revient ensuite dans le second patio qui donne accès au choeur de l’église. Une plaque commémorative marque l’endroit où le président Pedro Blanco fut assassiné. En effet, autrefois, le couvent servit de caserne. Le président s’y fit tuer par des opposants cinq jours après sa prise de pouvoir en 1828.
Dans le choeur de l’église, une chaire (la silleria) sculptée, de 1674, rend hommage par ses motifs aux pères franciscains partis en mission d’évangélisation à Nagasaki, au Japon, où ils furent torturés, puis crucifiés ou empalés. Les femmes qui les accompagnaient, les clarisas, furent brûlées. Les sculptures de la chaire, réalisées par des artistes indigènes, illustrent leur martyre. Hélas, on ne peut voir qu’une partie de cet ouvrage ; l’autre a été perdue. Outre une bible datant de 1800, écrite en latin et en espagnol, on pourra admirer un tableau représentant l’Enfant Jésus et la Vierge Marie et un autre, illustrant le martyre des frères franciscains, détails repris par les sculptures en bois de la chaire. L’église elle-même est postérieure au couvent puisqu’elle date de 1875. Composée d’une seule nef, avec une chapelle latérale, elle a été dessinée d’après les anciens plans du presbytère. La structure se compose de piliers polygonaux à chapiteaux dont le style est difficile à déterminer. Le plafond a des arcs de style gothique en forme d’ogives. »
«Si vous voulez vous poser pour profiter de la vue, pensez au Café Gourmet Mirador juste en dessous des jolies arcades dans la pénombre.»
Prix : Ouvert de 9h à 11h30 et de 14h à 16h30, en semaine ; le samedi, de 15h à 17h. Entrée : 15 Bs soit 2 euro/per pour le couvent. La place est gratuite
Adresse : Entrée Calle Jose Manuel Linares . 8 Patés de maison au sud de la Plazza 25 de Mayo le long de Junin Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 11h30 et de 14h à 17h30, le week-end de 8h à 17h30
Comment y aller : chopez la rue Junin juste derrière la Casa de la Libertad et suivez la direction sud-ouest, vous saurez quand vous êtes arrivés, on peut pas louper le cimetière.
Caractéristiques : « Entre ses palmiers et ses peupliers, on découvre des tombeaux de riches familles de l’époque coloniale. Bref, il est tout simplement magnifique ! c’est très bucolique avec les dizaines de grands arbres étalés un peu partout, l’herbe omniprésente, les arbustes, le tout très joliment disposé»
Petit Futé : « Les habitants de la ville sont très fiers de ce cimetière. Et il est vrai qu’il est assez beau et agréable. Les ornements, les pins, les fleurs et les tombes elles-mêmes en font un endroit calme où les étudiants trouvent refuge pour travailler. A l’entrée, vous pouvez demander un guide qui vous racontera en détail la vie des principales personnalités qui y sont enterrées. »
Adresse : Ortiz 165 165, Calle Nicolas Oritz, esq. Azurduy
Caractéristiques :« C’est un couvent accoudé à une église où le patio est magnifique et il est possible de grimper sur le toit de l’église pour bénéficier d’une superbe vue sur la ciudad blanca! »C’est actuellement une école paroissiale
Le bureau universitaire, qui se trouve sur le trottoir d’en face, vous fournira un guide (gratuit). Ce couvent est dorénavant une école. L’entrée se fait par une petite porte calle Nicolas Ortiz, ne laissez pas la devanture vous décourager, il s’agit ici d’un des plus beaux monuments de Sucre !
L’église fut construite à l’initiative de l’archevêque José de San Alberto (après l’édification de l’église de Santa Teresa à Cochabamba) qui la commanda à l’architecte Pedro Nogales. San Felipe possède de beaux autels néoclassiques et des tableaux des XVIIIe et XIXe siècles, parmi lesquels il faut mentionner les copies faites par Manuel Gumiel des toiles de l’école de Mengs. On y verra également La Messe de Le Tintico, peintre indien de la fin du XVIIe siècle. Vous pouvez visiter la crypte où sont enterrées les grandes figures de la nation, tel Garcia Pizarro, dernier président de la Real Audiencia.
Le cloître est magnifique, particulièrement vu des toits. Au-dessous, se trouvent une autre crypte et des catacombes où soeurs et pères se donnaient des rendez-vous clandestins. Prenez garde à ne pas vous cogner la tête en entrant et en sortant.
Le plus intéressant de la visite est la promenade sur les toits de tuiles et de mosaïques. Elle fera la joie des photographes. On peut même monter dans un des deux clochers ! La beauté du panorama, à 360°, est à couper le souffle et l’on comprend pourquoi Sucre fut appelée la ciudad blanca.
