TRANSPORTS au JAPON
A. Train : Densha 電車
1. Les différents types de trains
On peut segmenter simplement les trains japonais en fonction de leur vitesse. Ci-dessous sont listés les plus courants, du plus au moins rapide :
• Shinkansen (新幹線) : l’équivalent du TGV, opéré uniquement par JR, sur des lignes exclusives avec ticket ou pass obligatoire.
• Limited Express (特急 tokkyû) : un « sous-Shinkansen » beaucoup moins rapide mais qui, lui aussi, ne s’arrête qu’aux plus grandes gares
• Semi Express (準特急 juntokkyû ou 準急 junkyû) : seulement sur certaines compagnies privées
• Express (急行 kyûkô ou 通勤 tsûkin aux heures de pointe) : l’un des types les plus courants, souvent pratique pour sortir des grandes agglomérations sans perdre trop de temps
• Rapid (快速 kaisoku) : pas si rapide que son nom l’indique, puisqu’il s’arrête relativement souvent
• Local (普通 futsû) : le plus lent de tous, mais offre en contrepartie une desserte exhaustive puisqu’il stoppe à toutes les stations
Ces types distincts expliquent les différences de durées parfois importantes, remarquées en comparant deux trajets pourtant géographiquement identiques.
Shinkansen mis à part, à l’intérieur des voitures au-dessus des portes, des schémas de lignes indiquent les stations précises où s’arrêtent les différents types de trains, du plus rapide (en haut) au plus lent (en bas). Puisque l’on paye son ticket à la distance parcourue, il est souvent plus court et plus malin d’emprunter un train rapide sur la partie la plus longue du trajet, puis de changer pour un local juste avant sa station d’arrivée.
À noter qu’il est interdit de manger ou boire dans les trains, hors Shinkansen et (généralement) Limited Express.
2. Le Shinkansen : l’empereur
Depuis 1964, il est la star des trains japonais.
Beaucoup plus cher que les autres, il s’avère également nettement plus rapide : sa vitesse publique peut dépasser allègrement les 300 km/h, alors que les derniers tests magnétiques l’ont récemment propulsé à plus de 600 km/h !
Empruntant des voies dédiées, son nombre de lignes se révèle donc très mesuré. Parfois, des gares entières lui sont même dédiées, avec le préfixe « shin ». Par exemple, Shin-Osaka se situe à 4 kilomètres au nord de la gare d’Osaka.

Le Shinkansen également se décline en différentes versions, dont les plus « rapides » sont celles qui s’arrêtent aux moins grand nombre de gares. En voici les principaux types (les dénominations sont dépendantes des régions) :
• Nozomi / Mizuho / Hayabusa (équivalents d’un Express), les deux premiers étant incompatibles avec le JR Pass
• Hikari / Sakura (équivalents d’un Rapid)
• Kodama / Tsubame (équivalents d’un Local)
À titre d’information, un trajet Tokyo-Kyoto prend 2h20 en Nozomi, 2h40 en Hikari et environ 3h30 en Kodama.
Le Shinkansen présente un système de réservation tout à fait spécifique, avec une tarification assez particulière :
Montant total du ticket = coût du trajet (distance parcourue) + éventuellement le prix d’un siège réservé (指定席)
Ce dernier n’est pas obligatoire car dans chaque Shinkansen, jusqu’à cinq (souvent trois) voitures non-réservées se trouvent en tête ou queue du train. Indiquées comme 自由席 non-reserved, il est possible d’y grimper sans payer la réservation d’une place.
Toutefois, voici plusieurs cas non exclusifs où il est conseillé de réserver son siège (ce qui est faisable jusqu’à 6 mois à l’avance) :
• en possession d’un JR Pass (ce supplément étant inclus) ;
• en horaires les plus fréquentées (7h-9h / 18h-20h / week-ends) ou en périodes fortes (Silver ou Golden Week / Obon / Nouvel an) pendant lesquelles les trains sont plus remplis voire bondés ;
• si l’on veut être sûr d’obtenir une place assise, a fortiori sur les longs trajets, ou d’effectuer le trajet à côté de ses compagnons de voyage (en particulier des enfants) ;
• pour voyager plus au calme (moins de monde dans les wagons réservés et souvent une population plus « business ») ;
• si le Shinkansen n’a pas de wagon sans réservation (un cas toutefois relativement peu fréquent).
