Environ 215 Km au Nord de Puerto Montt soit 3 h (150 Km sur la Panamericaine) à 850 km au Sud de Santiago
Première ville fondée dans le sud du Chili sous le nom de Santa María la Blanca de Valdivia par le conquistador espagnol Pedro de Valdivia le 9 février 1552 sur les terres des indiens Mapuches, Valdivia se trouve à la confluence du río Calle-Calle, du Cau-Cau et du río Cruces, à 15 kilomètres de la Baie de Corral s’ouvrant sur l’Océan Pacifique.
Très affectée par le tremblement de terre de 1575, détruite par les indiens Mapuches et Huiliches en 1599, il faudra attendre 1684 pour que Valdivia soit refondée sur son emplacement d’origine, un site stratégique pour la Vice-Royauté du Pérou. Pour défendre ce territoire, les espagnols construisirent un immense système défensif comprenant 17 forts autour de la Baie de Corral, de quoi décourager les pirates, les corsaires et les flottes ennemies d’y débarquer.
Valdivia a toujours eu une relation particulère avec l’océan et, aujourd’hui encore, la constructiona navale et le transport maritime des produits issus de la transformation du bois représentent les principales ressources économiques de la région.
A ces activités s’ajoute le secteur touristique de plus en plus dynamique à Valdivia qui conserve malgré les tremblements de terre de beaux édifices. Mais surtout, Valdivia est la porte d’entrée de beaux parcs nationaux de la Région des Rivières, la Région des Lacs et l’Araucanie. Depuis le 2 octobre 2007, elle est la capitale de la nouvelle région des Fleuves qui regroupe la province de Ranco et la province de Valdivia dont elle est également la capitale. La ville de Valdivia connait un dynamisme démographique et économique particulièrement important depuis la fin du XXe siècle.
En 2012, la population de la commune s’élevait à 154 445 habitants
Valdivia est fondée en 1552 par Pedro de Valdivia. Valdivia a été au coeur de la guerre d’Arauco qui est reconnue comme l’une des plus longues de l’histoire et qui va opposer colons espagnols et les Mapuches.
Le 11 septembre 1541 la cité de Santiago est détruite par les Mapochoes (une tribu Picunche) sous la direction de leur chef Michimaloncole. Le conquistador espagnol Pedro de Valdivia va alors mener une campagne de neuf ans pour sécuriser la région. Il espère aussi agrandir le territoire placé sous sa juridiction, et malgré une blessure due à une chute de cheval, il décide de prendre personnellement le commandement d’une expédition en Araucanie. En 1544, il envoie deux voiliers le San Pedro et le Santiaguillo sous le commandement de Juan Bautista Pastene pour reconnaître la côte sud-ouest jusqu’au détroit de Magellan. Les deux navires partent de Valparaíso. Ils longent la baie de San Pedro, font escale sur les sites actuels de Concepción et Valdivia. Plus au sud, ils subissent de violents orages et doivent alors revenir à Valparaiso sans atteindre leur « but ultime ». Valdivia part lui-même en 1546 avec 60 cavaliers, des porteurs et des guides indigènes. Il franchit la rivière Itata. Il affronte des guerriers mapuches à la bataille de Quilacura, près du fleuve Biobío. S’avisant qu’il est impossible de progresser dans un milieu aussi hostile avec des forces limitées, Valdivia décide sagement de retourner à Santiago. Il a cependant reconnu un site favorable pour ériger une nouvelle cité, site connu actuellement sous le nom de Penco, et qui sera le premier établissement de Concepción Une nouvelle expédition est lancée en 1550. Elle est composée d’une force navale sous la direction de Pastene et d’une force terrestre sous celle de Valdivia comprenant 200 cavaliers et fantassins espagnols et de nombreux auxiliaires Mapochoes. Le but est de regrouper les deux forces sur les rivages de la baie de Concepción. L’expédition avance au-delà des rivières Itata et Laja en direction du fleuve Biobio. Plusieurs affrontements ont lieu avec des groupes de Mapuches qui subissent de lourdes pertes. L’opposition rencontrée s’accroit pendant toute la semaine, mais les pertes sont faibles du côté espagnol. L’expédition se dirige à travers la vallée de Laja et celle du Biobio vers la côte à Penco. Valdivia établit son campement entre la rivière et un lac. La seconde nuit, il est attaqué par une force importante de Mapuches sous les ordres du chef Ainavillo. C’est la furieuse bataille d’Andalién au cours de laquelle les Espagnols déplorent un mort et de nombreux blessés. De nombreuses montures sont également mutilées. Après un jour de repos pour soigner les blessures, Valdivia reprend la route pour atteindre le rendez-vous dans la baie de Concepción où il faut construire le fort de Penco.
