500 Km de Santiago par RN 5
Concepción est une ville du centre-sud du Chili, capitale de la province homonyme et de la Región del Biobío (région VIII). Son nom fait référence à l’immaculée conception.
La conurbation de Grand Concepción à laquelle elle appartient constitue la deuxième agglomération du pays après celle de la capitale Santiago, en termes économique et de population.
Concepción ne jouit pas des faveurs du tourisme international, qui file droit au sud vers les immensités patagonnes. Toutefois, la ville offre une ambiance estudiantine vivifiante et festive, une fresque célèbre et une histoire mouvementée, l’une des plus riches du pays : à mettre en contraste sans doute avec la situation sociale actuelle, la Région VIII étant la plus pauvre du Chili. De très beaux petits villages de pêcheurs traditionnels s’égrènent le long de la côte, et les amateurs peuvent se pencher sur les mines de charbon qui firent la grandeur puis la décadence de la région.
Concepción est fondée par Pedro de Valdivia le 5 octobre 1550, à l’emplacement actuel de la ville de Penco (à l’est de la baie de Concepción) d’où le gentilé de Penquista donné aux habitants de la ville de Concepción. Deux ans plus tard, elle est reconnue comme ville par décret royal. Durant les XVIIe et XVIIIe siècles, elle est dotée d’une audiencia (tribunal de plus haut rang de l’Espagne coloniale).
Plusieurs séismes endommagèrent Penco aux XVIe et XVIIe siècles. Plus tard, le 25 mai 1751, un autre séisme accompagné d’un tsunami détruisent la ville ; il est alors décidé de la reconstruire dans la vallée de la Mocha, au-delà de la zone marécageuse située au fond de la baie de Concepción.
Le moment fort de l’histoire de Concepción fut sans doute le discours de O’Higgins : » Le 1er janvier 1818, en tant qu’organe de la volonté nationale, je déclarais solennellement l’indépendance du Chili, dans la ville de Concepción. «
Avant la conquête et la tentative d’incursion inca en 1460, le territoire était occupé par les Picunche et les Huilliche (regroupés sous le nom Mapuche). La lutte interminable entre les Espagnols et les Mapuche explique la quantité impressionnante de soldats et de capitaines venus en Araucanie, population qui est à l’origine de ce qui est connu à Concepción comme » l’aristocratie militaire penquiste « .
Les premières expéditions espagnoles dans la zone de l’actuelle Concepción et du Bío-Bío furent menées dès 1544 par le capitaine Juan Bautista Pastene à bord du San Pedro. Au nom du roi, il prit possession de la provincia de l’Araucanie mais sans jamais mettre pied à terre.
Très vite, la progression vers le sud et une véritable colonisation des terres devinrent l’obsession de Pedro de Valdivia. Lors de sa première expédition en 1546, il arriva sur les berges du Bío-Bío mais subit une première attaque des indigènes à Quilacura, ce qui l’obligea à plier bagage. D’après le lieutenant Marmolejo, les Mapuche auraient été plus de 80 000. En 1550, Valdivia affréta une seconde expédition, comportant plus de 200 soldats ainsi qu’un contingent d’autochtones. Il reposa ses troupes dans la vallée de l’Andalien (site de l’actuelle Concepción) le 22 février mais, la nuit même, il fut attaqué par une formidable armée indigène. Le 25, il conduisit ses troupes au bord de la mer, espérant l’arrivée de renforts de Valparaíso. Ce lieu magnifique, appelé Pegnco (ou Penco) par les indigènes (pen : » je trouve » et co : » de l’eau « ), abondait en poissons et en fruits de mer. Le 3 mars, il ordonna la construction de baraques et de bodegas, puis, le 5 octobre 1550, décréta officiellement la fondation de la ville de Concepción del Nuevo Extremo. Après la mort du conquistador, la défaite de son successeur, le gouverneur Francisco de Villagra, à Mariguentes devant l’armée de Lautaro le 23 février 1554, s’accompagna de la prise de la ville et de sa mise à sac par les Mapuche. Le gouverneur ordonna alors son évacuation, quand Caupolicán la détruisit presque entièrement. L’Audience de Lima ordonna son repeuplement le 24 novembre 1555, mais les indigènes la détruisirent vingt jours plus tard. Entreprise par le nouveau gouverneur Hurtado de Mendoza, la troisième reconstruction ne s’effectua que deux ans plus tard, précédée par celle d’un fort (à cette époque, dans les troupes espagnoles se détache la présence de Alonso de Ercilla).