Dans le cas où vous choisiriez une place non réservée, il est conseillé d’arriver à l’avance pour se mettre au début de la file des wagons dédiés : premier arrivé, premier assis !
Certains wagons réservés sont des « voitures silencieuses » dans lesquelles il est interdit de parler plus fort que le chuchotement ; veillez à bien respecter cette consigne si vous voyagez dedans.
Procédure de réservation
Une seule adresse : rendez-vous dans les gares aux comptoirs JR verts みどりの窓口 « Ticket Office » (voir photo – ou parfois JR全線きっぷうりば).
Si vous ne parlez pas japonais, et puisque le personnel au guichet ne comprend pas nécessairement l’anglais, notez sur un bout de papier les renseignements souhaités, en particulier les gares et horaires de départ et d’arrivée (« côté hublot » se dit 窓側 madogawa). Il est possible de réserver tous les trajets d’un coup si votre itinéraire est déjà calé. Il faudra toutefois attendre d’avoir son JRPass en main pour effectuer les réservations gratuites.
Les tickets peuvent vous être imprimés en japonais ou en anglais. Généralement, les personnels JR le font en version internationale pour les étrangers. L’agent préposé vous réservera systématiquement des sièges côte à côte si cela est possible. Le numéro d’une place réservée se compose, outre le numéro du wagon, d’un chiffre (la rangée) et d’une lettre (le siège, généralement de A à E).
Notez qu’il est extrêmement difficile de réserver ses billets sur Internet pour les étrangers ; les Japonais peuvent le faire sur la peu glamour JR Cyberstation, accessible de 6h30 à 22h30 heure japonaise ! Cependant, pour les possesseurs de Japan Rail Pass, JR East (région de Tokyo) seulement en donne la possibilité ici en anglais, principalement pour les trains au départ et à l’arrivée à Tokyo. Régionalisation oblige, le trajet du Tokaido (vers Kyoto et Osaka notamment) ne fait malheureusement pas partie des possibilités offertes.
Dans le train, le contrôleur ne vous demandera votre billet qu’une seule fois, même s’il repasse plus tard pendant le trajet.
Il existe plusieurs classes de voyage, mais quasi exclusivement sur les Shinkansen :
• « ordinaire », équivalent d’une seconde classe française sur le plan tarifaire et d’une première en terme de confort ;
• « Green Car », la 1ère classe japonaise (qui nécessite l’achat d’un JR Pass spécial) ;
• « Gran Class » (sur quelques Shinkansen seulement, incompatible JRP), la gamme luxe avec ses sièges spacieux inclinables à 145°, nourriture et boissons gratuites.
3. Comment acheter un billet de train
On ne peut jamais trop le rappeler : pour tous les renseignements sur les horaires, tarifs et arrêts, le site ou l’application Hyperdia représentent vos meilleurs alliés. Toutefois, il n’est pas possible d’y commander quelconque billet de train.
Avant d’acheter un ticket, il convient tout d’abord de choisir sa compagnie :
• Japan Railways / JR (nationale mais parfois privatisée) qui couvre souvent les trajets les plus empruntés, découpée en plusieurs entités régionales du nord au sud : Hokkaido, East, Central, West, Shikoku et Kyushu.
• Des dizaines de compagnies privées, sur des tronçons ou régions spécifiques, dont on peut citer parmi les plus connues : Hankyu, Keihan, Keikyu, Keisei, Kintetsu, Odakyu, Sanyo, Tobu, Tokyu…
Notez qu’il n’est pas possible de réserver de siège (et il n’y a donc pas de contrôleur dans les trains) excepté dans les Shinkansen et Limited Express. Inutile, donc, de chercher à le faire dans les trains les moins rapides.
Sans Japan Rail Pass / toutes compagnies
Dans toutes les gares au Japon se trouvent des bornes automatiques.
Au-dessus de celles-ci est placardée une grande carte qui indique le montant de chaque trajet entre la station actuelle (indiquée en gras et/ou en rouge) et celles de destination.
Payez donc à la machine le montant précis correspondant à votre trajet pour obtenir votre ticket. Ce dernier devra être affranchi aux tourniquets d’entrée *et* de sortie où il sera avalé. Il convient donc de bien le conserver pendant le trajet.
Comme d’habitude, le plus pratique sera encore et toujours d’utiliser une carte Suica pour :
• s’épargner la durée, la difficulté et les erreurs potentielles de l’achat de tickets individuels,
• et économiser quelques dizaines à plusieurs milliers de Yens au total (5% sur chaque trajet).
