– Nom officiel : République démocratique fédérale du Népal.
– Capitale : Kathmandu.
– Superficie : 147 180 km²(5 fois moins que la France)
– Point culminant : le mont Everest (8 850 m).
– Population : 30 430 000 habitants (estimation 2013). – Densité : 203 hab./km². – Espérance de vie : 68 ans. – Indice de développement humain (espérance de vie, éducation, niveau de vie) : 0,354. Rang mondial : 145 sur 187. – Monnaie : roupie népalaise.
– Langues : népali (officielle), maithili, bhojpuri (dialectes hindis), newari, etc. On dénombre 123 langues parlées comme langue maternelle mais c’est le népalais (nepali), langue indo-européenne officielle, qui sert de moyen de communication entre les diverses ethnies (bien qu’il ne soit la langue principale que de 45% de la population) suivi du maithili (environ 12% de locuteurs), du bhojpuri (6,6%) et plusieurs autres dialectes locaux comme le le tharu, le murmi, le newari, le magar ou l’awadhi. La langue des affaires reste cependant l’anglais.
– Chef de l’État : Bidhya Bhandari (depuis octobre 2015).
– Revenu mensuel moyen : 10 000 Rps (90 €). – Religions : Hindouisme 80,6%, bouddhisme 10,7%, islam 4,2%, kiranti 3,6%, autres 0,9%. – Education (2012): Le taux d’alphabétisation est de 57,4%, avec un taux d’alphabétisation des jeunes (15-24 ans) pour les hommes : 89,2%, pour les femmes : 77,5% – Populations Ethnies : Les Chhettri environ 17% . Brahman-Hill 13%, Magar 7%, Tharu 7%, Tamang 6%. Les Newar, considérés comme les premiers habitants de la vallée de Katmandou comptent pour 5 % de la population népalaise. Leur langue, le newari, est toujours parlée dans la vallée de Katmandou. C’est un peuple d’artistes : on leur doit notamment la plupart des œuvres et monuments présents dans la vallée : ils sculptent le bois, la pierre ou le bronze et auraient inventés le « style pagode » qui se répandra ensuite dans toute l’Asie. Il est curieux de constater que les seules régions sans œuvres d’art au Népal sont celles où les Newars ne sont pas allés (le Téraï par exemple). Ils sont très attachés à leur coutumes religieuses et tradition (vénération de la Kumari, sacrifices d’animaux, rites du passage de l’enfance à l’état adulte…). Musulmans 4%, Kami 4%, Yadav 4% et autres groupes ethniques environ 33%. Les sherpas : « Sher » signifie Est et « Pa » peuple ce peuple venu de l’est est en fait arrivé du Tibet entre le XIII et le XIV siècle. L’idéal de ce peuple est la non violence marquée par le refus de tuer des animaux ou de faire pleurer les enfants … ils souhaitent garder le cœur pur et serein, rester sage et maître de soi. Ainsi pour eux la femme a le même statut que l’homme, le divorce est autorisé et l’adultère interdit, avant le mariage la liberté des relations amoureuses est totale: des idées plutôt révolutionnaires pour la société népalaise !
– Drapeau :
Ce drapeau est rouge avec une bordure bleue. Sa forme est unique (tous les autres drapeux sont soit rectangulaires , soit carrés) : elle consiste en deux triangles rectangles qui se chevauchent. Le plus petit, est le triangle supérieur. Il porte une lune blanche stylisée. Le triangle inférieur affiche un soleil blanc à 12 rayons. La couleur rouge représente le rhododendron (fleur nationale du Népal) et est un signe de victoire et de la bravoure; la bordure bleue signifie la paix et l’harmonie; les deux triangles rectangles sont une combinaison de deux fanions simples qui à l’origine symbolisaient les montagnes de l’Himalaya , en même temps qu’ils représentaient les familles du roi (en haut) et du premier ministre, mais aujourd’hui, on considère qu’ils désignent l’hindouisme et le bouddhisme, les deux religions principales du pays.
La Lune représente la sérénité du peuple népalais et renvoie au temps frais dans l’Himalaya, alors que le soleil représente la chaleur et des températures plus élevées des parties basses du Népal. La lune et le soleil sont également supposées exprimer l’espoir que la nation durera aussi longtemps que ces corps célestes.