En février 1564, Concepción fut à nouveau assiégée par les Mapuche, que les renforts maritimes dispersèrent en avril. Suivit une période d’accalmie pendant laquelle la ville devint le siège des gouverneurs de la Royale Audience chilienne. Mais les indigènes reprirent le combat, et leur grand soulèvement de 1599 coûta la vie au gouverneur Oñez de Loyola et se solda par l’incendie de nombreuses fortifications espagnoles. Le 20 février 1655, ils assiégèrent la ville et la saccagèrent de nouveau. Le conseil municipal et les voisins penquistes déposèrent alors le gouverneur général et élurent un remplaçant, fait exceptionnel dans l’histoire coloniale espagnole.
Au cours du XVIIIe siècle, le bellicisme mapuche se calma et le gouverneur Ambrosio O’Higgins parvint même à organiser une rencontre avec les principaux caciques de la région (ils seront près de 161) à Negrete, le 27 février 1793, arrivant à quelques accords de paix et d’échanges commerciaux. Ce siècle fut également marqué par la création de l’Université pencopolitana, qui fut détruite par le tremblement de terre de 1751. En effet, aux soulèvements mapuche s’ajoutèrent, à trois reprises, ceux de la terre et de la mer (raz-de-marée). Les Espagnols décidèrent alors de quitter ce lieu trop hostile et de s’installer cette même année 1751 dans la vallée de la Mocha. Mais ils n’échappèrent pas non plus aux effets dévastateurs du tremblement de terre et raz-de-marée de 1835, surnommé » La Ruina « . Entre-temps, le Chili était devenu indépendant et Concepción y était pour beaucoup. La capitale penquiste, avec son port de Talcahuano, était ouverte sur la mer et accueillait les vents révolutionnaires qui soufflaient depuis la France et les Etats-Unis. C’est ici que se forma le premier club révolutionnaire du Chili et que de grands penseurs progressistes commencèrent à diffuser leurs idées : O’Higgins père et fils, Martinez de Rosas et sa femme María de Las Nieves Urrutia, José Antonio Prieto Vial, Joaquín Prieto son frère mais aussi Ramón Freire ou Manuel Bulnes.
C’est Concepción qui subit sans doute le plus grand nombre d’assauts pendant la guerre d’Indépendance : une première expédition espagnole en mars 1813, une seconde en janvier 1814, puis celle de Mariano Osorio le 13 août 1814, qui se termina à Rancagua par la défaite des indépendantistes chiliens et le début de la reconquête. La quatrième expédition fut menée par ce même Osorio alors que l’indépendance avait déjà été proclamée. Il fut battu à Maipu, en avril 1818. Pendant la dernière expédition espagnole, l’amiral chilien Blanco Encalada captura la corvette espagnole María Isabel, en octobre 1818. L’indépendance officiellement acquise, Concepción dut également faire face, vers 1820, aux derniers assauts des royalistes les plus durs, au cours d’une guerre qui fut connue comme » la guerre à mort « .
La République chilienne proclamée, Concepción garda son rôle politique prépondérant et n’accepta aucun gouvernement élu sans sa participation ni d’accords adoptés sans son consentement. La ville fut célèbre entre 1822 et 1829 pour ses fameuses joutes penquistes où se jouait le sort de la patrie.