Avec un Japan Rail Pass / lignes JR
Porteurs du pass (valable uniquement sur lignes JR), vous avez choisi l’option la plus confortable puisque vous n’avez pas besoin de vous embarrasser à acheter des tickets.
Franchissez simplement les portiques d’entrée et de sortie aux extrémités (sans passer par les « tourniquets ») en présentant le JRP au personnel dédié.
Dans les trains concernés (Shinkansen et Limited Express), présentez au contrôleur votre JR Pass :
• soit seul si vous vous trouvez dans une voiture sans réservation ;
• soit avec votre ticket si vous disposez d’une place dédiée (voir ci-dessous).
4. Comment se comporter dans les trains japonais
Dans les gares japonaises : Les gares japonaises peuvent être immenses ! Ce sont parfois de vrais labyrinthes de restaurants et de boutiques. Une fois que vous avez soit réservé votre billet (ou que vous possédez un Japan Rail Pass) et êtes près à passer les bornes, la partie la plus ardue est terminée.
Des panneaux indiquent ensuite en anglais le quai de départ de votre train et des trains suivants. Rendez-vous alors sur le quai où des marquages au sol vous indiqueront en anglais où faire la queue. En effet au Japon, on fait la queue pour monter dans les trains où des marques au sol indiquent l’endroit exact de l’arrêt du train.
En ce qui concerne les trains plus locaux, l’ambiance est moins disciplinée mais les principes restent les mêmes.
L’autre point difficile reste la sortie : pensez à bien vérifier quelle sortie vous devez prendre pour vous rendre à votre hôtel ou à l’endroit que vous souhaitez visiter. Des panneaux de sortie (toujours de couleur jaune) vous indiqueront ensuite la route. Vous pouvez aussi demander de l’aide à un contrôleur ou à un bureau d’informations où vous trouverez du personnel parlant anglais.
Les voyages en train sont, au Japon, particulièrement faciles et fluides mais cela ne se fait pas sans un brin de discipline : c’est l’étiquette dans les trains japonais :
Wagons spéciaux et place prioritaires: Au Japon, il existe plusieurs types de wagons spéciaux et places prioritaires. Ne montez pas dans le wagon pour femmes si vous n’en êtes pas une (sur le quai sera inscrit “Boarding point for women only” sur un panneau rose ou dans le wagon « electronic off” avec votre téléphone portable allumé, en effet, les téléphones créeraient des interférences avec des pacemakers.
Les places prioritaires sont clairement indiqués par des pictogrammes représentants une femme enceinte, une personne avec un enfant en bas âge et une personne âgée. Ne vous y asseyez pas, même en cas d’affluence.
Savoir-vivre
Le deux principes de savoir-vivre à retenir sont : il faut éviter au maximum de téléphoner (si vous avez à le faire, parlez le plus bas possible) et il ne faut pas parler trop fort. Les japonais sont habitués à discuter à voix basse dans le train. Une autre chose à savoir, notamment pour les transports en commun, est qu’il faut éviter de s’y aventurer avec des bagages trop volumineux : n’hésitez pas à faire appel aux services de transport de bagages comme Takkyubin. Ceux-ci peuvent déplacer vos bagages d’un point à un autre en les gardant un certain temps : imaginons par exemple que vous fassiez une escapade à Kanazawa en allant de Tokyo à Kyoto, grâce à Takkyubin vous pouvez faire livrer votre grosse valise le jour de votre arrivée à Kyoto à votre hôtel ou votre maison et partir à Kanazawa le coeur et le sac léger.
Les bagages
La règle officielle dans les shinkansen autorise chaque voyageur à avoir 2 valises (poids maximum : 30 kg). Le total de la hauteur, la largeur et la profondeur des bagages doit être inférieur à 250 cm.
Notez qu’il y a un espace supplémentaire à l’arrière des sièges en fin de rangée ; n’hésitez pas à demander un siège au fond du wagon lors de votre réservation avec le Japan Rail Pass.
Enfin, si vous prenez le shinkansen en semaine, les voitures seront spacieuses car la plupart des usagers vont au travail et n’ont pas de bagages.