Le 23 février, la flotte de Paterne accoste dans la baie et débarque le ravitaillement, les provisions et le matériel nécessaire pour terminer le fort. Le fort est terminé le 3 mars. Neuf jours plus tard, il est attaqué par une imposante force de Mapuches. C’est la bataille de Penco. Les Espagnols repoussent l’attaque malgré leur nette infériorité. En dépit de la soumission de quelques tribus locales, Valdivia sait qu’il ne sera pas possible de poursuivre la conquête de l’Araucanie avec les moyens dont il dispose. Il envoie un émissaire au vice-roi du Pérou pour demander des renforts. L’année suivante, il organise une autre expédition et construit le fort de La Imperial sur les rives de la rivière du même nom. Puis il retourne à Concepción pour préparer l’expédition suivante avec les renforts qu’il espère recevoir par mer du vice-roi. Laissant des ordres pour que les nouvelles troupes débarquent sur les Terres de Valdivia que Pastene a découvertes plus tôt, Valdevia part avec 200 soldats en direction de fort Imperial, puis poursuit vers le sud. Il ordonne à Jerónimo de Alderete de s’enfoncer à l’intérieur des terres et d’édifier un fort dans le but de sécuriser son flanc est. Ce dernier atteint le lac Villarrica et y construit un fort. Pendant ce temps, la colonne Valdivia avance toujours vers le sud et rejoint les renforts envoyés par le Pérou sous le commandement de Francisco de Villagra. Il crée la cité de Santa María la Blanca de Valdivia. Après avoir établi des garnisons dans les différents lieux conquis, Valdivia retourne en 1552 à sa base, Concepción, où ont été découverts les riches gisements aurifères de la vallée de la Quilacoya.
Lors de la guerre d’indépendance du Chili, elle fut capturée par un commando de 250 hommes menés par Thomas Cochrane dans la nuit du 3 au 4 février 1820. Cochrane était un officier britanique chassé de la Navy qui se mit au service des patriotes chiliens avant de servir dans la marine grecque ce qui ne l’empêcha pas de devenir lord et d’être enterré dans l’Abbaye de Westminster
Charles Darwin y séjourna en février 1835 lors de son tour du monde. Il assiste à un tremblement de terre qu’il décrit dans son récit.
En 1960, Valdivia a subi de plein fouet le séisme de plus forte magnitude jamais enregistré (9,5).
Valdivia est le siège de l’Universidad Austral de Chile, fondée en 1954 sur Isla Teja et possédant des accords d’échange avec 9 universités françaises
La Cathédrale: De 1552 à 1960 Valdivia a eu 14 cathédrales (ou églises paroissiales), toutes détruites par un tremblement de terre ou un incendie. Le 22 mai 1960, un terrible tremmblement de terre d’une magnitude de 9,5 (le plus puissant jamais enregistré sur la planète) fit tomber l’ancienne Cathédrale de Valdivia édifiée en 1911 comme un château de cartes. Les habitants de la ville devront alors attendre 38 ans avant de voir se dresser une nouvelle cathédrale au bord de la Plaza de la República, le symbole de la reconstruction de Valdivia.
