Sucre est la capitale constitutionnelle de la Bolivie, et abrite le siège de la Cour suprême. Sucre est devenue une ville universitaire importante et héberge de nombreux cabinets d’avocats et de notaires
Elle est également la capitale du département de Chuquisaca et le chef-lieu de la province d’Oropeza. Sa population s’élevait à 256 225 habitants en 2007.
Sucre jouit d’un climat ayant deux saisons. La saison des pluies allant du mois d’octobre au mois de mars, d’une saison sèche allant de mars à octobre.
C’est la « ville blanche », cœur symbolique de la nation et c’est aussi une ville post-coloniale typique.
Altitude 2750 m
Indicatif téléphonique : 4
La ville est fondée en 1538 par Pedro de Anzures, marquis de Campo Redondo, sous le nom Charcas en référence au peuple Charkas qui vivait dans cette région. Historiquement elle est connue sous le nom de Charcas, Cité Blanche, La Plata ou Chuquisaca. Au XVIIIe siècle, la ville prend le nom de La Plata pour sa localisation dans la « Cuenca del Plata », une des quatre têtes monarchiques de la couronne espagnole en Amérique du Sud, déterminée selon la géographie du bassin du río de la Plata actuellement en Argentine.
La même année, le roi Philippe II d’Espagne établit à La Plata la Audiencia de Charcas dont l’autorité s’étend sur une région comprenant ce qui est actuellement le Paraguay, le sud-est du Pérou, le nord du Chili, le nord de l’Argentine et une grande partie de la Bolivie. En 1609 un archevêché est fondé dans la ville. En 1624 est créée l’Université Saint-François-Xavier, qui serait la deuxième université créée en Amérique latine après celle de l’Université pontificale et royale Saint-Marc fondée à Lima en 1551.
Jusqu’au XVIIIe siècle, La Plata est le centre judiciaire, religieux et culturel de la région.
Le 25 Mais 1809, la ville qui s’appelait jusqu’à lors Charcas, fut le point de départ du soulèvement des boliviens pour obtenir l’indépendance. C’est à Charcas également que fut signée la proclamation de la République de Bolivie en 1825 dans la Casa de la Libertad (Maison de la Liberté).
En 1825, lorsque la ville devient la capitale de la Bolivie, elle est rebaptisée en l’honneur du maréchal Antonio José de Sucre, camarade d’armes du libérateur Simón Bolívar pour l’indépendance de la Bolivie, de la Colombie, de l’Équateur, du Pérou et du Venezuela.
Quand le prix des métaux chuta et que Potosi perdait de son importance économique, il fut décidé en 1898 de transférer le Gouvernement bolivien à La Paz. Perdant sa principale ressource après le déclin économique de Potosí, elle voit le siège du gouvernement bolivien transféré à La Paz à la suite d’une guerre civile perdue par les « conservateurs » sucrenses face aux « libéraux » paceños.
1948 : Tremblement de Terre qui détruisit une grande partie de la ville
La ville est aussi connue pour être la capitale du chocolat en Bolivie, rigolo pour une ville qui se nomme Sucre!
C’est la ville des vins les plus hauts du monde
C’est une ville où il est aisé de prendre des cours d’espagnol
C’est une ville d’avocats et de notaires
C’est une ville qui s’oppose volontiers à La Paz et à la politique d’Evo Morales
C’est une ville de Métis, les Chicas à la mode européenne qui prennent la place des Chollas en habits traditionnelles.
C’ est une ville étudiante : La première université bolivienne St François Xavier date de 1624 et c’est là que fut proclamée l’indépendance de la Bolivie en 1825
C’est la ville aux quatre noms : Initialement « Villa de La Plata », nom donné par son fondateur Pedro de Anzures, compagnon de Pizarro en raison des mines d’argent toutes proches qui amenèrent à la fameuse Real Audienca de Charcas. Elle devint Charcas du nom des Indiens autochtones. Elle fut ensuite appelée Chuquisaca (Pont d’argent) avant de prendre le nom de Sucre.
C’est la ville dominée par deux montagnes jumelles qualifiées d’amoureuses par l’écrivain uruguyen Eduardo Galeano: Sica Sica la plus haute (le mâle) et Churuquella la plus petite ou Hembra (le femelle)
Santé :
Institutio de Gastroenterologia Bolivan-Japones Adresse Avenida Japon
Un bon docteur sur Sucre : le docteur Gregory Marcelo Molina C. (Medecina familiar, tél. 72885012) parle anglais
Hospital Santa Barbara Calle Ayacucho angle Rene Moreno dans un ancien couvent
Dr Munoz ( recommandé par Petit Futé) 249 Calle Ayacucho
c. Représentation diplomatique
Consulat honoraire de France : Calle Dalence 383 casilla 116
Alliance Française : Calle Aniceto Arce 35 à 2 pas du Grand Hotel avec un bon resto « La Taverne »
d. Divers :
– Laverie Superlimp Adresse Calle Estudiantes 26 Rapide et efficace Prix 12 BS/ Kg o Lavanderia Lavaya située Calle Audiencia 81
– Supermercado SAS : Calle J J Perez 331 entre Colon et La Paz
– Poste ( Correos) Calle Junin angle Ayacucho en face de l’administration de l’université. Ouverte jusqu’à 20 h . DHL et Wester Union : Calle Espana 271 ou au Banco Union situé Calle Audiencia 76 à 50 m de la Plaza Mayor
– Police Touristique située Plazuela Zudanez
e. Informations tourisme :
– Joy Ride Bolvia : Adresse : 26, Calle Nicolas Ortiz.