B. Taxi : Takushi
Les taxis japonais sont les plus propres et leurs chauffeurs les plus polis du monde. Même s’ils ne parlent pas toujours l’anglais, on parvient à s’expliquer en leur montrant la carte de visite en japonais de l’hôtel, ou en leur indiquant sur le plan de la ville (en japonais) le lieu précis où l’on se rend.
Si le voyant rouge situé dans le coin inférieur gauche du pare-brise est allumé, cela signifie que le taxi est libre et la porte arrière du taxi s’ouvre automatiquement, elle est commandée par le conducteur.
Dans la rue, un taxi porte la mention :
• 空車 (kusha) pour libre
• ou 賃走 (chinsô) pour occupé

Le prix des trajets en taxi au Japon dépend des compagnies et des régions. À Tokyo, on voit souvent des forfaits incluant le premier kilomètre : comptez alors 410¥ (~3,11€). Généralement, le tarif de la course augmente ensuite par tranches de 90¥ (~0,68€), soit :
• avec le kilométrage (tous les 280 mètres) ;
• lorsque le véhicule est à l’arrêt (toutes les 105 secondes).
Comptez également 20% de surcharge en horaires de nuit, généralement de 22h à 5h du matin.
À noter que le plupart du temps, on paye seulement en argent liquide, et si de plus en plus de cartes Visa ou Mastercard sont acceptées, les cartes bancaires et autres cartes de crédit occidentales ne sont pas toujours compatibles avec les machines japonaises, si tant est que le véhicule emprunté en soit équipé. Prévoyez donc de la monnaie avant de monter dans un taxi au Japon.
. Intéressant donc pour un trajet d’environ 2 km à partir d’une station de métro ! mais aussi quand on a beaucoup de bagages et aux heures tardives

Pour appeler une voiture, il suffit de lever le bras ou alors faire la queue aux stations
On ne donne jamais de pourboire
C. Autobus ( Basu)
Plusieurs bus longues et moyennes distances (chôkyiori basu) traversent le pays entre les grandes agglomérations. C’est moins cher, plus long mais confortable.
Il y a plusieurs compagnies : Tôkyu, Hatobus, JR Bus, Willer
Bus de nuit avec Willer Express : C’est plus long mais moins onéreux que le train et très confortable
La réservation peut se faire sur le site web www.willerexpress.com à partir de 3 mois avant
Prix 6 à 7000 Y soit 50 euro/per
Pour les longs trajets inter-villes Willer bus est une compagnie qui propose à prix plus qu’abordable un pass de 3 ou 5 jours (non consécutifs) durant lesquels les trajets sont illimités. Très pratique pour réduire les coûts de transport. Point bonus : leurs bus sont bien plus confortables qu’en France. Willer express pass 3 jours : 12 500 Yens soit 110 euro
D. Bateau ( Fune)
Les Principales lignes maritimes depuis et vers la Chine:
Shanghai-Osaka par la Shanghai Ferry Company
La Shanghai Ferry Company opère une ligne entre Shanghai et Osaka. La traversée dure deux jours. Pour les horaires, il suffit de se reporter à la page anglaise de la compagnie.Départ sans doute tous les Vendredi
Exemples horaires pour le mois de Juin 2018
6/8(12:00) OSAKA 6/10(13:00) SHANGHAI
Prix : 22000 Y soit 160 euro/per
Shanghai-Osaka par la Xian Jian Zhen Ferry
La compagnie Xin Jian Zhen aussi assure la liaison entre Shanghai et Osaka. Pour les horaires, il faut aussi consulter la page anglaise de la compagnie. Il y a des départs alternatifs de Kobe
Exemples horaires pour le mois de Juin 2018 :
2450 OSAKA 06-19 11:30 06-21 11:30 SHANGHAI
2452 KOBE 06-26 11:30 06-28 09:30 SHANGHAI
Prix d’environ 20.000 Y soit 150 euro/per en cabine de 4 lits avec 2 petits déjeuners inclus
Tientsin-Kobe par la China Express Line
La China Express Line assure la liaison entre Tientsin et Kobe.Pour les horaires, référez vous à la page de la compagnie
Tsintao-Shimonoseki
Finalement, la compagnie Orient Ferry opère un ferry entre Tsintao et Shimonoseki (proche de Fukuoka)
E. Metro
1. Généralités
Entrée station : Voici l’entrée d’une station. Le nom de la station est écrit en gros et en romaji, le nom de la compagnie au-dessus. On aperçoit aussi le nom et les symboles des trois lignes qui passent dans cette station.