La Cathédrale Nuestra Señora del Rosario fut réalisée par les architectes Jorge Swinbun Pereira, Alvaro Pedraza et Jorge Swinburn del Río et sa première pierre fut apportée par le Pape Jean-Paul II en personne en 1987. Après 10 ans de travaux, la cathédrale fut inaugurée le 9 octobre 1998.
Avec son architecture moderne, son clocher de 50 mètres de hauteur, cette église en forme de croix latine se compose de deux niveaux : le niveau inférieur qui abrite une chapelle, le Crypte des Evêques, les dépendances de la parroisse et un musée conservant différents objets religieux dont certains ont été récupérés dans les ruines de l’ancienne cathédrale, et le premier étage où sont données les messes.
L’intérieur de cet édifice moderne présente une décoration austère mais conserve la représentation de la Vierge du Rosaire (Nuestra Señora del Rosario), la sainte patronne de Valdivia depuis le 17ème siècle. Endommagée lors du tremblement de terre, elle fut envoyée à Santiago pour être restaurée avant de reprendre sa place dans la nouvelle Cathédrale de Valdivia.
. A deux cuadras à l’ouest du nord de la Plaza de Armas on découvrira l’ensemble formé par le Marché Municipal et la Feria Fluvial de Valdivia qui est un des lieux les plus appréciés des touristes. Le Marché Municipal est l’édifice le plus emblématique de la ville, bordé par la Feria Fluvial le long de la Costanera avec des bateaux amarrés au quai et qui attendent les touristes pour faire une balade sur le Río Valdivia. Avec la cathédrale en toile de fond, c’est l’image qui illustre le plus souvent la ville dans les dépliants touristiques, une vue que vous découvrirez en vous promenant sur le Pont Pedro de Valdivia qui relie le centre à l’île Teja.
La Feria Fluvial de Valdivia est en fait un immense marché où l’on pourra trouver toutes sortes de fruits de mer, de poissons, de légumes et autres aliments, mais aussi de nombreux produits artisanaux que les touristes emporteront en souvenir.
En face de ce marché, il ne sera pas rare de voir des otaries se prélassant sur des plateformes en fois flotant sur le Río Valdivia, ainsi que des pélicans toujours à l’affut des morceaux de poissons qui sont jetés dans la rivière.
Le Marché Municipal juste derrière la Feria Fluvial est une des attractions principales de la ville car on y trouvera non seulement des objets d’artisant local, mais aussi plusieurs restaurants qui vous feront découvrir les spécialités culinaires traditionnelles.
L’édifice qui abritre le « Mercado Municipal » était la résidence somptueuse de la famille Adriasola construite en 1911 par l’architecte José Beti. Remodelé en 1970 par l’architecte Ramón González et embelli entre 1994 et 1999, cette demeure historique abrite désormais le principal marché de la ville avec au rez-de-chaussée les postes de ventes d’artisanat local et de la Region de Los Ríos, au premier et au deuxième étage les restaurants traditionnels où vous pourrez déguster une bonne Cazuela de Mariscos (Cassolette de fruits de mer), un délicieux Caldillo de Pescado (Soupe de poissons), une Porotada (une sorte de ragoût de haricots et saucisses), des Guatitas (Tripes à la Chilienne) ou un bon plat de poisson frit.
Dans les années 1990 un descendant d’immigrants allemands, Armin Kunstmann, décida de faire revivre la brasserie valdivienne en élaborant sa propre bière artisanale. Encouragé par ses proches, il décida en 1997 de créer une petite brasserie à Torobayo, au sud-ouest de la ville de Valdivia en passant par un pont au sud de l’île Teja, la Sociedad Cervecera Valdivia Ltda.
La Brasserie Kunstmann est bien loin de produire la quantité de bière de l’ancienne Brasserie Anwandter, mais les boissons qu’elle propose ont rapidement séduit les palais des amateurs de bières de Valdivia et des touristes de passage.
Pour accompagner quelques unes de ses 12 bières artisanales, la Famille Kunstmann a même ouvert un restaurant à Torobayo, « La Cervecería » où l’on pourra déguster des spécialités de la gastronomie allemande dans un décor bien germanique.