L’ultime participation pencopolitana (surnom donné à l’activisme politique des habitants de la ville) aura lieu en 1851, quand le général María de La Cruz se présenta aux élections contre le candidat officiel du gouvernement, Manuel Montt, beaucoup plus centralisateur et conservateur. Ce dernier ayant obtenu la majorité par les urnes, le général de La Cruz se souleva et la révolution de 1851 trouva son dénouement à Loncomilla, avec la défaite d’un général qui symbolisait aussi la défaite de Concepción devant Santiago. Aussitôt des mesures politiques furent prises visant à museler toute velléité de contestation politique de la part de Concepción, dont la région administrative fut limitée au seul périmètre de la ville afin de circonscrire son influence. Concepción se replia alors sur elle-même et prépara son développement urbain. La place principale et sa statue devinrent les symboles de la ville : au milieu de superbes jardins, la colonne centrale supporte une Cérès, déesse de l’Agriculture, entourée de sirènes qui soufflent de l’eau par des escargots de mer-trompettes.
L’essor commercial de la ville fut à cette époque fantastique grâce aux richesses charbonnières de Lota, Coronel et Lirquén, aux fabriques de faïences et d’étoffe de Concepción et Tomé, et aux nouvelles provinces riches en blé rendues exploitables par la pacification de l’Araucanie. Le revers de la médaille fut la croissance démographique énorme de la ville s’accompagnant d’insécurité sociale, de maladies, de pauvreté, autant d’éléments qui furent à l’origine de nombreuses grèves et firent de la région un foyer d’agitation sociale. Dans les années 1970, la plupart des intellectuels locaux soutenaient Allende, et Pinochet s’en souvint par la suite…
La nature ne fut pas magnanime pour cette grande cité : des tremblements de terre la détruisirent en 1939 (15 000 maisons en ruines), 1960 et 2010 (nombreux dégâts et scènes de pillages dans les jours qui suivirent).
Le tremblement de terre massif qui a frappé près de Maule au Chili, a déplacé la ville entière de Concepcion au moins 10 pieds à l’ouest, soit 3 m, selon les révélations des experts.
Toutefois Concepción, surnommée » la porte du Sud « , est devenue une cité relativement prospère et industrieuse. Avec ses 215 000 habitants (recensement 2012), c’est la plus grande ville du pays au sud de Santiago.
La présence d’une Alliance française à Concepción n’est pas un hasard. Elle trouve ses fort lointaines raisons dans les liens de parenté unissant Louis XIV et son neveu, Philippe V d’Espagne. Le roi espagnol autorisa les Français à commercer avec l’Amérique latine, et Louis XIV donna à Saint-Malo l’exclusivité de ce commerce. Les marins français abordaient à Concepción, alors située dans la baie de Pengo, puis, du fait de la destruction de la ville par le tremblement de terre de 1751, ils durent accoster dans la rade de Talcagueño où, peu à peu, se forma une véritable colonie française composée de marins tombés sous le charme de quelques Chiliennes et restés à terre. Ainsi, l’actuelle ville de Talcahuano a une origine bien différente des autres villes chiliennes : elle est le fruit de quelques Français qui y ont jeté l’ancre pour toujours.
Prenant prétexte de l’alliance franco-espagnole, ces Français désobéissaient aux lois locales espagnoles et se livraient à la contrebande, avec l’accord tacite des fonctionnaires. C’est ainsi que débarquèrent au Chili de nombreux Français attirés par les affaires. Marins, commerçants, industriels s’installèrent à Talcahuano mais aussi à La Serena, Coquimbo ou bien Valparaíso. Il y eut tant de navires français que les prix chutèrent. Les navires furent obligés de se mettre en quarantaine jusqu’à ce que la demande dépasse l’offre, ce qui condamnait les marins à une paresse quasi totale et créait de nouveaux pauvres. Un Français, Le Gentil, écrivait à ce propos : » La première chose que faisaient nos compatriotes était de nous féliciter ironiquement d’avoir augmenté le nombre de desgraciados ; les autres nous maudissaient comme cause de la faillite de leurs négoces. » Concepción reçut par la suite, en 1710, la visite du franciscain Louis Feuillé qui, à son arrivée sur la plage, fut frappé par les buzos de resuellos (littéralement, » combinaison de souffle « ), ancêtres des équipements de nos actuels hommes-grenouilles.
Amédée François Férier relatait son arrivée en 1712 dans la rade de Talcahuano en ces termes suggestifs : » Après avoir passé l’île Sainte-Marie, nous tardâmes peu à voir les seins du Bío-Bío, éloignés à une dizaine de lieues au nord-ouest. Ce sont deux montagnes contiguës, de hauteur et de périmètre quasiment uniformes, comme deux mamelles, si facilement reconnaissables qu’il est impossible de se tromper [… ] « .