Sur un plan, les lignes différentes sont classiquement matérialisées par les traits de couleurs.
Le prix pour se rendre dans telle ou telle station depuis votre station de départ est le chiffre en gras sur fond jaune ou orange.
Une fois entré dans le métro, vous n’avez qu’à suivre les indications claires et complètes qui sont traduites en anglais. Repérez le nom de votre ligne et sa couleur.
Dans chaque station vous bénéficierez d’indications très bien faites et complètes. Un Japonais à Paris ne pourrait pas en dire autant… A Tokyo (et dans d’autres villes) les stations ont été numérotées et les lignes portent une lettre de référence. Ici « M » pour Midosuji Line et « 22 » le numéro de la station, ce qui donne M22 dans le carré rouge (couleur de la ligne) en haut à gauche. En gros au centre, le nom de la station « Dobutsuen-mae ».
Sont aussi indiqués les noms et numéros de la station précédente et de la station suivante.
En bas, la direction vers une autre ligne.

2. Métro de Tokyo 東京の地下鉄, Tōkyō no chikatetsu
PRESENTATION
Informations : www.tokyometro.jp avec une version française
Pour les itinéraires et les horaires : www.hyperdia.com/en
Il faut savoir que le métro de Tokyo est géré par deux sociétés privées. La première est Tokyo Metro et la deuxième est TOEI. Ces deux sociétés ont donc chacune des lignes qui leur sont propres et qui ne desservent pas toujours les mêmes gares. Les principales et les plus affluentes sont bien évidemment couvertes par les deux.
Les Lignes Tokyo Metro : 東京地下鉄株式会社, Tōkyō chikatetsu kabushiki-gaisha:
orange 3 Ginza 銀座線 Shibuya ↔ Asakusa
rouge 4 Marunouchi 丸ノ内線 Ogikubo ↔ Ikebukuro
gris 2 Hibiya 日比谷線 Naka-Meguro ↔ Kita-Senju
bleu ciel 5 Tōzai 東西線 Ligne Chūō-Sōbu Nakano ↔ Nishi-Funabashi
vert 9 Chiyoda 千代田線 Ligne Odakyū Odawara Yoyogi-Uehara ↔ Kita-Ayase
jaune 8 Yūrakuchō 有楽町線 Ligne Tōbu Tōjō Ligne Seibu Ikebukuro Wakōshi ↔ Shin-Kiba
violet 11 Hanzōmon 半蔵門線 Ligne Tōkyū Den-en-toshiShibuya ↔ OshiageLigne Tōbu Skytree
émeraude 7 Namboku 南北線 Ligne Tōkyū MeguroMeguro ↔ Akabane-Iwabuchi Ligne Saitama Rapid
marron 13 Fukutoshin 副都心線 Ligne Tōbu Tōjō Ligne Seibu Ikebukuro Wakōshi ↔ ShibuyaLigne Tōkyū Tōyoko
Les différentes lignes : chacune sa couleur : Voila pourquoi il n’est pas compliqué de prendre le métro de Tokyo. En effet, les lignes ont chacune une couleur avec une lettre et un numéro en fonction de la station.
Les lignes TOEI 都営
rose 1 Asakusa 浅草線 Ligne principale Keikyū Nishi-Magome ↔ Oshiage Ligne Keisei Oshiage
bleu 6 Mita 三田線 Ligne Tōkyū Meguro Meguro ↔ Nishi-Takashimadaira
vert clair 10 Shinjuku 新宿線 Ligne nouvelle Keiō Shinjuku ↔ Motoyawata
rubis 12 Ōedo大江戸線 Hikarigaoka ↔ Tochōmae
TARIFS
1. Un ticket de métro :
160 Y (1,20 €).On achète son ticket dans la gare, avant de passer les portiques d’entrée. Des distributeurs automatiques y sont accessibles, sur lesquels la langue anglaise est le plus souvent disponible. Il est possible de régler en espèces (pièces et billets), par porte-monnaie électronique mais pas en carte bancaire.
Il faut donc payer en avance, en faisant l’appoint du montant qui correspond à la gare d’arrivée. Si cette somme n’est pas suffisante à l’arrivée, on la complète à des bornes automatiques similaires (appelées のりこし精算機 norikoshi-seisanki ou fare adjustment machine) avant de passer les portiques de sortie.
Les « tourniquets » avalent les tickets en sortant pour les recycler.