Prix : 15 Bob soit 2 euro/per Ouvert uniquement l’après-midi de 14h30 à 18h30
Adresse : Perez 1
Caractéristiques : « Ne ratez pas cette église richement décorée avec de l’or. Vous pourrez à nouveau grimper sur le toit pour une magnifique vue! » Le plus beau intérieur d’église de Bolivie
Construite de 1582 à 1630, l’église de La Merced est sans doute l’un des plus beaux monuments du pays. Sa façade, peinte, en stuc, est très simple et très agréable à regarder. L’église se compose de trois nefs avec des voûtes en caissons de style mudéjar. Présentant un mélange de styles Renaissance et baroque, elle est riche en retables baroques et en peintures. L’ordre des mercédaires a été fondé en Espagne vers l’année 1213. Son objet était de libérer les esclaves sous domination maure.
Les murs de l’église furent terminés vers 1582. Antonio de Montero fut engagé vers 1619 pour terminer l’oeuvre, ce qui fut fait vers l’année 1630. Vue de l’extérieur, La Merced ressemble aux églises mexicaines de la Renaissance, tout comme l’intérieur, et ses voûtes en caissons paraissent marquées de la même influence. L’autel de l’église est sans doute l’un des plus beaux d’Amérique latine. Les tableaux visibles à La Merced, et réalisés spécialement pour elle, sont l’oeuvre de Melchor Perez de Holguin. Datant des années 1760, ils constituent un ensemble de vingt-quatre portraits des principaux saints de l’ordre. La beauté de l’orgue de La Merced, avec ses chérubins musicaux, ne le cède en rien à ceux de Santa Clara et de la cathédrale. Faites attention en marchant sur les toits de l’église.
Prix : 15 BS soit 2 euro/personne
Visite guidée de 1 h par des étudiants de l’office de tourisme.
Adresse : Calle Ravelo à coté du marché central 106, Calle Aniceto Arce, esq. Ravelo
Caractéristiques :Messe du dimanche attractive avec groupe de rock. L’église de San Francisco de Asís (saint François d’Assise) est l’un des plus vieux édifices du pays. En 1538, peu de temps après la fondation de la villa de La Plata par Pedro de Anzures, arriva à Chuquisaca Fray Francisco de Aroca. Pour pouvoir commencer son oeuvre d’évangélisation, Fray Francisco fit bâtir une petite chapelle couverte de branchages. Elle fut remplacée, à la fin du XVIe siècle, par l’église actuelle. L’atrium de l’église, avec une chapelle dans le coin, fut érigé en 1790 par le père Juan Alejo Zelaya. Cette chapelle, où l’on endoctrinait les indigènes pendant le carême, offre l’un des rares exemples de » chapelle ouverte » en Amérique du Sud. Quant à l’église, l’historien Diego de Mendoza nous raconte dans une chronique qu’elle fut achevée en 1581 et qu’on y déposa les ossements des conquistadores. Il ajoute : » Elle est composée d’une seule nef, très gaie, et peut accueillir un grand nombre de fidèles. La croisée se trouve au niveau de la chapelle majeure et de deux chapelles collatérales. Toute l’église est fort bien décorée, la sacristie et l’antisacristie se marient bien avec l’ensemble. » En dépit de ce que rapporte don Mendoza, la construction de San Francisco ne fut pas si simple et prit beaucoup de temps : de 1577, date à laquelle l’architecte Juan de Vallejo sera rémunéré pour les travaux réalisés dans le couvent du même nom, à 1618, date à laquelle le presbytère sera doté du beau plafond lambrissé, visible encore aujourd’hui. En 1580, on réussit à finir la première partie de l’église. A partir de cette année-là, San Francisco fit l’objet de substitutions et d’amplifications. La chapelle majeure fut luxueusement reconstruite en 1595 et couverte d’un plafond lambrissé. De nos jours, San Francisco présente la structure de 1580, et s’étend sur une seule nef. Son choeur, assez haut, a un plafond lambrissé de forme octogonale. Du côté de l’Evangile, l’église reste inchangée et correspond à l’ancienne structure, alors que du côté de l’Epître, la structure est celle de la construction datant de 1592.