– Armoirie et Symboles:
L’emblème du Népal ont été modifiées durant la période de réconciliation nationale faisant suite à la Guerre Civile. Le 30 décembre 2006, un nouvel emblème a été introduit. Il contient le drapeau du Népal, l’Everest, les collines vertes symbolisant les régions montagneuses du Népal et de couleur jaune symbolisant la fertile région de Terai, les mains d’un homme et d’une femme se rejoignent pour symboliser l’égalité des sexes. Au-dessus, une silhouette blanche représente la carte du Népal. Le tout est entouré d’une guirlande de rhododendrons (la fleur nationale). À la base des armoiries, un liseré rouge porte la devise nationale en sanskrit: जननी जन्मभूमिश्च स्वर्गादपी गरीयसी (jananī janmabhūmiśca svargādapi garīyasī), qui se traduit par « La mère et la mère patrie sont plus grands que le ciel. » La Fleur : Le Rhododendron
– Hymne national : « Sayaun Thunga Phool Ka » (des centaines de fleurs). Paroles de Pradeep Kumar Rai; musique de Ambar Gurung. Cet hymne a été adopté en 2007 après l’abolition de la monarchie en 2006. Un nouvel hymne était nécessaire car l’ancien comportaitait une louange au roi. « Nous sommes des milliers de fleurs, mais nous ne formons qu’une seule guirlande népalaise,Disséminés de Mechi à Mahakali, nous sommes souverains,Nous bénéficions des millions de bienfaits d’une nature incroyable,Grâce au sang des braves, indépendants et immuables.Terre de connaissance, terre de paix, plaines, glaciers, montagnes,Le Népal, notre mère patrie bien-aimée, est entier.Nos ethnies, nos religions et nos cultures sont variées.Longue vie à notre pays progressiste, longue vie au Népal ! »
Les régions du Népal:
On a souvent comparé le Népal à un gigantesque escalier allant de la plaine gangétique jusqu’autoit du monde.
Les cinq grandes régions naturelles correspondent à cinq paliers :
-Le Téraï, ou région basse, rassemble de grandes forêts tropicales abritant notamment rhinocéros, éléphant, antilopes ou tigres.
-Les Siwalik : formation montagneuse due aux rencontres des plaques indiennes et tibétaines
– Le Mahabharata Lekh, véritable chaîne de montagnes qui est directement sous l’influence de la mousson. -Le plateau népalais, le cœur du pays, est partagée en neuf bassins naturels par les rivières. C’est la partie la plus riche du pays, et celle où se trouvent les plus grandes villes (Katmandu, Patan, Bhaktapur et Pokhara). -La chaîne himalayenne : le toit du monde avec 9 sommets au dessus de 8 000 m d’altitude
Jours feriés et Fêtes : 10 jan. Anniversaire de Prithvi Narayan Shah. 14 avr. Bisket Jatra (Nouvel An népalais). 9 nov. Constitution Day.
B. NEPAL PRATIQUE
1. Visa :
Un visa est nécessaire, et le passeport doit être valable encore au moins 6 mois après le retour (ou après la date de demande de visa, selon les nationalités – voir plus haut). Vous pouvez obtenir votre visa avant le départ ou à l’ambassade du Népal à Delhi, mais il s’obtient très facilement à chaque poste-frontière, ou encore à l’aéroport de Kathmandu (prévoir une photo d’identité et un peu d’attente). Sur place, compter 25 $ pour le visa de 15 joursou 40 euro pour 30 jours et 40 $ pour celui d’un mois (entrées multiples). Payable en liquide (euros. Dollars) On peut faire une demande de visa sur Internet via le site de l’ambassade du Népal http://www.online.nepalimmigration.gov.np/tourist-visa La demande reste en ligne 15 jours. C’est un gros gain de temps car à l’arrivée à l’aéroport, c’est un joyeux bordel. Des petits formulaires partout, pas beaucoup de stylos et encore moins de table. Grâce à cette précieuse demande que vous aurez imprimé, pas besoin non plus de photo d’identité (on vous demandera d’en télécharger une lors de la demande en ligne et ça suffit). Avec ça, on fait une première queue pour payer ledit visa (40$ pour 30 jours pour notre part) puis une seconde queue pour obtenir le visa.
2. Décalage horaire :
Par rapport à la France : + 4h45 l’été, + 5h45 en hiver (dans le but de différencier l’heure népalaise de l’heure indienne) Par rapport à la Malaisie : – 2 h 15 Par rapport au Japon : – 3 h 15 Par rapport à Hong Kong : – 3 h 15
3. Monnaie :
La roupie népalaise (Rp ou Rs) ou RPN, divisée en 100 paisa. Des pièces de 1, 2, 5, et 10 Rs. Billets de 1, 2, 5,10, 20, 50, 100, 500 et 1000 Rs 1 Euro = 100 Rp environ Change au 13/01/17 : 1 NPR = 0,0092 USD, 1 USD = 108,9512 NPR 1 NPR = 0,0087 EUR, 1 EUR = 115,5736 NPR Aucun problème pour changer vos euros (en cash ou en chèques de voyage) en roupies népalaises, on trouve des bureaux de change et des banques dans tous les endroits touristiques, à commencer par Kathmandu et Pokhara. En revanche, si vous partez en trek, mieux vaut changer suffisamment pour toute la durée de ce dernier. Les banques proposent un taux souvent plus intéressant que les money changers, même si certaines prennent une petite com’. Les bureaux de change sont ouverts tous les jours, avec des horaires plus étendus (souvent de 9h à 21h). Dans les banques, prévoir le passeport pour la transaction. Partout, on vous remet des reçus qu’il faut conserver car, à la sortie du pays, s’il vous reste des roupies, vous pourrez les rechanger contre des euros (ou des dollars) en présentant vos bordereaux. (Mais pas à l’aéroport ; donc le faire à Kathmandou !) Les roupies népalaises ne sont pas négociables en dehors du Népal.
