FICHE PRATIQUE EQUATEUR

ParJacques BONNAUD

FICHE PRATIQUE EQUATEUR

I. Argent :

a. La Monnaie :sucre-equateur-19

Le dollar américain (qui a remplacé le sucre en septembre 2000).
1 euro = 1,09 Dollar    1 Dollar = 0,91 euro
La Banque centrale équatorienne frappe des pièces de 1, 5, 10, 25 et 50 cents, mais on peut aussi utiliser les pièces américaines. Les billets, eux, viennent des États-Unis. Beaucoup de faux dollars circulent dans le pays. Ne changez votre argent que dans les casas de cambio.

b. Quelques exemples de prix :

Bière : 1,2 euro. Bouteille d’eau : 0,5 euro. Poulet : 6 euro. Lait : 1 euro  Globalement les prix sont à- 35°/° par rapport à la France

c. Change :

Il n’est pas si facile de changer des devises (même les euros) en Équateur, tout simplement parce que peu de banques font le change, et parce que les bureaux de change sont plutôt rares, du moins – en dehors des aéroports (où le taux peut être médiocre) et des grandes villes.
On vous conseille de partir avec des dollars américains, en prenant soin de demander des petites coupures (max 20 US$), car les billets de 50 et 100 US$ sont très difficiles à écouler (en raison des faux qui circulent, mais aussi parce que les commerçants n’ont jamais assez de monnaie).

d. Cartes bancaires.

On trouve dans toutes les villes des distributeurs acceptant les cartes internationales (MasterCard, Visa, American Express, Diner’s Club, Maestro ou Cirrus). Certaines banques locales ajoutent leur propre commission (1-2 US$), d’autres non.
Quoi qu’il en soit, prévoyez une commission pour tout retrait en dehors de la communauté européenne, généralement d’environ 3 % (variable selon les banques). Veillez aussi à retirer de l’argent en journée et dans un endroit fréquenté ou (mieux !) à utiliser les distributeurs d’une agence bancaire pendant les heures ouvrables.
Problèmes de retrait : attention, certains voyageurs rencontrent des difficultés pour effectuer des retraits d’argent, soit parce que les banques plafonnent les montants disponibles en fonction de leurs réserves en espèces (il y a parfois des pénuries le week-end et les jours de paie !), soit (le plus courant)… pour une raison obscure. La première chose à faire, si vous essuyez un refus, est donc de demander une somme inférieure. Il faut aussi parfois insérer puis retirer rapidement sa carte pour obtenir l’argent demandé. Si cela ne fonctionne toujours pas, essayez un autre distributeur.

e. DAB :

On trouve des distributeurs un peu partout, délivrant directement des dollars. Mais veillez quand même à emporter une réserve de dollars (voire d’euros) en liquide, par sécurité, au cas où vous rencontreriez des problèmes avec votre carte de paiement, ce qui, hélas, arrive parfois

II. Sécurité 

•  Ne pas se déplacer en arborant des bijoux ou autres objets de valeur, ne pas manipuler de fortes sommes d’argent en public, ne pas conserver son argent ni ses papiers dans une poche extérieure, etc. Si possible laisser son passeport dans le coffre de l’hôtel. Et se promener avec des photocopies.
•  Les voyages sont formellement déconseillés dans la région frontalière avec la Colombie de la province d’Esmeraldas ainsi qu’à l’Est de Nueva Loja (province de Sucumbios), dans la région amazonienne, en particulier dans le parc national de Cuyabeno, en raison de la présence de groupes armés.
•  Une attitude prudente est conseillée sur les routes. Il est préférable d’éviter de circuler la nuit.
•  Sur place, le choix d’une agence de voyage et/ou d’un guide devra faire l’objet d’une prise de renseignements préalable
•  Pour les déplacements, l’utilisation de taxis et de bus sécurisés, repérables par des autocollants sur les côtés et le pare-brise du véhicule, est fortement recommandée ; ces moyens de transports, équipés de caméras et de GPS, permettent aux autorités locales d’intervenir très rapidement en cas de problème.
•  L’agression dite « Saca Pinta » consiste à attaquer à la sortie d’une banque un touriste venant d’effectuer un retrait. Les malfaiteurs sont prévenus par un complice pouvant être un employé de la banque ou un client faisant la queue. En cas d’agression à main armée, il est absolument recommandé de ne pas tenter de résister. Il est donc déconseillé de retirer de fortes sommes d’argent au DAB ou même aux guichets des banques. Préférer les retraits plus fréquents et moins importants.
Partout et notamment dans les zones rurales éloignées, il convient de s’assurer de leur accord préalable avant de photographier des adultes ou des enfants indigènes. On peut s’attendre, dans certains cas, à une modeste demande d’argent en retour. Rester attentif, en particulier les fins de semaine, où de nombreuses personnes peuvent se retrouver sous l’emprise de l’alcool.