Avis du Petit Futé : « L’église de San Francisco de Asís (saint François d’Assise) est l’un des plus vieux édifices du pays. En 1538, peu de temps après la fondation de la villa de La Plata par Pedro de Anzures, arriva à Chuquisaca Fray Francisco de Aroca. Pour pouvoir commencer son oeuvre d’évangélisation, Fray Francisco fit bâtir une petite chapelle couverte de branchages. Elle fut remplacée, à la fin du XVIe siècle, par l’église actuelle. L’atrium de l’église, avec une chapelle dans le coin, fut érigé en 1790 par le père Juan Alejo Zelaya. Cette chapelle, où l’on endoctrinait les indigènes pendant le carême, offre l’un des rares exemples de » chapelle ouverte » en Amérique du Sud. Quant à l’église, l’historien Diego de Mendoza nous raconte dans une chronique qu’elle fut achevée en 1581 et qu’on y déposa les ossements des conquistadores. Il ajoute : » Elle est composée d’une seule nef, très gaie, et peut accueillir un grand nombre de fidèles. La croisée se trouve au niveau de la chapelle majeure et de deux chapelles collatérales. Toute l’église est fort bien décorée, la sacristie et l’antisacristie se marient bien avec l’ensemble. » En dépit de ce que rapporte don Mendoza, la construction de San Francisco ne fut pas si simple et prit beaucoup de temps : de 1577, date à laquelle l’architecte Juan de Vallejo sera rémunéré pour les travaux réalisés dans le couvent du même nom, à 1618, date à laquelle le presbytère sera doté du beau plafond lambrissé, visible encore aujourd’hui. En 1580, on réussit à finir la première partie de l’église. A partir de cette année-là, San Francisco fit l’objet de substitutions et d’amplifications. La chapelle majeure fut luxueusement reconstruite en 1595 et couverte d’un plafond lambrissé. De nos jours, San Francisco présente la structure de 1580, et s’étend sur une seule nef. Son choeur, assez haut, a un plafond lambrissé de forme octogonale. Du côté de l’Evangile, l’église reste inchangée et correspond à l’ancienne structure, alors que du côté de l’Epître, la structure est celle de la construction datant de 1592.
Prix ; Ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 13h et de 15h à 17h30, le samedi de 9h à 13h. Entrée : 15 Bs. Soit 2 euro/per «
Musée universitarios- Charcas
Adresse : Calle Bolivar
Caractéristiques : Art contemporain bolivien. Art colonial. Archéologie. Ethnographie
Prix : 20 BS soit 2, 5 euro/per
Le musée des arts indigènes, MUSEF ( Musée de Etnografia y Folklore, soutenu par l’association ASUR, qui a pour mission la production artistique et artisanale indigène de haute qualité et sa commercialisation, dans le but de créer, en outre des emplois dans le monde rural.
Adresse : Espana 74
Caractéristiques : « Les masques sont effrayants ; ils sont parfois constitués de vrais poils, os ou peaux… Les deux guides n’hésitent pas à ajouter au folklore des anecdotes, comme celle sur le masque le plus lourd du musée (plus de 45 kilos !). Il était utilisé lors d’une cérémonie pour la Pachamama, à Copacabana. L’homme le plus grand du village devient roi pour quatre jours : le premier jour, il obtient une maison, une femme et lui est servi un véritable festin, incluant de la chicha. Mais les trois jours suivants, il ne peut ni boire, ni manger. Et, ayant endossé un costume traditionnel et ce masque gigantesque, il danse sans s’arrêter jusqu’à ce que mort s’en suive… »
«Je vous recommande chaudement est le Musef qui évoque plusieurs thèmes intéressants de la culture bolivienne. Comme l’influence qu’ont eue les religions pré-incas sur la religion catholique et réciproquement ou encore le développement récent du pays retracé à travers divers objets ou personnages du quotidien miniaturisés.»
Mais on y trouve de tout!
Parque Cretacico (Cal Orck4o) Parc du Crétacé
Adresse : Prendre Micro 4 qui part du centre et passe devant le site. 5 Km au nord du centre. Prix bus : 20 centimes d’euro. Départ à 9 h 30, 12 h et 14 h 30 depuis Plazza 25 de Mayo Taxi 60 Bob pour A/R
Caractéristiques :Empreintes et reproduction de dinosaures Une visite intéressante, notamment pour les familles avec enfants. On y verra des reproductions grandeur nature des dinosaures les plus connus, des fossiles, des explications et (vers midi ou 13h, surtout quand la lumière le permet) on pourra contempler au loin les empreintes des reptiles gigantesques, conservées sur une falaise au beau milieu de terrains appartenant à Fancesa, le plus grand producteur bolivien de ciment. A noter que de nombreuses empreintes ont disparu suite aux travaux effectués sur le site (mais quelques autres sont apparues aussi).