Kunstmann assure que ses bières sont élaborées selon le Reinheitsgebot édicté en 1516 et qui un standard de fabrication qui impose comme seuls ingrédients l’orge, le houblon et l’eau, la levure ayant été ajoutée par la suite.
Les touristes pourront également visiter la Brasserie Kunstmann et son musée où sont exposées de vieilles machines utilisées au 19ème siècle quand la Brasserie Andwanter s’imposa sur le marché chilien.
Niebla est un petite commune de 2000 habitants située à 17 kilomètres à l’ouest de Valdivia, en face du Port de Corral sur la rive opposée de la Baie de Corral.
Principale porte d’accès au Port de Corral grâce à un service régulier de ferries, Niebla est très appréciée des touristes car elle offre de belles plages comme Playa Chica, Playa Grande et Playa de los Enamorados. On y trouvera quelques hôtels et campings pour y séjourner, ainsi que des petits restaurants qui vous proposeront de délicieux plats de fruits de mer.
Niebla est également connue pour sa foreteresse, le Castillo de la Pura y Limpia Concepción de Monfort de Lemus appartenant aux système défensif de la Baie de Corral et qui fut construit entre 1667 et 1672. Faisant face au Fort de Mancera sur l’île du même nom, le Fort de Niebla protégeait ainsi l’entrée nord de la Baie de Corral avec sa batterie de 14 canons.
Endommagé lors du tremblement de terre de 1960, le Fort de Niebla fut restauré en 1992 et abrite aujourd’hui un musée où l’on vous expliquera comment fonctionnait le système défensif de la Baie de Corral.
A l’embouchure du Río Calle-Calle avec l’océan Pacifique, le Port de Corral ne se trouve qu’à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Valdivia mais il faudra faire un grand détour par la route pour y arriver. La meilleure solution est donc de se rendre à Niebla par la route, un trajet de 17 kilomètres pour arriver à cette petite commune située au nord de l’embouchure du Río Calle-Calle, puis de prendre le ferry pour rejoindre Corral de l’autre côté de la baie, une traversée qui ne vous coûtera que 650 Pesos par personne et 4370 Pesos pour une voiture (voir les horaires et tarifs).
Corral est une petite commune de 6000 habitants que les Mapuches appelaient Cullamó avant la conquête. Découverte en 1544 par le navigateur italien Giovanni Battista Pastene, celui-ci lui donna le nom de Puerto Valdivia en l’honneur de Pedro de Valdivia qui lui avait demandé d’explorer les côtes du sud du Chili.
Le plus ancien port du sud du Chili est entouré de collines escarpées et contrôlait l’entrée de la baie de Corral qui allait être fortifiée en raison de sa situation stratégique.
En 1960, suite au terrible tremblement de terre qui affecta tout le sud du pays, la ville fut pratiquement rasée de la carte par un tsunami gigantesque, des vagues de 11 mètres de hauteur s’abattant sur Corral.
La Baie de Corral est surtout connue pour son imposant système défensif composé de 17 forteresses pour barrer la route aux flottes étrangères mais aussi aux pirates et corsaires qui écumaient toutes les mers.
Après la prise de Valdivia par les Mapuches le 23 décembre 1598, la région resta inhabitée jusqu’à ce que les Hollandais l’occupèrent en 1643. Pour ne pas perdre cette région stratégique, une étape importante pour les navires qui venaient ou se dirigeaient vers le Cap Horn, le Vice-Roi du Pérou Pedro Álvarez de Toledo y Leiva (Marquis de Mancera) ordonna la construction d’un système défensif tout autour de la Baie de Corral.
Le Quartier Général de ce système défensif se trouvait sur l’île Mancera située entre Niebla et Corral, île sur laquelle fut contruit en 1645 le Castillo de San Pedro de Alcántara.