Toutefois, dans l’écrasante majorité des cas, posséder et utiliser une carte ou un pass s’avère rapidement beaucoup plus pratique que de jongler avec des tickets. Confortables à l’usage, plus rapides et moins contraignants, ils s’avèrent en outre souvent meilleur marché que les tickets à l’unité.
2. Carte de métro :
a. Tokyo Subway Ticket : Tokyo free pass
1 jour : 800¥ (~6,49€) 2 jours : 1.200¥ (~9,74€) 3 jours : 1.500¥ (~12,17€)
Le Tokyo Subway Ticket pour trois jours s’avère particulièrement intéressant, mais il faut veiller à ce que les visites prévues soient bien desservies par le seul réseau métropolitain.
Remarques : Modification en 2016 : Nouvelle formule du Tokyo Subway Ticket !!
Plus flexible, ce ticket est dorénavant valable pour 24h, 48h ou 72h à partir de la première utilisation.
Ces derniers remplacent les Tokyo Subway Ticket 1 jour, 2 jours et 3 jours pour offrir aux utilisateurs plusde liberté !
Le Tokyo Subway Ticket est utilisable sur toutes les lignes de métro de la ville (Tokyo Metro et Toei).
Il est en vente à l’aéroport Narita, Haneda, dans les magasins Bic Camera ou au Centre d’Information Touristique HIS
ainsi que certaines agences de voyages ou hôtels sous certaines conditions.
Tarifs :
• Tokyo Subway 24-hour Ticket 800 yen
• Tokyo Subway 48-hour Ticket 1200 yen
• Tokyo Subway 72-hour Ticket 1500 yen
b. Tokyo One Day Open Ticket: 600¥. Couvre tous les trajets sur les lignes Tokyo Metro uniquement. Valable toute une journée.
c. Common One-day Ticket for Tokyo Metro & Toei Subway: 1000¥. Couvre tous les trajets sur les lignes Tokyo Metro et Toei. Valable une journée.
d. Tokyo Combination Ticket : 1590¥. Couvre tous les trajets sur les lignes de Tokyo Metro, Toei et JR dans Tokyo ainsi que les bus.
3. Carte verte SUICA :
Présentation
La Suica est une carte prépayée magnétique multi-usages (technologie « FeliCa IC card » par Sony) qui sert principalement à régler les frais de transports, mais également à payer dans un grand nombre de commerces partenaires.
Elle est individuelle mais pas nominative.
Si l’homophone スイカ suika signifie « pastèque », la carte qui nous intéresse ici est en fait l’acronyme de Super Urban Intelligent CArd.
Il suffit de la poser sur le lecteur de carte à chaque portique pour pouvoir circuler librement entre toutes les compagnies. Quels que soient les compagnies et rails utilisés, le montant exact du trajet sera automatiquement débité de la carte, et indiqué sur l’écran de contrôle du tourniquet.
Vous pouvez l’utiliser sur tout le réseau, ainsi que dans les bus et même l’utiliser pour payer sur certains distributeurs de boissons, au konbini et dans plein d’autres magasins !
Chaque région possède son lot de pass. À Tokyo, il en existe deux cartes : la Suica et la Pasmo. Si il n’y a aucune réelle différence entre les deux, je vous conseille tout de même la Suica, carte de la JR, car vous êtes sûr de pouvoir utiliser sur les lignes JR dans les autres villes telles que Kyoto, Osaka, Hiroshima, Nagoya, Fukuoka ou Sapporo.
Quels que soient les compagnies et rails utilisés, le montant exact du trajet sera automatiquement débité de la carte, et indiqué sur l’écran de contrôle du tourniquet.
Quelques informations en vrac sur la carte :
• comme souvent au Japon, l’espèce est reine et la Suica n’y fait pas exception : on ne peut la recharger qu’avec des pièces ou billets, donc pas avec une carte bancaire ;
• si la carte ne possède pas le crédit suffisant au moment de régler votre trajet, vous devrez la créditer à une borne adjacente avant de pouvoir sortir ;
• le montant maximum que peut contenir la carte est 20.000¥ (~161,20€) ;
• si vous perdez votre carte, son montant ne peut être remboursé ;
• attention : la carte Suica ne peut pas se substituer à un JR Pass mais vient souvent en complément.