4. Communication :
Du Népal vers la France : composez le 00, puis le 33 suivi du numéro (à 9 chiffres, sans le 0 initial) du correspondant L’indicatif des villes est précisé dans le bandeau de titre de chaque ville du guide. – Appels intra-urbains : dans une même ville, ne composez que le numéro du correspondant, sans l’indicatif. – Appels interurbains : composez l’indicatif de la ville suivi du numéro de votre correspondant. – De et vers un portable népalais : on ne compose aucun indicatif de région avant un numéro de portable. En revanche, il faut toujours le faire en appelant un fixe depuis un portable, même si vous vous trouvez dans la même ville. – Acheter une carte SIM/puce sur place : on vous attribue un numéro de téléphone local et un petit crédit de communication généralement pour un montant de 250 à 500 Rps. Avant de signer le contrat et de payer, essayez donc, si possible, la carte SIM du vendeur dans votre téléphone – préalablement débloqué – afin de vérifier si celui-ci est compatible. Ensuite, les cartes permettant de recharger votre crédit de communication s’achètent dans les kiosques de rue et autres petites épiceries pour 200, 500 ou 1 000 Rps.
5. Climat :
Le climat du Népal permet des séjours en toute saison. Cependant, pour profiter des montagnes de manière optimale, les mois d’octobre et avril sont fortement recommandés car représentent des périodes sèches et ensoleillées. La période de juin à septembre marque la mousson, qui coiffe en permanence les sommets de nuages et amène des pluies fortes et violentes, particulièrement en juillet et août. Tous les climats sont présents au Népal et changent avec l’altitude : tropical dans les jungles du Teraï, tempéré dans les vallées et polaire en haute montagne.
Le Népal a de grandes variations de climat. Sa latitude est environ la même que celle de la Floride, et un climat tropical et subtropical Tarai existe dans la Région. En dehors de la Tarai, toutefois, le climat est totalement différent. Les différences remarquables dans les conditions climatiques sont principalement liées à l’énorme gamme d’altitude dans une si courte distance nord-sud.
Il existe des variations saisonnières de la quantité de précipitations, selon le cycle de la mousson. Le cycle de la mousson est divisé en quatre saisons: prémouson, la mousson d’été, la postmouson, la mousson et l’hiver. La saison prémouson survient généralement durant les mois d’avril et de mai, elle est caractérisée par des températures les plus élevées, atteignant 40°C pendant la journée dans la région et d’autres Tarai plaine. Les collines et les montagnes, toutefois, restent tempérées.
La mousson d’été, une forte circulation de l’air humide du sud-ouest, suit la prémouson. Pour la grande majorité des Asiatiques du sud, y compris le Népal, le terme de mousson est synonyme de l’été, saison des pluies, ce qui fait la richesse de la vie de centaines de millions d’agriculteurs dans le sous-continent. Même si l’arrivée de la mousson d’été peut varier de plus d’un mois, au Népal, elle arrive généralement au début de juin, est précédée par de violents orages et la foudre, et dure jusqu’à la fin septembre. Les plaines et le bas de l’Himalaya peuvent recevoir plus de 70 pour cent de leurs précipitations annuelles au cours de la mousson d’été.
Postmousson : La saison commence par un lent retrait de la mousson. Cette réflexion conduit à une quasi disparition de l’air humide à la mi-octobre, inaugurant généralement d’un temps frais et clair. Après la postmousson, vient la mousson d’hiver, un fort débit vers le nord, qui est marquée par d’occasionnelles et de courtes précipitations dans les basses terres et les plaines, chutes de neige dans les zones de haute altitude. Le climat du Népal permet des séjours presque en toute saison. Mais pour voir les montagnes et s’y balader à pied, il faut impérativement y aller entre octobre et avril, correspondant à la période sèche et ensoleillée. Les meilleurs mois sont en fait octobre et novembre (l’automne), lorsque le ciel est particulièrement bien dégagé et que les températures sont encore clémentes. De plus, comme la saison des pluies vient d’avoir lieu, les pâturages sont bien verts. Viennent ensuite mars et avril (le printemps). Là, les rhododendrons sont en fleur et le soleil toujours bien présent. De décembre à février, c’est l’hiver et il peut faire très froid. Certains cols sont fermés, de même que la plupart des lodges en altitude. Enfin, c’est la mousson de juin à septembre surtout (mai n’est pas encore très pluvieux quoique déjà assez nuageux). Elle coiffe en permanence les sommets de nuages et amène des pluies fortes et violentes, particulièrement en juillet et août, sans compter les milliards de sangsues.