III. Horaire

Décalage Horaire/France : – 7 heures en été et – 6 heures en hiver.                                                                                                                                   

H+1 /Pérou

IV. Fêtes 

Fête nationale: le 10 Août
Semaine Pascale : Semana Santa
1/5 : Fête du Travail
Mai/Juin : Fête du Gran Poder à La Paz et Corpus Christi

V. Postes 

On trouve des bureaux de poste dans chaque ville, avec des succursales dans différents quartiers à Quito et Guayaquil. Ils sont généralement ouverts du lundi au vendredi de 8h à 17h ou 18h et le samedi matin (horaires variables).
– Le service de poste reste moyennement fiable en Équateur, et il n’est pas rare que des enveloppes ou paquets s’égarent. Il faut compter minimum 8-10 jours ouvrables pour que le courrier atteigne son destinataire en Europe. Pour accélérer les choses, mieux vaut le poster dans les grandes villes.
– Un timbre pour une carte postale (moins de 20 g) vers l’Europe coûte une fortune : 3 US$ ! Laissez votre courrier au guichet des postes et vérifiez qu’il est bien oblitéré devant vous.
– Pour les envois de colis, il faut se présenter au bureau de poste avec le paquet ouvert. Le contenu est vérifié par un officiel de la poste et fermé sous vos yeux.

VI. Téléphone et Communication 

a. Indicatif téléphonique : + 593
Tous les téléphones fixes équatoriens comportent 7 chiffres. Les N° portables en comptent 10 avec le 0 initial

b. Pour appeler la France depuis l’Equateur : 0033 (ou +33 depuis un portable) + N° du correspondant à 9 chiffres sans le 0 initial

c. Pour appeler l’Equateur depuis la France : 00 (code d’accès à l’international)-593 (ou +593 depuis portable) puis indicatif de la ville sans le 0 initial, puis le N° du correspondant ( 7 chiffres si c’est un fixe, 9 chiffres si c’est un portable sans le 0 initial)

d. Communications inter urbaines entre les villes d’Equateur : on ne compose l’indicatif régional que si celui-ci diffère de l’endroit duquel on appelle. Pas d’indicatif régional à composer pour appeler un portable. 0 puis code de la ville puis N° de téléphone à 7 chiffres. Pour appeler un mobile : 0 puis N° du correspondant.
A noter qu’un 2 a récemment été ajouté devant tous les numéros de téléphone équatoriens non cellulaires. Si un N° ne comporte que 6 chiffres, il s’agit sûrement d’un N° ancien et il faudra essayeer an rajoutant un 2 devant !

e. Accès Internet
Très répandu dans les villes. Cybercafés. Débit un peu aléatoire.
f. Indicatifs régionaux.  • Ambata : 2 • Cuenca : 7 • Esmeraldas : 2 • Guayaquil : 4 • Ibarra : 3 • Loja : 4 • Machala : 4 • Quevedo : 4 • Quito : 2 • Salinas : 4 • Santo Domingo : 2 • Tulcan : 2

g. Cabines téléphoniques : Toutes les villes possèdent de nombreux centres d’appel avec cabines (cabinas). Inutile d’acheter une carte, on entre dans la cabine, on téléphone puis on paie au comptoir ! Bien souvent, un compteur indique au fur et à mesure le coût de la communication. Sachez toutefois que les centres ne pratiquent pas tous les mêmes tarifs ! Pour téléphoner en France, par exemple, les prix peuvent varier du simple au double (en général, de moins de 0,10 à 0,20 US$/mn pour un fixe et de 0,30 à 0,60 US$/mn pour un portable).