Parmi les 17 forts qui composaient ce système défensif on pourra visiter lors d’une excursion en bateau depuis Valdivia celui de Mancera, le Castillo de San Sebastián de la Cruz situé au centre du port de Corral, et le Castillo de la Pura y Limpia Concepción de Monfort de Lemus construit en 1671 à Niebla. Quant aux autres forts, il ne reste bien souvent que des ruines qui sont assez souvent inaccessibles, certaines pouvant être aperçues depuis la Baie de Corral.
Considéré comme un système défensif inexpugnable, il fut cependant pris à défaut les 3 et 4 février 1820 par Lord Thomas Alexander Cochrane à la tête des indépendantistes qui réussirent à prendre la ville de Valdivia.
Au sud de la Baie de Corral s’étendent la Réserve Nationale Valdivia et la Réserve Côtière Valdivienne, deux réserves situées côte à côte et qui vous permettront de faire de belles randonnées, de pratiquer la pêche et découvrir la faune et la flore typique de la forêt valdivienne.
La Réserve Côtière Valdivienne se trouve sur les terres de la communauté de Chaihuín, entre le río Chaihuín au nord et le río Bueno au sud marquant la frontière entre la Région de Los Ríos et la Région de Los Lagos.
Au bord de l’Océan Pacifique on découvrira une longue plage de 10 kilomètres d’extension avec de nombreuses dunes, des vestiges archéologiques et des forêts d’olivillos. Sur la côte, des petites communautés indigènes vivent principalement de la pêche et de la collecte de fruits de mer.
Des bus permettent de relier Corral à Chaihuín où vous pourrez trouver des guides locaux qui vous feront découvrir le charme de la forêt valdivienne. Sachez cependant qu’il n’est pas permis de camper dans la réserve, mais que plusieurs emplacements de camping sont disponibles au bord du río Chaihuin, près de la plage.
A une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Valdivia on pourra observer la faune et la flore typique de la forêt valdivienne dans le Parc Oncol qui couvre une superficie de 754 hectares dont le point le plus élevé est le Cerro Oncol qui culmine à 715 mètres d’altitude, offrant une belle vue sur la forêt et l’océan Pacifique situé à seulement 5 kilomètres de distance de cette montagne.
Le Parc Oncol possède 5 miradors qui permettent aux visiteurs d’apercevoir la ville de Valdivia, la Vallée de Mariquina, le Río Máfil et le Río Pichoy. Le Mirador le plus intéressant est celui du Cerro Oncol puisque par temps clair vous pourrez même apercevoir 11 volcans depuis le Llaima au nord jusqu’au volcan Osorno et le Tronador au sud, à la frontière entre le Chili et l’Argentine.
Le Parc Oncol possède également de nombreux chemins de randonnée, des circuits d’accrobranche et des tyroliennes, des aires de picnic et de camping pour profiter au maximum de la forêt.
Pour découvrir le parc des bus partent tous les jours à 11h00 de la Costanera, face au Paseo Libertad, pour repartir à 18h00
Un an après sa fondation, Villarrica fut cependant détruite par les Mapuches dirigés par Lautaro qui allaient mettre à mal les troupes espagnoles dans toute l’Araucanie. C’est au cours de la Bataille ed Tucapel que le conquistador espagnol Pedro de Valdivia allait perdre la vie le 25 décembre 1553.
Refondée en 1555, Villarrica tomba une deuxième fois entre les mains des Mapuches en 1602 et la ville fut abandonnée jusqu’au 1er janvier 1883, date à laquelle les troupes chiliennes hissèrent leur drapeau sur les ruines de la cité.
Villarrica n’attire pas vraiment les touristes pour son architecture mais surtout pour sa richesse culturelle et son environnement naturel. Près de cette ville où vivent en harmonie les Mapuches, les descendants d’espagnols, les métis, les immigrants allemands et autres nationalités, on tombera sous le charme du Lac Villarrica, de la petite commune de Pucón très appréciée des randonneurs qui souhaitent découvrir le Volcan Villarrica et la réserve Nationale Villarrica, du village de Lican Ray au bord du Lac Calafquén et de nombreuses autres aires naturelles en se dirigeant vers l’Argentine.
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