Le Népal a de grandes variations de climat. Sa latitude est environ la même que celle de la Floride, et un climat tropical et subtropical Tarai existe dans la Région. En dehors de la Tarai, toutefois, le climat est totalement différent. Les différences remarquables dans les conditions climatiques sont principalement liées à l’énorme gamme d’altitude dans une si courte distance nord-sud.
Il existe des variations saisonnières de la quantité de précipitations, selon le cycle de la mousson. Le cycle de la mousson est divisé en quatre saisons: prémouson, la mousson d’été, la postmouson, la mousson et l’hiver. La saison prémouson survient généralement durant les mois d’avril et de mai, elle est caractérisée par des températures les plus élevées, atteignant 40°C pendant la journée dans la région et d’autres Tarai plaine. Les collines et les montagnes, toutefois, restent tempérées.
La mousson d’été, une forte circulation de l’air humide du sud-ouest, suit la prémouson. Pour la grande majorité des Asiatiques du sud, y compris le Népal, le terme de mousson est synonyme de l’été, saison des pluies, ce qui fait la richesse de la vie de centaines de millions d’agriculteurs dans le sous-continent. Même si l’arrivée de la mousson d’été peut varier de plus d’un mois, au Népal, elle arrive généralement au début de juin, est précédée par de violents orages et la foudre, et dure jusqu’à la fin septembre. Les plaines et le bas de l’Himalaya peuvent recevoir plus de 70 pour cent de leurs précipitations annuelles au cours de la mousson d’été.
Postmousson : La saison commence par un lent retrait de la mousson. Cette réflexion conduit à une quasi disparition de l’air humide à la mi-octobre, inaugurant généralement d’un temps frais et clair. Après la postmousson, vient la mousson d’hiver, un fort débit vers le nord, qui est marquée par d’occasionnelles et de courtes précipitations dans les basses terres et les plaines, chutes de neige dans les zones de haute altitude.
Le climat du Népal permet des séjours presque en toute saison. Mais pour voir les montagnes et s’y balader à pied, il faut impérativement y aller entre octobre et avril, correspondant à la période sèche et ensoleillée. Les meilleurs mois sont en fait octobre et novembre (l’automne), lorsque le ciel est particulièrement bien dégagé et que les températures sont encore clémentes. De plus, comme la saison des pluies vient d’avoir lieu, les pâturages sont bien verts. Viennent ensuite mars et avril (le printemps). Là, les rhododendrons sont en fleur et le soleil toujours bien présent. De décembre à février, c’est l’hiver et il peut faire très froid. Certains cols sont fermés, de même que la plupart des lodges en altitude. Enfin, c’est la mousson de juin à septembre surtout (mai n’est pas encore très pluvieux quoique déjà assez nuageux). Elle coiffe en permanence les sommets de nuages et amène des pluies fortes et violentes, particulièrement en juillet et août, sans compter les milliards de sangsues.
Climat Katmandou :
6. Santé :
– Utilisez des répulsifs antimoustiques en vérifiant que ceux-ci sont véritablement efficaces sur les moustiques exotiques (par exemple, les produits des gammes Insect Ecran ou Cinq sur Cinq). L’eau du robinet et des rivières n’est jamais potable, même à Katmandu. Elle doit être bouillie, traitée chimiquement, ou bien filtrée. Généralement, les établissements proposent de l’eau filtrée. L’eau minéraleest bien sûr disponible partout et peu chère. – – Méfiance avec les légumes et les fruits qui ne s’épluchent pas – Se méfier des laitages, sauf du lait dûment bouilli. Attention au lassi, la boisson lactée, surtout en période de mousson, le lait fermenté supportant mal la chaleur et l’humidité – Service ambulancier : service ambulancier a été mis en place à Kathmandu (tél. 102). Vous pouvez aussi appeler la Red Cross (tél. 01-422 8094) – Évitez en revanche le Bir Hospital, établissement public proche du Tundhikhel. – Plusieurs hôpitaux privés et cliniques de Kathmandu sont spécialisés dans l’accueil des patients étrangers – tarifs à l’avenant. La CIWEC Clinic de Lainchaur (tél. 01-442 4111 ; www.ciwec-clinic.com) est réputée pour son personnel étranger et son aptitude à gérer les évacuations médicales. Sur Hitti Durbar, près de Thamel, la Nepal International Clinic (tél. 01-443 5357 ; www.nepalinternationalclinic.com) propose des services similaires. Le Patan Hospital de Lagankhel (tél. 01-452 2278 ; www.patanhospital.org.np) dispose d’un panel de services complet et est parfaitement à même de traiter les cas les plus sérieux. À Pokhara, seul le Manipal Teaching Hospital (tél. 061-440387) de Fulbari peut gérer la plupart des pathologies. – Pharmacies : aushadhi pasal (magasin de médicaments), Ordonnances avec nom chimique. À Kathmandu, Gust Medicine Concern (Center Mart, Thamel ; tél. 01-470 0326 ; tlj. 10h-19h) est réputé pour son personnel compétent
7. Electricité :
Le courant est en 220 volts. Penser à adaptateur électrique ou en acheter Le Népal connaît des coupures d’électricité fréquentes, pouvant aller jusqu’à 16h par jour ! N’oubliez pas votre lampe, de poche ou frontale, très utile même dans des villes comme Kathmandu ou Pokhara. On trouve très facilement des piles.