Il arrive parfois que votre carte Suica soit démagnétisée, ou qu’un bug vous empêche de franchir les portiques à la gare d’arrivée. Pas de panique : rendez-vous simplement au guichet et dites ___ から来ました ___ kala kimash’ta, ce qui signifie « je viens de ___ ». Par exemple, si vous avez pris le train/métro à Shibuya, dites « Shibuya kala kimash’ta » et l’agent de la gare vous débitera immédiatement le montant du trajet, tout en vérifiant le bon état de votre carte.
Notez que depuis le 24 décembre 2014, la carte Suica est enfin utilisable dans les bus à Kyoto !
Où et comment acheter une carte SUICA
Vous pouvez acheter la Suica dès votre arrivée sur le sol japonais, à l’aéroport ou dans une gare JR : par exemple, les stations de la Yamanote à Tokyo. Dites スイカカードを買いたいです。 Suica câdo o kaïtaïdess’, qui signifie « je souhaite acheter une carte Suica ». Elle est bien sûr disponible depuis les distributeurs automatiques des gares, à toute heure.
Rendez vous sur une borne et choisissez « Purchase card ». On vous demandera ensuite d’insérer 2000¥, 500¥ pour le prix de la carte (que vous pouvez vous faire rembourser à votre départ en la rendant dans un bureau de la JR) et 1500¥ de crédit. Acceptez ou refusez le reçu et vous voilà avec votre nouvelle carte !
Où et comment la recharger
Toutes les machines ayant une version en anglais, cela ne devrait pas vous poser trop de problème.
Sur les bornes de la compagnie Tokyo Metro vous avez directement l’option « Charge ». Sur les autres, il faut appuyer sur l’icône Pasmo ou Suica pour ensuite choisir cette option. Choisissez le montant avec lequel vous souhaitez recharger votre carte. Insérez les billets et voilà.
La carte coûte au minimum 2.000¥ (~16,12€) qui incluent 500¥ (~4,03€) de caution, vous donnant donc un crédit utilisable au départ de 1.500¥ (~12,09€). Utilisez votre carte à loisir et rechargez-la au besoin dans n’importe quelle gare, auprès d’une des nombreuses bornes qui portent le logo Suica.
Mais la carte prépayée est également indispensable au Japon car, contrairement à une idée reçue, elle ne sert pas qu’à payer les transports. Au-delà du métro pour lequel les touristes occidentaux l’utilisent principalement, la Suica permet de régler tout aussi facilement le train (52 lignes concernées dans tout le pays), le bus, les innombrables distributeurs automatiques, ainsi que beaucoup de commerces de proximité tels que les konbini et de nombreux restaurants.
LA LIGNE YAMANOTE JR 山手線
Avec son tracé circulaire reliant tous les grandes gares de la capitale nippone, la Yamanote-sen est la ligne incontournable pour se déplacer à Tokyo. En voiture !
Ouverte en 1885, la ligne Yamanote (Yamanote-sen en japonais) s’avère toujours, 130 ans après sa mise en service, indispensable à la bonne marche de Tokyo.
Cette ligne circulaire, qui fait le tour de Tokyo du Nord au Sud et d’Est en Ouest permet de relier au total 29 gares, toutes reliées aux nombreuses compagnies de métro de la ville.
Chaque gare se distingue aussi par sa musique originale annonçant l’arrivée d’un train, avec par exemple la reprise du thème de l’anime Astro Boy ; toute une culture !
La Yamanote, c’est d’abord un parcours de 34,5 km parcouru en une heure par des rames de train se succédant toutes les deux minutes dans la journée…et toutes les 30 secondes en heure de pointe !
La ligne transporte chaque jour une moyenne de 3,55 millions de personnes, soit une fréquentation sur l’année de…1,3 milliard de passagers !
Petit conseil : éviter les heures de pointe, à moins bien sûr de vouloir expérimenter une fois le « rush » à la manière d’un salaryman japonais !
CONDUITE A TENIR DANS LE METRO
• Il est interdit de téléphoner.
• Interdit de manger.
• Dans les escalators, il faut se tenir à gauche si on ne veut pas marcher pour laisser la place à ceux qui sont pressés.
• On fait la queue pour attendre de rentrer et il est très mal vue de couper la file. On attend que les gens soient sortis avant de rentrer dans la rame.
• Les wagons roses sont des wagons réservés aux femmes aux heures de pointes et en fin de soirée. Si vous êtes un homme n’y allez pas.
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