Prix : 30 Bob soit 4 euro/per plus 1 euro pour prendre des photos Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h, le samedi de 10h à 20h, le dimanche de 10h à 17h. Visites guidées toutes les 30 minutes..
Adresse : 134, Pasaje Iturricha
A deux pas de la Recoleta, en face de l’Hostal Kolping
Caractéristiques : L’un des plus beaux musées de Bolivie. Il expose et explique les techniques de fabrication des tissus les plus beaux et les plus réputés de Bolivie : ceux de J’alqa et de Tarabuco. Les motifs des tissus j’alqa, à la symbolique extrêmement compliquée, se réfèrent aux mythes fondateurs de l’identité ethnique du groupe. A la grande différence de tissus comme les Ilameros et les tarabucos, les j’alqa se caractérisent par la prédominance du figuratif et une absence quasi totale de géométries abstraites. Les dessins illustrent la situation de chaos d’une genèse obscure et pléthorique d’espèces animales bizarres. Dans une palette de tonalités volontairement obscurcies et dépourvues de contrastes, les tisserandes font surgir des animaux fabuleux appelés » khurus « , sauvages et indomptables. Certains sont facilement reconnaissables tels les hiboux ou les crapauds. D’autres représentations sont imaginaires et semblent figurer une symbiose des espèces.
La plupart des communautés situées vers l’est, le nord et le sud-est de Sucre, pratiquent un même style de tissage connu sous le nom de tarabuco. De tous les vêtements tissés dans cette région, celui dont la technique est la plus complexe est peut-être » l’aqsu « , une sorte de cape portée par les femmes. Les dessins de l’aqsu tarabuco sont très différents de ceux de j’alqa. Leurs motifs sont tissés en bandes symétriques qui donnent l’impression d’un certain ordre. Leurs thèmes sont de deux natures : soit des éléments de type abstrait répétitifs, soit des icônes (animaux, êtres humains, objets quotidiens ou festifs). Les tarabucos reflètent, en miniature, toute une vision de la réalité. Les motifs sont tissés avec de la laine de mouton, teinte dans des couleurs vives, ce qui contraste avec le fond tissé en coton blanc. Ainsi, non seulement la couleur mais également la texture de la laine (qui fait apparaître les figures en relief) mettent en valeur chaque détail. Les tissages tarabucos ne jouent pas seulement sur les contrastes mais aussi sur les dégradés de couleurs. Ces changements de tonalité caractérisent surtout le poncho masculin qui comporte des grands espaces où la couleur se dégrade tout doucement.
Un espace vidéo permet de découvrir les différentes danses et cérémonies de la région (notamment le pujllay).
Vous avez la possibilité d’acheter de superbes textiles, des sacs en cuir, des portefeuilles et des céramiques, dans la boutique à l’entrée. Toutes les cartes de crédit sont acceptées.
Prix : Ouvert de 9h à midi et de 14h30 à 18h30 du lundi au vendredi et les samedis de 9h30 à midi et de 14h30 à 18h. Entrée : 22 Bs soit 3 euro/per. Photos interdites.
Adresse : Calle Arenales
Plaza de l’Obelisco
Caractéristiques : Cet édifice, occupé par un hôpital, est l’un des rares exemples subsistant de l’architecture civile de la Renaissance. L’hôpital fut fondé en 1544 et dédié à Santa Barbara. Le bâtiment se compose de trois nefs : la nef du côté droit disposait à l’époque de seize lits destinés aux Espagnols ; en face, la nef de gauche comportait quatorze lits destinés aux Indiens ; enfin, la nef centrale disposait de seize lits pour les métis, les mulâtres et les esclaves noirs. Santa Barbara a fait l’objet de nombreux remaniements, mais elle conserve encore son rez-de-chaussée de type Renaissance et, surtout, sa belle façade du XVIIe siècle. Le reste de la construction est de style néogothique et date de 1887. L’imposante façade de Santa Barbara ne manquera pas d’attirer votre attention. Elle marque la période de transition entre le style Renaissance et le style baroque. D’ailleurs, l’édifice eut une grande influence sur l’architecture locale et fut maintes fois imité.
Prix ; L’entrée est en principe libre.
Adresse : 212, Calle Calvo, esq. Avaroa
Caractéristiques : Conformément aux termes d’un écrit royal de 1636, le monastère des religieuses franciscaines de Santa Clara a été fondé grâce aux efforts de dame Maria de Zeballos. Le monastère occupe une grande partie de la zone centrale de la ville. Il comporte principalement un très beau cloître, de nombreuses cellules, quelques dépendances mais, surtout, une église d’une seule nef, prolongée par deux choeurs, le haut et le bas.