C’est une tout autre aventure qui attendait le médecin Denis Rocuet, parti aux Indes en 1750. Attaqué par des corsaires anglais, il resta prisonnier des cachots irlandais pendant un an et demi. Echangé contre un autre prisonnier, il put poursuivre son voyage et s’installer à Concepción, devenant le professeur de français de nombreux personnages illustres, dont Ambrosio O’Higgins, intendant de Concepción. Mais c’est surtout pour avoir réalisé l’une des premières autopsies de l’histoire de la médecine chilienne qu’il se rendit célèbre. Celle-ci se fit dans une atmosphère pour le moins étonnante puisqu’elle visait à faire taire une rumeur qui circulait dans le fort espagnol et selon laquelle un des soldats aurait trouvé la mort pour avoir été engrossé. Les résultats de l’autopsie révélèrent que l’intestin du soldat avait été gangrené, ce qui provoqua le gonflement tapageur. Le médecin put ainsi rétablir l’honneur de l’escadron qui subissait les quolibets de la ville.
Concepción reçut également la visite de Charles Marie de La Condamine en 1735, celle de Bougainville en 1777, et celle du comte de La Pérouse, à bord de l’Astrolabe et de la Zélée. Et les Français continuèrent, semble-t-il, à être aussi bien accueillis puisque La Pérouse eut l’occasion de noter, sans doute ravi : » il n’y avait plus de place sur mon navire pour ranger tous les plateaux chargés de sucreries que nous envoyèrent les Penquistes « .
Cathédrale de la Santisima
Adresse:Caupolicán 455
Caractéristiques:Construite entre 1940 et 1950, cette cathédrale gothique est dotée de nombreux vitraux. Sur l’autel latéral trône une image en bois de l’Immaculée Concepción, datant du XIXe siècle. Le Pape Jean Paul II a fait un voyage au Chili et est passé à Concepcion en 1987
Prix:Gratuit
Talcahuano et sa presqu’île
Ce sera une balade de 2 H pour Marie Laure et Daniel dans ce « petit coin de paradis perdu »
La Plaza de Dinosaurios
Petits souvenirs pour Rosie
Marie, tu ne devrais pas jouer avec ces animaus. Rentre à la maison et mange ton ceviche et tu grandiras!
Université de Concepcion
Adresse:Derrière la Casa de Arte
Caractéristiques:Cette université vit le jour grâce à l’initiative d’intellectuels tels que Garmendia ou Gonzalez qui, en 1917, formèrent un comité pro-université et hôpital-clinique regroupant près de 23 personnes. Leur demande fut entendue et l’inauguration de l’université eut lieu en 1919. Depuis, elle n’a cessé de grandir et est devenue l’une des plus importantes du pays. Ses deux bâtiments majeurs sont la Bibliothèque centrale, l’une des plus riches du Chili, et la Pinacothèque. L’université comporte une vaste esplanade, des pelouses parsemées par endroits d’une statue et une tour-horloge qui en est le symbole. L’activité intellectuelle y est intense et elle édite une revue culturelle Atenea.
Pinacoteca Casa del Arte
Adresse:A l’angle de Paicavi et de Chacabuco
En face de la plaza Perú
Caractéristiques:Cette pinacothèque offre le meilleur panorama de l’histoire de la peinture chilienne. Sa collection comporte des toiles de près de 400 peintres chiliens et couvre toute l’histoire récente du Chili : la période coloniale (la plupart des auteurs sont anonymes), le début du XIXe siècle (avec José Gil de Castro, Mauricio Rugendas ou encore Ernesto Charton, considérés comme les initiateurs de la peinture nationale chilienne), les précurseurs de la peinture paysagiste (dont Ramirez Rosales ou Antonio Smith) et la période de maturité de la peinture chilienne et dont les représentants sont Agustín Raya, avec sa superbe Niña del Cántaro, ou encore Subercaseaux ou Pedro Lira. Une grande place est également faite aux mouvements picturaux de notre siècle, un domaine dans lequel ce musée est peut-être le plus riche du Chili : génération du 13, mouvement Montparnasse, génération du 28 et du 40. Des expositions temporaires permettent de mieux connaître des artistes chiliens d’aujourd’hui, comme Benjamin Lira.
