J 31 SANTIAGO du CHILI 1er Épisode

ParJacques BONNAUD

J 31 SANTIAGO du CHILI 1er Épisode

Pour Marie Laure et Daniel, c’est la fin du premier mois de leur pérégrination et c’est le jour de la découverte de leur seconde capitale: Après Buenos Aires, voici Santiago du Chili

Il a fallu qu’ils quittent leur hôte à Rincagua

Marie a eu droit à une rose

Il a fallu rendre la voiture de location

Daniel a voulu la laver avec difficultés avant de se rendre compte qu’il y avait une station de lavage à l’aéroport, lieu de restitution. Le retour vers le centre-ville a été réalisé en uber

Il a fallu gagner l’hébergement: Appart Hôtel San Isidro réservé pour 3 nuits sur booking

Piscine extérieure vue du 22 ièm étage: Faut être précis dans le plongeon!
Piscine sur le toit!!! On ne se refuse rien

Mais c’est bien agréable!!!

Il a fallu aller au ravitaillement dans le quartier

DÉCOUVERTE DU STREET ART

On devrait s’apercevoir que ce mode d’expression s’est mondialisé. Il a permis un échange des cultures, une redynamisation de certaines villes, une universalisation d’un langage



Au cours du mois de mai 2018, Inti a peint un nouveau mur à Santiago du Chili, la capitale de son pays natal. En collaboration avec son compatriote Mono Gonzalez, le street artiste chilien a recouvert un mur surplombant la station de métro bien nommée Bellas Artes. Déjà investi en 2013 par Inti et ses Kusillos, ce mur se vêt une fois encore de son personnage fétiche. Ce clown issu des carnavals boliviens s’érige en symbole de liberté et d’impertinence, là où la société chilienne leur impose des limites.

Restant fidèle à son code couleur violet et or, faisant respectivement allusion au sacré et à la célébration, sa nouvelle fresque est agrémentée de feuilles ocres et vertes. Fruit de sa collaboration avec Mono Gonzalez, la végétation entourant le Kusillo enrichit la composition de couleurs qui détonnent dans le style d’Inti.

Sur les genoux du personnage central se trouve un agneau, symbole de pureté mais aussi de sacrifice. L’image de l’offrande est aussi représentée par le panier en osier, garni de fleurs et d’une bougie, tendu de la main par le Kusillo qui s’acquitte de la quête. Ces références au sacré sont accompagnées de plusieurs évocations aux vanités. Les munitions en bandoulière et le crâne font écho à la guerre et à la mort, tandis que le sigle du dollar sur le front du bambin fait un appel évident à l’argent. En les associant à la religion avec humour, Inti joue sur les paradoxes. Cette nouvelle fresque reprend donc le thème favori d’Inti : le sacré comme composante majeure de la culture sud-américaine.

VISITE DU CENTRE VILLE

Plaza de Armas :

Le tracé de la plaza de Armas date de 1541. C’est ici que Pedro de Valdivia fonda la ville de Santiago. À l’origine, l’armée y avait ses quartiers, d’où le nom. Autour de la place : la cathédrale, le palacio de la Real Audiencia abritant le Museo histórico nacional et, à côté, la Municipalidad. C’est le cœur de la ville, toujours animé avec ses marchands ambulants et ses cireurs de chaussures, agréable avec des îlots de verdure plantés de grands arbres et jets d’eau. La rénovation de la plaza de Armas entre 1998 et 2000 fut l’objet de diverses polémiques. Avant, les arbres et les bancs occupaient toute la place. Leur espace est maintenant limité à un carré central. Il y a également la statue du Liberator, Simon Bolivar. Comme pour le parvis de Notre-Dame en France, c’est à partir de la Plaza de Armas que sont mesurées les distances nationales. Sur la place, la statue équestre de Pedro de Valdivia fut offerte à la ville par la communauté hispanique à l’occasion du 150e anniversaire de l’indépendance du Chili. Au sud, le Portal Fernández Concha offre sous ses arches une multitude de petits restos chiliens, ainsi que des étals qui servent le completo, le hot-dog du cru, à bas prix.