e. En pratique :
Acheter une carte SIM/puce sur place pour les appels locaux : cela peut être une option avantageuse. Il faut un modèle avec bande 850 MHZ, débloqué au préalable auprès de votre opérateur national, et une carte SIM locale (ou chip), à acheter sur place, pour à peine 5 à 10 US$, incluant souvent un petit crédit de communication. Faites-le dès votre arrivée à l’aéroport ou dans l’une des boutiques de téléphonie mobile qu’on trouve un peu partout, y compris dans les petites villes.
On vous conseille Claró pour le réseau national (environ 0,10 US$/mn) et Movistar pour les appels internationaux (tarif le moins cher). La compagnie nationale CNT vend aussi des cartes SIM.
Ayez votre passeport sur vous car on vous demandera sans doute votre numéro de cedula (carte d’identité). Avant de signer le contrat et de payer, essayez tout de même la carte SIM dans votre téléphone afin de vérifier si celui-ci est compatible.
Ensuite, il suffit d’acheter des recharges qui coûtent de 1 à 30 US$ ; ce sont des cartes prépayées appelées tarjeta prepago de l’opérateur
de son choix et qu’on trouve dans les supérettes et pharmacies.
– Se brancher sur les réseaux wifi pour les appels internationaux est le meilleur moyen de se connecter au Web gratuitement ou à moindre coût. De plus en plus d’hôtels, restos et bars disposent d’un réseau, payant ou non.
– Une fois connecté grâce au wifi, à vous les joies de la téléphonie par Internet !
Le logiciel Skype, le plus répandu, vous permet d’appeler vos correspondants gratuitement s’ils sont eux aussi connectés, ou à coût très réduit si vous voulez les joindre sur leur téléphone.
Autre application qui connaît un succès grandissant, Viber permet d’appeler et d’envoyer des SMS, des photos et des vidéos aux quatre coins de la planète, sans frais.
Même principe mais sans la possibilité de passer un coup de fil, Whatsapp Messenger est une messagerie pour smartphone qui permet de recevoir ou envoyer des messages photo, notes vocales et vidéos. La première année d’utilisation est gratuite, ensuite ça coûte 0,99 US$/an.

VII. Autres

Conduite : conduite à droite
Electricité : Tension 120 V fréquence 60 Hz  Prises électriques utilisées: type A  type B. Nécessité adaptateur
Pourboire : Tous les hôtels d’un certain niveau facturent 12 % de TVA (IVA en espagnol) et 10 % de service (soit 22 % au total). Les restos chic aussi mais, dans ceux-ci, les deux taxes, plutôt que d’être incluses dans les prix affichés à la carte, se surajoutent parfois à l’addition, ce qui l’augmente de près d’un quart de ce qu’on croyait payer !
Dans d’autres cas, seuls les 12 % de TVA obligatoire sont ajoutés à la note ; on laisse alors environ 10 % de pourboire aux serveurs.
Et dans d’autres cas encore, la TVA et le service sont compris dans les prix affichés à la carte (on peut alors, selon son humeur, laisser 2-3 US$ en plus).
Dans les restos meilleur marché, il est également d’usage de laisser un petit pourboire  à remettre en mains propres et à ne pas laisser sur la table. Pourboires pour les guides
Toilettes publiques : Le papier de toilette est à apporter partout. En effet, il n´y a pas souvent de papier cul dans les toilettes. De plus, devant les toilettes publiques il n´est pas rares de devoir payer 10-15 cents pour du papier hygiénique à un vieux planté devant la porte. De plus, il n´est pas recommandé de jeter le papier de toilette dans la cuvette du fait de la faible pression de l’eau, ça va plutôt dans la poubelle. Comme sur tout le continent, on ne jette pas le papier toilette… dans les toilettes. Mais dans la poubelle qui se trouve en général juste à côté. Sous peine de tout boucher !
Le marchandage est coutumier, même parfois dans les boutiques où les prix sont fixes. Donc, n’hésitez pas à discuter.

VIII. Formalités

Visa : Si vous êtes ressortissant français, vous n’avez pas besoin de visa pour un séjour touristique de moins de 3 mois. Il vous suffit d’être en possession de votre passeport d’une validité de 6 mois minimum.

A noter que si le vol Paris Quito passe par les USA il faut un passeport biométrique, un formulaire ESTA rempli et avoir payer une taxe de 14 USD

IX. Climat 

Le pays est soumis à un climat équatorial. En général, on distingue deux saisons : la saison sèche et la saison humide. Cependant, on observe des différences et variations selon l’altitude. Dans la cordillère des Andes, la température est assez fraîche toute l’année, rarement au-dessus de 18°C. La meilleure saison pour s’adonner à l’escalade se situe entre décembre et janvier : le temps est sec et les vents d’altitude supportables. Sur la côte Pacifique, la température est agréable toute l’année, avec une moyenne de 20°C. De décembre à avril, le climat y est particulièrement propice aux activités balnéaires : le soleil répond présent, la mer est à la bonne température et la force du vent permet aux surfeurs de s’adonner à leur passion.