Presencia de América Latina. Une immense fresque murale se trouve dans le hall d’accès de la Casa del Arte de l’université, et couvre une superficie de 250 m². Elle est entièrement réalisée en acrylique spécial (acrylatos mejicanos), matériau qui résiste parfaitement aux épreuves du temps puisque le mural n’a jamais dû être restauré. Le tremblement de terre de 1960 – qui dévasta le sud du Chili et ses villes les plus importantes, comme Valdivia, Puerto Montt, Chillán ou Concepción – fut à l’origine d’un vaste élan de solidarité de l’ensemble du continent sud-américain, notamment de la part du Mexique qui offrit de nombreuses écoles au Chili. L’université de Concepción ainsi que le mural qui l’orne sont sans doute les plus beaux symboles de la solidarité mexicaine. Le gouvernement mexicain décida en cette occasion d’organiser un concours en l’honneur du muraliste Clemente Orozco, dont le gagnant réaliserait la fresque de l’université de Concepción. Jorge Gonzales Camarena remporta le prix et, aidé de ces trois compagnons mexicains ainsi que de deux Chiliens (Eugenio Brito et Albino Etchegarria), il consacra près de cinq mois à la réalisation de cette oeuvre grandiose.
Le mural, qui illustre les origines du peuple sud-américain, se devait être une allégorie de l’histoire tourmentée de ce continent, continent si souvent relégué au second rang, dépecé, pillé et incompris, mais dont personne n’a pu éteindre le souffle créatif ni le magnétisme poétique. Ce fut donc Presencia de América Latina (Présence de l’Amérique latine) symbolisant l’unité culturelle qui transcende ses peuples.
Une lecture attentive de ce mural permet d’en découvrir les richesses et messages. Cette lecture se fait d’ailleurs à l’envers, de droite à gauche, car l’auteur a voulu respecter l’orientation géographique du continent, plaçant le Chili au sud (à droite) et México au nord (à gauche).
Une petite brochure doit vous être remise à l’entrée, détaillant cette fresque grandiose. Les vers inscrits sur la frise située au-dessus du mural sont signés de Pablo Neruda.
Prix:Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 18h, le samedi de 11h à 17h et le dimanche de 11h à 14h. Entrée gratuite.
Galeria de la Historia
Adresse:Hospicio 25
A l’angle de Lincoyan et Victor Lamas, Parque Ecuador
Caractéristiques:Cette galerie expose des armes et des céramiques mapuche ainsi que des dioramas très intéressants de Roberto Guterriez (surnommé Zerreitug, son anagramme) qui retracent l’histoire de la région et de la ville. Après cela, vous aurez bien mérité une petite balade à l’ombre des arbres du parc Ecuador.
Prix:Ouvert le lundi de 15h à 18h30, du mardi au vendredi de 10h à 13h30 et de 15h à 18h30, le samedi et le dimanche de 10h à 14h et de 15h à 19h. Entrée gratuite.
Les Plages:
En général, les plages situées près de Concepción ne sont pas sablonneuses et sont balayées par des vents forts, d’où de hautes vagues qui les rendent assez dangereuses. Néanmoins, certaines d’entre elles ne présentent pas ces inconvénients et sont même équipées de douches. Il s’agit de Playa Blanca, El Morro et Dichato. Vous n’êtes pas les seuls à le savoir et le problème sera bien sûr la foule en été. Pour les agoraphobes, il existe des plages intermédiaires, presque sans infrastructures : Cocholgüe (petit restaurant), Playa Llio ou Cokura et Chivilingo (plages de sable). Mais vous ne serez jamais à l’abri d’un coup de vent.
Casa San Valentin
Adresse:
132 Francisco de Quiñones, Concepcion, Región del Bío Bío, Chili, 01 57 32 46 88
Commentaires de Marie Laure: « Rustique mais chouette Jardin agréable. Calme en dehors des chiens »
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