Monument à Simon Bolivar
Pedro de Valdivia

La Cathédrale : Catedral Metropolitano

Son emplacement date de la fondation de la cité par Pedro de Valdivia en 1541. Les tremblements de terre qui dévastèrent la ville à plusieurs reprises détruisirent l’église. Celle que nous voyons actuellement fut commencée en 1745. L’architecte Joaquín Toesca modifia la façade en combinant les styles classique et baroque. Les deux tours datent de la fin du XIXsiècle. Sous l’autel, il y a une crypte où sont enterrés les évêques successifs

CERRO SANTA LUCIA

La colline (Cerro) Santa Lucia est une icône culturelle de la ville de Santiago. Situé au cœur du centre-ville de Santiago, bordée au sud par l’avenue Libertador Bernardo O’Higgins (plus communément connu sous le nom d’Alameda), à l’ouest de Santa Lucia, au nord de la rue Merced et à l’est de la rue Victoria Subercaseaux. Cette colline se trouve près de la station de métro Santa Lucia.
Une de ses principales attractions est le château d »Hidalgo, construit à l’époque coloniale et Santa Lucía offrent une variété d’artisanerie chilienne.
Le Chemin à la colline de Santa Lucia est une des plus belles promenades de la ville, car il vous permet de vous rapprocher de la nature tout en étant dans le centre de Santiago. Cette colline offre à son sommet une vue fascinante de la capitale.

Avant l’arrivée des espagnols, la colline se nomme Huelén, ce qui signifie en Mapuche douleur, mélancolie ou tristesse. Son nom actuel vient du saint du jour où Pedro de Valdivia prit la colline le 13 décembre, le jour de la sainte Lucie.                                               Quand les conquistadores arrivent dans la vallée de la rivière Mapocho, ils utilisent cette colline comme un point de surveillance des peuples autochtones. Durant la Reconquista (1814-1817), le général Casimiro Marcó del Pont (dernier gouverneur espagnol de la Capitainerie générale du Chili) y fait construire deux batteries de défense : la Marcó et la Castillo Hidalgo en 1820.                                                                                                        Au XIXe siècle la colline connaît de grandes transformations dues aux divers plans urbains. Pour célébrer le centième anniversaire de l’indépendance en 1910, la colline fait l’objet de nombreux travaux comme la création de chemins, de places, de fontaines, d’une plateforme édifiée au sommet, et surtout un reboisement. Elle devient alors un parc. Benjamín Vicuña Mackenna dirigea les travaux.                                                          

Au début du XXIe siècle ont lieu d’autres aménagements : remplacement du système d’éclairage public et installation de restaurants. Traditionnellement, des coups de canon au sommet de la colline annonçaient la mi-journée. Cependant la pollution sonore engendrée a obligé à faire cesser ces tirs.                                                                                     

Sur la colline se trouve un monument de deux mètres de long, fait en pierre, avec un extrait du texte que Pedro de Valdivia envoya à Charles Quint, le quatre septembre 1545, où il décrit les richesses du pays conquis.

Elle culmine à 630 mètres d’altitude et possède une hauteur de 70 mètres. Sa superficie totale est de 65 300m². Cette colline est la cheminée d’un volcan qui sévissait voilà 15 million d’années et elle offre une superbe vue sur le centre ville. C’est ce que j’appelle un parc vertical.

LE PALAIS DE LA MONEDA

Le Palacio de La Moneda (« Palais de la Monnaie » en espagnol) ou simplement La Moneda (« La monnaie »), à Santiago, est le siège de la présidence du Chili et est l’un des bâtiments les plus remarquables jamais construit par les espagnols dans leurs colonies en Amérique latine.

Le palais de la Monnaie, utilisé à son origine comme hôtel des finances, où l’on frappait des insignes sur les pièces a été dessiné par l’architecte italien Joaquín Toesca. Sa construction débuta en 1784 et il fut inauguré en 1805.