En raison de sa situation géographique sur la ligne de l’Equateur, il n’y a pas véritablement de bonne ou de mauvaise saison pour découvrir l’Equateur et les Galapagos. Si vous souhaitez toutefois privilégier les Galapagos, les mois de novembre à avril sont les plus agréables. Concernant l’Amazonie profonde (Réserve de Cuyabeno et Parc Yasuni), il faut de préférence éviter le mois de février et mars, quand les cours d’eau sont trop bas pour permettre une navigation facile.

Sur l’année, la température moyenne en Équateur est de 20.4°C et les précipitations sont en moyenne de 621.6 mm.
Précipitations à Quito
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année  Précipitations (mm)
            74   114   127   149      98   37   26    32    79     115   79     83    1 113

Les meilleurs mois pour visiter l’Équateur sont .
Jan. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sep. Oct. Nov. Déc.
F         D       F       F       F       F       D        D      D       F       F         F
D : Défavorable  F ; Favorable    E : Envisageable

A noter que la saison des pluies s’étend de Décembre à Avril. La saison sèche va de Juin à Novembre. La haute saison touristique s’étend de Juin à Septembre

X.Santé :

 La vaccination contre la Fièvre Jaune, sans être obligatoire, est conseillée pour les voyageurs qui se rendraient dans les régions amazoniennes l’hépatite A et B, la poliomyélite, le tétanos et la typhoïde.

Quelques cas sporadiques de Zica

Paludisme : Attention surtout en Amazonie : Traitement préventif (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) et traitement antimalarique

Rage possible dans quelques foyers

Attention à la Turista : Ne pas boire l’eau du robinet même si les Equatoriens le font. Peler les fruits et les légumes….Ne buvez pas d’eau du robinet, même si les Équatoriens le font. On trouve très facilement et partout de l’eau de source, ou de l’eau purifiée en bouteille. Vous pouvez également vous procurer, avant de partir, des pastilles purifiantes.

Attention aux piments ( Aji)
Attention au soleil en altitude : Lunettes et Crème solaire +++
En cas d’urgence : 911 (SAMU local)

Médecins francophones : Dr. Martin DOMSKI Republica 754 y Eloy Alfaro (02) 255.32.06 / m_domski@uio.satnet.net et Dra. Caridad Garcia, généraliste à  Hospital Metropolitano Avenida Mariana de Jesus Tél : (02) 399.80.00

Hôpitaux :
Hospital Metropolitano Avenida Mariana de Jesus Quito Tél : (02) 399.80.00 ext. 2153 Urgences 24h/24 : (02) 399 8000
Hospital de los Valles Av. Interocénica Km 12.5 y Av. Florencia – Cumbaya Tel : (02) 297.79.00 Urgences 24h/24 : 297.79.00

Le Mal d’Altitude ou Sorojche :

Historique :
Il nous est rapporté que même avant J-C, certains sommets de Chine portaient le nom de « grande montagne du mal de tête », ou « pente de la fièvre ». Les symptômes du mal aigu des montagnes étaient décrits bien avant la découverte de l’oxygène en 1788 par Lavoisier. Dès les conquêtes espagnoles des Andes en 1590, le père José de Acosta est convaincu que c’était la mauvaise qualité de l’air qui l’a rendu malade en atteignant un col à 4500m d’altitude. Celui qui en 1878 découvre enfin le lien entre l’oxygène et l’altitude se nomme Paul Bert. Il est le premier à réaliser des expériences en caisson et démontre la disparition des symptômes par inhalation d’oxygène. Malgré cette découverte, l’œdème pulmonaire, complication fréquente du mal aigu des montagnes, et observé pour la première fois lors de l’autopsie du docteur Jacottet en 1891, n’est pas tout de suite relié à l’altitude mais à une pneumonie. Il en sera ainsi pendant plus de quarante ans jusqu’à ce que les Péruviens Hurtado (1937) et Vega (1955) suggèrent que l’altitude en est la seule responsable. L’intérêt pour la médecine d’altitude reçoit un succès fluctuant au cours des siècles précédents. Ces dernières années, la montagne ayant gagné en accessibilité, la médecine d’altitude revient sur le devant de la scène. Si on sait aujourd’hui facilement identifier le mal aigu d’altitude et ses complications, on n’en connaît pas encore bien le mécanisme de déclenchement. Or le mal aigu des montagnes est très courant: si de 10 à15% des personnes l’éprouvent à moins de 2000 mètres d’altitude, près de 50% en souffrent entre 3000 et 4000 mètres, et ce chiffre passe à 75% entre 4000 et 5000 mètres. Chaque année, des accidents ont lieu à cause du manque d’informations ou de négligences. Il constitue donc un véritable enjeu à la santé publique en montagne