8. Divers :
– N° Téléphone utiles : Police touristique : 4 247041 Ambassade de France au Népal Lazimpath BP 452 Kathmandu Tél : 00 977 14 412 332 Nepal Tourism Board Bhrikuti Mandap – Kathmandu Tél : 00 977 14 256 909 – Pourboire : – Achats : – Poste et envoi colis : a. Cartes postales et lettres 50 à 60 Rs pour Europe soit 0,5 à 0,6 euro b. Envoi colis : Soit à General Post Office, un peu en périphérie (Kanthipath, juste à copé de l’es tour de Bhimsen) et aller Foreign Post Office , un batiment accolé et repérer le bureau « Parcel » N° 28 à l’arrière du batiment Soit DHL International : KUK Bulding dans Ring Road ou UPS sur Kantipath
ANECDOTES
Le Népal, le pays aux trois religions : l’hindouisme, le bouddhisme et le tourisme
Le séisme, d’une magnitude de 7,8, qui a frappé le Népal le 25 avril dernier, aurait eu des conséquences sur l’altitude du mont Everest. Celui-ci aurait en effet… diminué de 2,5 centimètres, selon les données des satellites de l’Agence Spatiale Européenne.
Temples et monuments se contournent dans le sens des aiguilles d’une montre. Généralement, il est nécessaire de se déchausser pour y pénétrer
Il y a très peu de feux tricolores à Katmandou, moins d’une dizaine
L’aéroport de Lukla, d’où partent les aspirants à l’Everest, est classé comme l’aéroport le plus dangereux du monde par la chaine History Channel.
On ne mange pas de bœuf au Népal. Les vaches sont sacrées ! Au lieu de les retrouver dans les assiettes, il est possible de les rencontrer partout dans les rues où elles déambulent tranquillement
Le Népal est le seul pays du subcontinent indien que les Musulmans ne conquirent jamais, et c’est encore de lui, en raison de son caractère inviolable, que beaucoup d’Indiens attendirent, à l’époque de la colonisation anglaise, le libérateur futur.
Coutumes et Art de vivre :
– Se déchausser avant d’entrer dans tous les monuments religieux et dans les maisons, en prenant soin de placer ses semelles sur la terre. – Ne jamais pénétrer dans une cuisine sauf si l’on y est invité. – Tourner autour des stûpas dans le sens des aiguilles d’une montre. – Le feu est sacré, éviter d’y jeter des détritus. – Ne pas manger dans l’assiette ni boire dans le verre d’autrui, considéré comme jutho, c’est-à-dire rituellement pollué. Dans le cas d’une bouteille commune, boire « à la régalade », sans contact avec le rebord du goulot. – Pour ceux qui décident de suivre la coutume locale en mangeant le plat national (dal bhat) avec la main, utiliser la droite. – Il est discourtois de désigner quelqu’un ou même une statue du doigt. – S’asseoir en tailleur, en tout cas éviter d’étendre vos jambes et de diriger vos pieds vers quelqu’un (entraînez-vous avant de partir en apprenant à vous asseoir en tailleur). – Le « merci » n’existe pas au Népal. Par ailleurs, si vous offrez un cadeau, il ne sera jamais ouvert devant vous, cela pour vous éviter une déception si ce cadeau ne plaît pas. Lors d’un mariage, tous les présents offerts sont mis en commun, pour éviter d’exposer les disparités du budget de chacun. – Les Népalais sont très curieux et posent plein de questions. – Comme en Inde, un hochement de tête de gauche à droite (ou le contraire) signifie « oui, d’accord ». – Les Népalais ne disent jamais « non ». Inutile de leur demander si telle adresse est bien dans cette direction, on vous répondrait invariablement oui, que vous montriez le nord ou le sud. Essayer plutôt de savoir où se trouve tel endroit, en laissant la réponse ouverte. – Enfin, une habitude assez gênante : le crachement bruyant.
GASTRONOMIE
1. Le plat national : le dal bhat
Il se compose d’un plat de riz blanc (bhat) et d’un bouillon de lentilles (dal), que l’on mélange au riz pour en relever le goût. Il s’accompagne d’un curry de légumes (tarkari), souvent du chou-fleur d’ailleurs, et d’un mélange d’ingrédients divers et épicés (achars). Le plus souvent végétarien, il peut néanmoins être servi avec du poulet ou du mouton (plus cher). Outre que c’est souvent délicieux (surtout dans les petites cantines populaires), l’autre avantage c’est qu’il est servi à volonté (sauf pour la viande) !
