Capitale : Santiago (environ 6,5 millions d’habitants)
– Géographie
Superficie : 756 102 km² (et plus de 6 400 km de côtes pour 6 300 km de frontières avec Pérou, Bolivie et Argentine !). 4 300 km de long, une moyenne de 180 km de large.
Point le plus élevé : Le point culminant du Chili est l’Ojos del Salado, 6 893 m
Risque sismique : 4 des 20 séismes les plus violents enregistrés sur terre l’ont été au Chili.
Risque volcanique : le Chili compte environ 2 000 volcans dont environ 500 géologiquement actif.
Sites inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco : le parc de Rapa Nui (1995) sur l’île de Pâques, les églises en bois de l’île de Chiloé (2000), le quartier historique de la ville portuaire de Valparaíso (2003), les usines de salpêtre de Humberstone et Santa Laura (2005) près d’Iquique et Qhapaq Ñan (2014), près de 30 000 km de routes andines qui parcourent l’Argentine, la Bolivie, le Chili, la Colombie, l’Équateur et le Pérou.
Villes principales : Santiago.Viña del Mar (350000 H). Antofogasta ( 320000 H). Valparaiso (300000 H)
– Population : 17,6 millions d’habitants, dont 89 % vivent en ville. 10 °/° d’Indiens dont Mapuche, Aymara, Quechua, Atacamène.. Il y a environ 700 000 indiens natifs au Chili dont 600 000 Mapuches (centre et sud), 50 000 Aymaras (extrême nord ), 20 000 Atacameños (nord), selon le Grand Atlas du Chili qui cite le recensement 2003.
Espérance de vie : 75 ans pour les hommes, 81 ans pour les femmes.
La population chilienne a connu une croissance régulière depuis le début du XIXe siècle (1 010 336 habitants en 1835, 16 575 000 selon le dernier recensement de 2012 – mais celui-ci a été remis en cause en 2013 et un nouveau recensement pourrait être organisé bientôt). Cette croissance résulte pour une part de l’immigration, pour une autre part d’accidents historiques (conquêtes de la guerre du Pacifique), et enfin de la croissance naturelle. La croissance démographique a été régulière jusqu’en 1940 et n’annonçait pas le boom de l’après-guerre. Cela explique la jeunesse de la population : 65 % des Chiliens ont moins de 40 ans. Le rythme de croissance de la population fut de 0,97 % par an entre 2002 et 2012 (en perte de vitesse).
La répartition de la population chilienne est déterminée par la configuration géographique du pays : un exode rural massif a conduit à la concentration de 86,2 % de la population dans les villes. Cependant, la croissance des villes s’étant faite sans planification, la capitale en est restée hypertrophiée.
Santiago (et son agglomération) abrite aujourd’hui plus d’un tiers de la population globale du pays (environ 6 millions d’habitants), regroupe les capitaux et le savoir-faire, mais connaît des problèmes importants en ce qui concerne le transport ou le logement. La capitale souffre également d’un taux de pollution atmosphérique très préoccupant.
La répartition spatiale de la population est donc très inégale. A l’exception de quelques pôles urbains, les densités sont très faibles dans le nord du pays. Elles sont importantes dans la région centrale, et relativement élevées dans la zone qui s’étend jusqu’à Puerto Montt. Plus au sud, on retrouve de véritables déserts humains jalonnés par quelques foyers de peuplement relativement peu importants (le long de la route australe, puis Coyhaique et Punta Arenas, Puerto Natales dans la région de Magellan).
Une population métissée
La société chilienne est le résultat du métissage des différentes populations issues de l’immigration et des populations indigènes (préhispaniques). Le pays a réussi le miracle d’intégrer progressivement tous les immigrants pour donner naissance à une véritable » chilenité « , c’est-à-dire un sentiment d’appartenance à une même nation partagé par l’ensemble des citoyens chiliens.