– Symptomatologie :

1 er Stade : Migraines. Asthénie. Perte d’appétit. Insomnie. Nausées. Vertiges Conseils : Monter progressivement. Au besoin redescendre. Boire. Limiter les efforts. Supprimer alcool et repas gras et abondants. Utiliser Tisanes de Coca. Aspirine
2 ièm Stade : Œdème cérébral Les premiers signes d’OCHA comprennent des maux de tête très douloureux, un état de confusion générale et des hallucinations, ainsi que des titubations et des trébuchements ne cédant pas aux antalgiques. Traitement : Redescendre à une altitude plus basse afin d’éviter des conséquences plus graves
Stade de Œdème Pulmonaire : Dyspnée même au repos. Cyanose. Crachats parfois rosés.

Prévention :

Progressez lentement – commencer à une altitude inférieure à 2 700 mètres
Donnez-vous le temps de vous accoutumer à votre nouveau milieu – reposez-vous le jour qui suit votre arrivée. Limitez les activités lors des premiers jours
Limitez votre ascension – ne montez pas plus de 900 mètres (3 000 pieds) par jour. Après 3 700 mètres (12 000 pieds), ne montez pas plus de 300 mètres (1 000 pieds) par jour
« Grimpez haut … dormez plus bas ».
Passez au moins 2 nuits à la même altitude tous les 3 jours
Hydratez-vous, c’est important. Buvez autant que possible et évitez l’alcool, les cigarettes et les médicaments qui risquent d’aggraver les symptômes. N’utilisez pas de somnifères. Environ 3 à 4 litres par jour. L’urine doit devenir presqu’incolore.

– Traitement :
Anti émétiques
Paracétamol
Aspirine
L’acétazolamide – DIAMOX ® 250 mg (2 x 125 à 250 mg par jour, à partir de 1 à 2 jours avant l’ascension jusqu’à 48 heures après l’arrivée au sommet) est le traitement de premier choix; une diurèse accrue et des paresthésies, mais aussi des symptômes ressemblant à ceux du mal d’altitude aigu, peuvent survenir.
Lorsque l’acétazolamide n’est pas supporté ou contre-indiqué, la dexaméthasone est indiquée (4 mg toutes les 12 heures, à partir de 1 jour avant l’ascension jusqu’à la descente en dessous de 2500 m); lorsqu’une ascension rapide est nécessaire immédiatement
Évitez de prendre des antalgiques puissants contenant des dérivés morphiniques, qui sont des dépresseurs respiratoires.
Un inhibiteur calcique, le plus utilisé étant l’Adalate : traitement de l’œdème pulmonaire (uniquement). Ce produit est un vasodilatateur qui fait baisser la pression dans l’artère pulmonaire, très élevée chez les malades.
Un corticoïde injectable, le plus utilisé, car vendu en kit prêt à l’emploi, étant le Soludécadron 4 mg, à faire en intra-musculaire dans la fesse, geste facile à apprendre avant de partir : traitement de l’œdème cérébral.

XI. Sites et Blogs UTILES

www.e-equateur.com:  Site en Français/ Foule d’informations pratiques. Aricles sur l’histoire, la politique, les cultures

www.equateur.info : Site en Français

www.getquitoecuador.com:  Site en anglais avec infos sur Quito. Plans téléchargeables

XII. Transports

a. Bus
Quelques conseils ;
Préférer si possible la classe « Ejecutio » la plus confortable surtout pour trajets de nuit ( Clim.  Sieges inclinables, TV)
Eviter places du fond  à cause des chocs et les places de devant à cause des courants d’air
Prendre couverture ou duvet à cause du froid éventuel
Prendre vétement pluie
Prendre Boule Quis
Prendre protection cou
Attention aux bagages en conservant avec soi objets de valeur, papiers, passeport etc…

b. Avions lignes intérieurs
Tame : www.tame.com.ec
Avianca : www.avianca.com
Latam : www.latam.com

À propos de l’auteur

Jacques BONNAUD author