Dans la cuisine neware , du nom de la communauté la plus florissante culturellement, la grande différence, c’est que le dal bhat est à base de pétales de riz séchés, aplatis, et de haricots secs, le tout craquant sous la dent ! Sinon, le principe est le même, avec curry de légumes, feuilles vertes et divers accompagnements. Des dizaines d’autres préparations, comme le alu parautha (galette de pommes de terre), le alu tama (pommes de terre et pousses de bambou), etc.
2. La cuisine végétarienne.
Elle est variée, excellente et très répandue pour des questions religieuses (les brahmanes observent un régime végétarien strict) mais aussi économiques. La viande reste un produit cher.
3. La cuisine non végétarienne se compose de poulet ou de mouton (parfois de chèvre). On ne trouve pas de bœuf, vache sacrée oblige, bien que certains intouchables en consomment. En revanche, on peut consommer du buffle, qui n’est pas sacré…
4. Les épices :
Il y a le fameux « mélange des épices » (qui se dit masala) car chaque cuisinier compose une alchimie savante et personnelle d’épices différentes (au minimum 10), faisant ainsi le charme et la magie de sa cuisine. Attention, si vous mangez un plat dit garam masala, préparez-vous à cracher du feu ! Vous pourrez toujours vous rabattre sur la cuisine chinoise, nettement moins épicée que la cuisine indienne ou népalaise…
4. La cuisine tibétaine
Avec, au premier chef, les momos, des raviolis fourrés à la viande ou aux légumes que l’on sert à la vapeur, frits ou kothey, soit frits seulement d’un… côté (facile à retenir !). C’est souvent excellent et très bon marché. Également des soupes de nouilles accommodées de légumes et de viande, comme le thukpa et le thanthuk (nouilles plus grosses). Pour un festin traditionnel, opter pour le gyacok, mais il n’est en général servi que sur commande et pour la table entière. Il se compose de nouilles de riz, de légumes, de champignons de montagne, de viande, le tout accompagné de riz, de pain tibétain et de momos.
5. Boissons :
– Ne pas boire d’eau qui n’ait été dûment bouillie ou purifiée. Éviter les glaçons (sauf dans les endroits chic, où ceux qui sont troués sont, en principe, sans danger), car les amibes résistent au froid. Acheter de l’eau en bouteille, minérale ou purifiée (l’Aqua Hundred est de meilleure qualité). Le prix peut varier du simple au quadruple, selon le lieu de vente (elle est plus onéreuse dans les lodges de montagne isolés évidemment). Vérifier aussi l’intégrité de la capsule de protection.
– Se méfier des lassis (boissons à base de yaourt), pendant la période de la mousson. Ils doivent être préparés dans de bonnes conditions d’hygiène et sans glaçons.
– Le thé (prononcer « tchya ») est la boisson nationale. Dans les gargotes, il sera servi à l’indienne, brûlant, sucré et avec du lait. Le nepali tea est l’équivalent du masala tea indien, c’est-à-dire avec des épices comme des clous de girofle, de la cardamome, etc. Le thé tibétain est très différent ; il est salé et agrémenté d’un peu de beurre de nak (la femelle du yack). Dans les hôtels et restos, on ne sert que du black tea en sachet, sans aucun goût.
– Il faut goûter une fois au chang, cette bière tibétaine produite par la fermentation de grains d’orge, au goût de cidre fermier. Bien qu’assez peu alcoolisée, elle fait vite tourner la tête.
La thomba, tibétaine également, est une bière à base de millet mais… servie chaude !
Sinon, il y a la bière classique, dont l’Everest (comme ça, vous pourrez dire que vous l’avez descendu…), la Gorkha, la Nepal Ice, la Kathmandu, ou encore les marques internationales San Miguel, Carlsberg et Tuborg. Servies dans des bouteilles de 65 cl, elles sont vendues au prix d’un plat.
– Le rhum de fabrication népalaise n’est pas mauvais ; mélangé au Coca, il facilite la digestion.
– Le rakshi est l’alcool de riz népalais.
– Il existe aussi des productions locales de whisky et de vodka, ainsi que tous les alcools importés.
– On trouve désormais du vin dans les supermarchés, à prix abordable, ainsi que dans les grands hôtels (bien plus cher).
– Enfin, pour les amoureux du café, la mode est au café « bio » servi dans de petits coffee shops équipés de véritables percolateurs italiens. La qualité est là, si vous êtes prêt à payer votre espresso ou votre cappuccino à un prix presque européen.