En juin 1845, sous la présidence de Manuel Bulnes, il devint le siège du gouvernement et la résidence du président de la République, meublée comme un palais français du XVIIIe siècle. En 1930, fut aménagée une place face à la façade nord du palais, la Place de la Constitution (Plaza de la Constitución). Plus récemment, en janvier 2006, fut inaugurée la Place de la Citoyenneté (Plaza de la Ciudadanía, anciennement Plaza de la Libertad) qui recouvre désormais un centre culturel. Ces travaux entrent dans le cadre de la célébration du bicentenaire du Chili qui prend fin le 10 septembre 2010.

La Moneda fut partiellement détruite par les bombardements du coup d’État du 11 septembre 1973 au Chili dirigé par Augusto Pinochet. C’est dans ses murs que Salvador Allende, alors président, se suicide.

Elle fut restaurée et réhabilitée le 11 mars 1981. L’ancien président de la République, Ricardo Lagos a décidé d’ouvrir La Moneda au public. Il est possible, pendant certaines heures de la journée, de se promener au travers du palais.

En 2001, le président Ricardo Lagos a fait rénover la façade de La Moneda ; des restes de balles qui avaient été tirées le 11 septembre 1973 lors du coup d’État ont été retrouvés. La Moneda a été rénovée en blanc.

Actuellement, La Moneda est le siège de la présidence de la République et de trois ministères : Intérieur, Secrétariat général de la Présidence et Secrétariat général du Gouvernement.

En 2010, une nouvelle place fut inaugurée à côté du palais : la Plaza de la Ciudadanía. C’est sous cette place que se cache le centre culturel le plus important du Chili : le Centro Cultural de La Moneda. Ce lieu futuriste est accessible grâce à des passerelles menant à un atrium baigné de lumière naturelle grâce à un toit en verre. En plus de l’exposition permanente, deux salles accueillent des expositions temporaires. Le centre expose principalement les œuvres d’artistes et de photographes latino-américains. L’exposition permanente présente des objets d’art et artefacts chiliens historiques tels que des vêtements et des bijoux. Le centre abrite également une salle de cinéma, une bibliothèque, un centre pédagogique et un café. L’entrée est gratuite du lundi au vendredi matin.Visite expositions : 5000 Peso soit 7 euro/per

Prix : 4 visites guidées par jour, sur réservation par mail.

N.B : Relève de la garde tous les 2 jours à 10 h ou 11h  du matin


IGLESIA DE SAN FRANCISCO

L’histoire de ce monument national remonte à l’arrivée des Franciscains à Santiago, en 1525. En 1554, les terrains leur furent donnés, et ils y construisirent le premier édifice religieux en 1575. Le bâtiment en adobe ayant été détruit en 1583 par un tremblement de terre, une nouvelle église fut bâtie en 1613 grâce à l’appui du roi Philippe II d’Espagne. A la fin du XVIIIsiècle, à la nef unique de l’église vinrent s’ajouter les nefs latérales, séparées par des arcs romans, ce qui modifia l’ancien plan cruciforme. Au XIXsiècle, une tour fut élevée sur des plans de l’architecte chilien Fermín Vivaceta. Visible sur l’autel principal, la Virgen del Socorro a une grande valeur historique puisqu’elle a été apportée au Chili par Pedro de Valdivia.


MUSEO HISTORICO NACIONAL

Adresse : Plaza de Armas

Caractéristiques : Ce monument, construit entre 1804 et 1807 par Juan Goycolea, était celui de l’Audience royale. C’est dans cet édifice de style néoclassique flanqué d’éléments toscans que le premier Congrès national tenait ses sessions. Le musée occupe les deux premiers étages du bâtiment. Il est assez bien réalisé, du moins sur les thèmes qu’il éclaire. Certaines parties de l’histoire nationale semblent en effet occultées, comme le massacre des peuples de la Terre de Feu et de Patagonie. L’exposition s’achève sur les lunettes brisées de Salvador Allende

Prix : Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h. Entrée : 600 $ pour les adultes. Gratuit le dimanche.

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ET TOUJOURS LES « BOMBEROS » SI CHERS A MARIE LAURE

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