Caractéristiques :
Différents services sont offerts aux touristes visitant Sucre, un restaurant, une auberge, une agence et une boîte de nuit (Joy Ride Café, Joy Ride Turismo, Joy Ride Hostel et Joy Ride Disco). Laura, ancienne guide du site de Cal Orcko, a lancé cette agence qui est devenue LA spécialiste des circuits en VTT et de multiples activités dans la région. Au programme, différentes balades de quelques heures à 2 jours, visites du village de Yotala, le cratère de Maragua, la ferme de Kantu Nujchu (où le maréchal Sucre s’est réfugié blessé lors de la guerre d’Indépendance) et le tour des sept cascades. L’auberge, quant à elle, est en plein centre-ville avec des chambres privées et des dortoirs. Wi-fi gratuit et rabais pour les différents services offerts par l’entreprise. Joy Ride Café est ouvert toute l’année avec une grande variété de plats nationaux et internationaux, wi-fi et cours de salsa gratuits tous les mardis et jeudis. Très populaire.
– Office du Tourisme : Adresse : Calle Estudiantes 35 . Caractéristiques : Tenu par des étudiants
– Kiosque d’information Place de la Libertad
– Casa de Turismo : Calle Audencia 81 www.casadeturismo.com.bo
C’est avant tout une boutique artisanale mais le directeur, Marco, parle français
– Rutas del Sur : Adresse : Av Hernando Siles 866 Caractéristiques : Guides francophones Grande connaissance du pays www.rutasdelsur-bolivia.com/
– Condor Trekkers : Calle Calvo 102 www.condortrekkers.org
– Turismo Sucre: Calle Avaroa esq. Audencia www.turismosucre.com
f. Spectacles et soirées :
– Origenes : Adresse : Espacio Cultural 473, Calle Azurduy, esq. Potosí Caractéristiques : Deux heures de spectacle au cours desquelles 17 danseurs présentent les diverses danses folkloriques boliviennes : c’est vraiment superbe et enrichissant. Le repas est de qualité. Une soirée à programmer sans faute sur votre agenda, si vous désirez en savoir plus sur la richesse culturelle du pays. Pas encore trop touristique, donc profitez-en !
Prix : Compter 25 euros par personnes pour le repas accompagné du spectacle (sans les boissons). Du mardi à jeudi de 20h30 à 22h30 et du vendredi au dimanche de 20h à 22h. Spectacle » Orígenes Bolivianos » les mardis, jeudis et samedis à partir de 20h et » Magia de Bolivia » les mercredis, vendredis et dimanches.
– Biblio Cafe Classique : Adresse : 30, Calle Nicolas Ortiz Caractéristiques : Ce bar-crêperie-café est une adresse essentiellement européenne. L’ambiance, animée par de la musique rock, est fort décontractée et le décor très original, avec des petites tables en bois. A l’origine, ce café faisait partie des bars allemands de la ville. Peu à peu, il s’est transformé en un coin plutôt francophone. On vous y propose de très bonnes crêpes, des salades, des plats et une carte de boissons alcoolisées bien fournie et d’excellents expressos. Prix : Restaurant, café, bar. Ouvert de 13h à minuit.
– Goblin Bar : Adresse : 246, Calle Grau Caractéristiques : Un nouveau bar qui mérite absolument une visite. Le Goblin brasse sa propre bière et propose des produits de qualité. On peut également y boire les traditionnels chuflay ou cuba libre, et grignoter un morceau (planches de fromage et de charcuterie). Deux salles sobrement mais joliment décorées et un balcon agréable à l’étage. Ambiance détendue.
g. Achats
– Chocolates Para Ti : Calle Arenales 9 à 2 pas de la Plaza Mayor.
C’est délicieux en réalité et ils ont tout un tas de saveurs rafraîchissantes (orange, quinoa, pêche, cacahuète, coco etc…). Ils ont deux boutiques en plein centre dont une qui fait plus salon de thé.
Prix : la tablette coûte 18 bolivianos, mais il y aussi des plus petites à 9,50.
– Sombreros Sucre à l’angle de Loa et Ravelo
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