Ailleurs, n’attendez pas grand-chose d’autre que du café soluble. De même, celui servi dans nombre d’hôtels est souvent délayé…
GEOPOLITIQUE
1. Les risques politiques internes :
– L’instabilité gouvernementale
Près de six ans après la signature d’un accord de paix entre la guérilla maoïste et le gouvernement qui a mis fin à la guerre civile (1996-2006), le Népal est toujours engagé dans un processus de normalisation politique. Le processus de paix en vigueur depuis 2006 a permis au Népal d’effectuer de considérables transformations politiques, en particulier l’abolition de la monarchie (28 mai 2008), mais l’assemblée constituante élue en 2008 a échoué à élaborer une nouvelle Constitution. Sa dissolution, le 29 mai 2012, a plongé le pays dans une crise constitutionnelle. Constatant au bout de neuf mois de négociations que le manque de confiance rendait impossible le fonctionnement d’un gouvernement, les quatre grands partis (UCNP-M, NC, UML et Madhésis) ont mis en place le 18 mars 2013 un « Gouvernement technique » réduit dirigé par le Président de la Cour Suprême ; celui-ci est encadré par un Conseil politique issu des quatre grands partis et dispose d’un mandat limité à l’organisation des élections. Celles-ci ont eu lieu le 19 novembre 2013. À l’issue de ces élections parlementaires, les maoïstes de l’UCPN sont laminés, n’obtenant que 80 sièges contre 225 dans la précédente assemblée, loin derrière le CPN (UML, parti communiste du Népal, marxiste-léniniste unifié), qui remporte 175 sièges, et le parti du Congrès qui vient en tête du scrutin avec 194 représentants. Le 10 février 2014, Sushil Koirala, président du Congrès népalais, est élu Premier ministre avec le soutien notamment du CPN (UML).
– Les difficultés socio économiques
Le Népal est un des pays les moins avancés d’Asie du Sud. Son économie est largement tributaire de la production agricole et de la transformation des produits agricoles. Ce secteur représente environ 40% du produit intérieur brut (PIB) du Népal et emploie plus de 76% de sa force de travail totale. En conséquence, environ un tiers de la population du Népal – surtout dans les zones rurales et semi-urbaines – vit dans une pauvreté absolue avec un accès limité aux services de base, aux moyens de subsistance et aux possibilités d’éducation. En outre, la destruction massive des infrastructures socio-économiques ajoutée aux déplacements de population à grande échelle et à l’enrôlement militaire des enfants et des jeunes au cours de la longue guerre civile entre 1996 et 2006 a non seulement entravé le développement économique du pays et augmenté les niveaux de pauvreté, mais également privé de nombreux népalais de possibilités d’éducation. De même, les pratiques socioculturelles bien ancrées de discrimination envers les femmes, les minorités ethno-religieuses et les groupes de basse caste ainsi que le manque général de ressources éducatives dans les communautés marginalisées continuent aussi de priver de nombreux démunis népalais de l’accès à l’éducation de base.
– Les pressions ethniques
L’exclusion sociale des peuples indigènes du Népal, ainsi que d’autres groupes marginalisés, a été reconnue comme une cause principale de conflit et d’instabilité dans le pays. En tant que groupe social, les peuples indigènes au Népal sont particulièrement vulnérables à la pauvreté, beaucoup devant faire face à une marginalisation politique, économique, sociale et culturelle. Nombre d’entre eux sont touchés par les inégalités de revenus, d’accès à l’éducation, de soins de santé, d’accès au travail et de représentation politique. Longtemps exclus du pouvoir national, la nouvelle constitution devrait être le début d’une reconnaissance gouvernementale. Dans le contexte de transformation de l’État après plus d’une décennie de conflits dans le pays, le mouvement des peuples indigènes au Népal a fait pression pour obtenir un système étatique fédéral et séculaire, dans lequel leurs droits à l’autodétermination, à l’autonomie ethnique et linguistique seront garantis, également à travers l’action affirmative et la représentation proportionnelle. Beaucoup d’ethnies se disent prêtes à « se battre pour une Constitution laïque », qui seule, selon elles, pourra permettre une véritable liberté religieuse dans le pays. Un avis partagé par l’ensemble des minorités ethniques au Népal, qui s’inquiètent de la montée de l’extrémisme hindou, y compris au sein de l’Assemblée constituante, où certains groupes de pression voudraient obtenir le retour de la monarchie et la restauration de l’hindouisme comme religion d’État
– La corruption
Selon l’IPC 2013, le Népal se classe 116ème sur 177, avec 31 points sur une échelle allant de 0-100 (le 0 indiquant un pays très corrompu et 100 un pays sans aucune corruption). Il a reculé de 38 places en un an seulement. En 2014, le Népal se classe à la 126ème place avec un score de 29 points. Bien que le Népal se soit modernisé et soit devenu une république en 2008, la corruption reste un phénomène très répandu. Le gouvernement a annoncé une politique de « tolérance zéro » contre la corruption, mais cela n’a apporté aucune modification importante. Les népalais étant obligés de soudoyer les agents du gouvernement pour obtenir des services officiels, la corruption y est un crime commis par des agents de haut niveau et des puissants dirigeants politiques, ce qui rend difficile la dénonciation. La corruption dans le secteur public, avec le blanchiment d’argent notamment, reste donc l’un des plus grands défis du Népal, en particulier dans des domaines tels que les partis politiques, la police et le système judiciaire. Les institutions publiques devraient être plus ouvertes sur le travail qu’elles mènent et les responsables, être transparents dans leurs prises de décision.