L’église, remaniée en 1920, montre une façade néoclassique, admirable par ses proportions et sa majesté. La simplification de la vie monacale due aux récentes réformes des conciles a entraîné l’adaptation successive des choeurs haut et bas pour les transformer en musée. Un musée riche des nombreuses oeuvres d’art accumulées dans le monastère depuis des centaines d’années (peintures et sculptures de Gasar Miguel de Berrios). Dans le choeur supérieur, vous pourrez admirer de nombreux tableaux des écoles de Charcas et de Cuzco, des meubles de style baroque, des sculptures en bois, des livres anciens du XVIe au XVIIIe siècle et des ornements sacrés.
Au fond de la salle de l’ancien choeur supérieur, au milieu du mur, une petite fenêtre donne sur l’intérieur de l’église. C’est la puerta del comulgatorio, en bois taillé polychrome de style baroque métis. C’est par là que les soeurs recevaient la communion.
Dans la salle en dessous, ne manquez surtout pas le superbe orgue du choeur. Cet instrument a été fait à Sucre, dans les ateliers du maître Pedro de Las Casas, entre juin et décembre 1664. Les portes extérieures s’ornent de peintures qui représentent le roi David et Santa Cecilia. Le soufflet, à pression manuelle, est en bois de cèdre et en plomb. L’ensemble date du XVIIe siècle.
Prix : Couvent ouvert de 10h à midi, le musée de 14h à 18h, du lundi au samedi. Entrée : 15 Bs soit 2 euro/per. Messes tous les jours à 7h30 et le samedi à 8h.
Adresse : 402, Calle San Alberto, esq. Potosí
Caractéristiques : Fondé en 1665, par la révérende Maria Josefa de Jesús, avec l’aide de religieuses venues de Lima et sous l’impulsion de l’archevêque Fray Gaspar de Villaroel, qui imposa des règles strictes de conditions de vie du couvent. A l’intérieur du couvent, on peut encore voir des peintures de Gumiel. « Couvent immense qui retrace la vie (difficile pour ne pas dire horrible) des jeunes filles « élues » pour y passer le reste de leurs vies. Il y a beaucoup d’oeuvres d’art mais il manque tout de même des « meubles » pour pouvoir se glisser davantage dans la peau de ces filles. Il y a des visites en français (mais il faut venir en avance car cela se fait par groupe). Pour prendre des photos, il faut payer en plus (1 ticket par appareil photo !) »
Adresse: Calle Junin
Caractéristiques : Fondée le 27 mars 1624, cette université est l’une des plus anciennes du pays. Elle eut une grande importance historique, car c’est dans ses salles de cours qu’est né l’esprit révolutionnaire des peuples américains. En effet, San Francisco Xavier était à l’époque le plus important centre d’enseignement de ce côté de l’Amérique. Des étudiants de tout le vice-royaume du Pérou se croisaient dans ses couloirs. On y était très ouvert à toutes les pensées politiques et philosophiques en provenance du vieux continent. C’est d’ailleurs la Révolution française qui fut à l’origine des premiers élans révolutionnaires.
Du point de vue architectural, San Francisco Xavier est un véritable joyau, avec des arcs de style dorique dans sa partie inférieure et ionique dans sa partie supérieure. Vous pourrez entrer dans le grand patio et admirer la fontaine qui se trouve au milieu ou bien vous asseoir un moment dans le corridor sous le beau plafond à caissons. En 1625, l’archevêque Cristobal Castilla y Zamora ordonna la construction de la principale salle de l’université, travail auquel participèrent des artistes métis. Le mobilier, dont le style imite celui du Cabildo Métropolitain de Rome, fut exécuté par l’artiste Sallestar. Nous vous conseillons de visiter la bibliothèque de la faculté de droit, connue comme archivo nacional et l’une des plus importantes de Bolivie (environ 70 000 volumes). Les premiers livres de la bibliothèque qui furent offerts par les jésuites, et des collections particulières s’y ajoutèrent par la suite. La bibliothèque occupe l’ancienne salle à manger du cloître des professeurs. On y trouve des dictionnaires en langues indigènes, des chroniques primitives, des bibliographies boliviennes, des registres de notaire, des lois et décrets, etc.
Dans l’édifice central de l’université, datant de 1926, on peut admirer le vitrail du salon Romero, réalisé par l’artiste Geüer
Prix : Gratuit Entrée libre
Chocolat
En cas
Très belle ville,architecture baroque très riche.On voit immédiatement que l’on est dans un autre pays. Une fille au couvent chez les nobles d’autrefois ,sans façon ,non merci!!
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