POURQUOI S’Y ARRETER ?

ParJacques BONNAUD

POURQUOI S’Y ARRETER ?

POURQUOI S’ARRETER à TOKYO ?

1. Pour son caractère électrique :

On peut devenir fou dans cette ville tentaculaire qui ne dort jamais, qui vit à cent à l’heure, qui est à l’avant-garde de la mode, des progrès techniques, de la culture.

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2. Pour son caractère culturel traditionnel :

Geishas qui font rêver les occidentaux que nous sommes 

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Tournoi de Sumos et les autres arts martiaux comme le Kendo, le Kyudo, le Judo, le Karaté, l’Aïkido

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Feux d’artifices ou « Hanabi » grandioses

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Les jardins zen

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Les sanctuaires Shinto

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Les temples bouddhistes

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Un spectacle No

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Les cérémonies du thé

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Les « onsen » lieux des bains quasi rituels

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Les « ryokan » ou auberges traditionnelles

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Les maisons japonaises de bois et de papier appelées « minka ».

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L’art des fleurs ou » ikebana ».

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Les bonsaï

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3. Pour son caractère hétéroclite :

C’est une métropole gigantesque où le présent s’apparente au passé et flirte sans cesse avec le futur. Elle se réinvente chaque jour, se décompose et se reconstruit. Deux fois rayée de la carte, deux fois incendiée, d’abord par le tremblement de Kanto en 1923, puis par les tapis de bombes incendiaires de l’armée américaine en mars 1945, Tokyo renaît de ses cendres, au prix d’un lourd tribut. Elle ne semble cesser de se complaire dans sa tradition tout en souhaitant sans cesse se renouveler

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La ville est une juxtaposition de quartiers :

Le frénétique Shibuya

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Asakusa le traditionnel

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Roppongi un peu sulfureux

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Le sophistiqué et luxueux Ginza

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L’habillement fait alterner jogging, Kimono et son célèbre Obi, costume à l’occidental ou yofuku et Yakata, mocassins et socques en bois

4. Pour des caractères reconnus :

Sa propreté, la politesse de ses habitants, la ponctualité qui y règne, la culture du service, un niveau de sécurité qui fait rêver.

5. Pour son caractère à la pointe de la modernité :

Le Shinkansen

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Les hôtels « capsule »

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Les forêts de néons voisinant avec les écrans géants.

Les jeux high-tech. 

La robotique de pointe.

Les bars à oxygène.

Les mangas.

6. Pour ses caractères étonnants :

– Les jeunes lolitas gothiques y côtoient hommes d’affaires de la mondialisation

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– On pourra observer un sanctuaire sur la toit d’un grand magasin et voisinant un practice de golf.

– Un salaryman s’incline respectueusement devant un client tout en gardant son téléphone mobile dernier cri. Plus loin un prêtre zen circule sur sa Honda.

– Les Japonais adorent Marie Antoinette : Elle est pour eux la quintessence de la princesse, un peu folle, un peu égoïste, attentive à son look et au destin tragique. Une Lady Di avant l’heure. Et il existe bien sûr des mangas lui étant consacrés.

– La plus part des chauffeurs de taxi conduisent avec des gants blancs (très classe) et la portière arrière gauche est à ouverture automatique.

 

 

POURQUOI ALLER à KYOTO ?

1. Car c’est la ville traditionnelle japonaise par excellence.

Cœur du pays durant la majeure partie de l’histoire du Japon, elle conserve, aujourd’hui encore, les secrets de l’âme nippone :

Les « Torii » ou portiques rouge vermillon des sanctuaires shintoïstes

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Le Temple zen de Nanzen-ji. Chion-in, sorte de Vatican du bouddhisme japonais

http://www.cyrilalmeras.com

La promenade de la philosophie

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Le Palais impérial et son parc

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Le spectacle de danse donné par les Geiko terme qui signifie enfant des arts ou par des Maiko ou apprenti Geisha

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Les théâtres de Kabuki joué uniquement par des hommes, de Nô avec ses masques et sa chorégraphie lente ou kata, de Kyogen moins austère et de Bunraku à base de marionnette

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L’art des laques, des estampes, de la céramique, du bois, des bambous et même des mangas

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La subtilité de la cuisine japonaise

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Le « Hanami » ou saison de contemplation des cerisiers en fleurs

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Les maisons de thé

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La peinture à l’encre sur les paravents

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La calligraphie ou » shodo »

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L’art floral ou « ikebana » d’inspiration shinto et bouddhiste

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2. Car c’est une des villes au monde qui possède le plus riche patrimoine culturel :

Ginkaku-ji ou Temple d’argent

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Kinkaku-ji ou Pavillon d’Or

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Le château de Nijo ancienne résidence du Shogun

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Sanjusangendo, le temple des 1000 bouddhas

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3. Car cette ville dont le premier nom Heian-ko signifie « capitale de la paix et de la tranquillité » est un des centres gastronomiques du Japon :

Ah le bœuf de Kobé !

l’anguille grillée,

le saké,

le tofu,

les tempuras,

les sushis,

l’ »oden » une sorte de pot au feu à base de quenelles de poisson….

4. Car c’est le lieu pour s’initier au Shintoïsme:

Curieuse religion polythéiste, mythologique, ayant su faire syncrétisme, en partie, avec le Bouddhisme et le Taoïsme. Il a été religion d’état et demeure un ensemble de rituels qui rassemble encore le peuple japonais. C’est une des rares religions qui est l’apanage d’une seule nation.

À propos de l’auteur

Jacques BONNAUD author