– Insécurité et terrorisme
La situation politique s’est quelque peu stabilisée cette dernière année. Cependant, le Népal se trouve toujours dans une phase de transition politique; d’autres tensions ne peuvent être exclues (manifestations, barrages routiers et grèves générales, couvre-feu/état d’urgence). Des attentats avec de petites charges explosives sont régulièrement perpétrés sur l’ensemble du territoire, y compris à Katmandou. Selon l’armée népalaise, le pays est entièrement déminé, mais le risque qu’il subsiste encore des munitions non-explosées ne peut toutefois pas être exclu. La description des zones à risques repose sur des données approximatives ; les risques ne peuvent se restreindre à des zones délimitées. La situation sécuritaire varie d’une région à l’autre et peut évoluer rapidement. Cependant, les tensions politiques et ethniques qui affectent le Terraï et les régions vallonnées de l’est sont plus fortes que dans toute autre partie du pays. Par conséquent, le risque que des troubles locaux éclatent, que des barrages soient installés et que des grèves soient organisées y est plus élevé. Cette région cache aussi des groupes d’action radicale comme le Madhesi Janadhikar Forum (MJF) ou le Teraï Cobra. Ces groupes qui restent dans l’ensemble hors d’atteinte des autorités népalaises, et dont les membres seraient instruits aux arts martiaux, à l’usage des armes et des explosifs, sont susceptibles d’opérer des actions terroristes. Une prudence accrue est donc de mise dans cette zone. Concernant la criminalité, la petite délinquance a augmenté. De plus en plus souvent, les attaques s’accompagnent de violences. À plusieurs reprises, des touristes ont été attaqués à Katmandou ainsi que dans le parc de Nagarjun dans la vallée de Katmandou. Une fois sur place, il est nécessaire de se renseigner auprès des postes de police locaux ou des « Chief District Officers » sur les conditions de sécurité. Il faut de plus éviter de sortir la nuit. Entre la tombée de la nuit et le lever du jour, les bus et les voitures sont de plus en plus souvent la cible de vols à main armée, à Katmandou également.
2. Les risques et pressions extérieurs
Le Népal n’est en conflit ouvert avec aucun Etat actuellement – ses luttes sont d’avantage internes. Il entretient des relations pacifiques avec ses pays limitrophes, notamment avec l’Inde, très concerné par son voisin népalais dont le destin revêt une importance stratégique. L’Inde reste en effet le facteur dominant au Népal : plus de la moitié du commerce extérieur en dépend, de même que presque toutes les routes d’approvisionnement. L’attitude ambivalente des partis maoïstes complique une relation traditionnellement tendue, le Népal vivant difficilement sa dépendance de fait malgré le traitement très favorable accordé par l’Inde (traitement national des Népalais en Inde, aide massive). Des contentieux subsistent (présence depuis 1962 de troupes indiennes sur le tracé de la frontière dans la région de Kalapani, question du partage des ressources en eau), mais l’amélioration des relations avec l’Inde s’est manifestée ces dernières années par la signature d’un traité sur le commerce (BIPPA – 2011) et de plusieurs accords importants (aviation civile, circulation routière). La Chine, qui restreignait volontairement son engagement diplomatique et son influence au Népal, développe dorénavant des relations avec son voisin du sud. La coopération avec la Chine s’exerce essentiellement dans le secteur des infrastructures routières, l’industrie, la santé et l’hydroélectricité. Le commerce bilatéral (1,2 Mds USD en 2012) est en forte croissance et a augmenté de 75% depuis 2009. Des discussions sont en cours pour l’ouverture de deux nouvelles routes entre le Tibet et le Népal. Un accord de tourisme a été signé en 2001. Les visites bilatérales sont nombreuses et celle du Premier ministre chinois le 13 janvier 2012 reflète la nouvelle dimension stratégique donnée par la Chine à sa relation avec le Népal. La Chine est préoccupée par le contrôle strict des réfugiés et activistes tibétains au Népal dont elle qualifié les activités d’antichinoises. Le Népal entretient également des relations étroites avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni (qui consacre au Népal une enveloppe annuelle d’aide au développement de l’ordre de 80 MUSD). Globalement, le Népal reçoit environ 635 MEUR d’aide par an, dont 50% de la Banque Mondiale et de la Banque Asiatique de Développement, ce qui représente plus de la moitié de son budget de développement (aide indienne et chinoise non comprises). Enfin, le Népal, qui n’a pas signé les Conventions internationales sur les réfugiés, est gêné par la présence d’ importantes communautés de réfugiés sur le territoire népalais :Les réfugiés bhoutanais (100.000) : répartis dans des camps, ces citoyens bhoutanais de langue népalaise ont été expulsés au début des années 1990. Leur relocalisation dans des pays d’accueil (Etats-Unis, Canada au premier chef) est en cours.
À propos de l’auteur