Les immigrants au Chili furent, par ordre décroissant, Espagnols (Andalousie et Estrémadure tout d’abord, puis Castille), Allemands (à partir de 1850), Italiens, Yougoslaves (à Antofagasta et Punta Arenas au début du XXe siècle), Anglais, Français, Syriens et Libanais. Auxquels on peut ajouter les immigrants des pays voisins, principalement dans les zones frontalières (Argentins à Aysén, Boliviens et Péruviens dans le Nord).
Cette immigration fut peu importante en nombre et très progressive, ce qui facilita le processus d’intégration des nouveaux arrivants.
Si l’on estime à moins d’un million d’individus les indigènes présents sur l’actuel territoire chilien, les recherches archéologiques ont permis d’identifier de nombreuses ethnies différentes suivant leur implantation géographique et leur culture. Dans l’extrême sud du pays, elles ont pour noms Chonos, Alacalufs, Onas et Yaghans. C’étaient des peuples nomades, chasseurs ou pêcheurs (ils ont presque tous disparus). Plus au nord s’étend le territoire de ceux que les Espagnols vont appeler Araucans. Eux-mêmes se nomment Mapuche (mapu signifiant » la terre » et che, » les gens « ). Ce sont eux qui opposèrent le plus de résistance aux Espagnols. Durant plus de trois siècles, ils empêchèrent la pénétration des colons sur leur territoire dont le coeur est situé entre les fleuves Tolten et Bío-Bío (frontière). Ils furent finalement vaincus, mais leurs descendants ont maintenu vivantes leur culture et leur langue et travaillent encore quotidiennement pour les maintenir. Ainsi, leur lutte pour récupérer leur territoire est-elle bien réelle. Les Mapuche demandent la restitution de leurs sols et le respect de leur mode de vie : des revendications sans répondant de la part du gouvernement chilien. Les Mapuche seraient la seule exception – ou presque – au métissage chilien.
La loi indigène du 5 octobre 1993 reconnaît l’existence des peuples indigènes comme » part essentielle des racines de la Na
– Langues officielles :
Espagnol (castillan) On y parle aussi des langues amérindiennes comme le runa simi, le mapudungun ou l’aymara, et une langue polynésienne, le vânaga rapanui (sur l’île de Pâques), dont aucune n’a le statut officiel.
– Politique
Régime : démocratie présidentielle. suffrage universel direct. Le président de la République est élu tous les 4 ans au suffrage universel direct, il ne peut pas effectuer deux mandats consécutifs
Chef de l’État : Michelle Bachelet. Sebastián Piñera ( Le Berlusconi chilien). A nouveau Michelle Bachelet
–Economie
PIB par habitant : 16 200 dollars US.
Taux d’alphabétisation : 95,7%
–Religions :
Catholiques (68 %), évangélistes (16 %), autres 5 %, sans religion 11 %.
– Pois et Mesures : Système métrique
– Drapeau :
Le drapeau chilien a été élaboré par le ministre José Ignacio Zenteno durant le gouvernement de Bernardo O’Higgins et a été dessiné par le militaire espagnol Antonio Arcos. Ses couleurs représentent, respectivement : le sang versé par les patriotes durant la guerre d’indépendance (rouge), le ciel chilien généralement clair (bleu) et les sommets enneigés de la Cordillère des Andes visible sur tout le pays (blanc). L’étoile à cinq pointes représente les pouvoirs de l’État qui veille au maintien de la patrie et le fond bleu situé à l’arrière-plan de l’étoile mesure exactement un tiers de la taille de la partie rouge du drapeau
– Armes et Symboles :
Les armes du pays représentent les deux animaux nationaux : le condor (un très grand oiseau vivant dans les montagnes de la famille des vautours) et le Huemul (un daim à la toison blanche, espèce en voie de disparition)
La devise nationale « Par la raison ou par la force »
La fleur emblème nationale est le copihue (Lapageria rosea), que l’on trouve dans les forêts du Sud du pays.
Le condor des Andes est un rapace qui vit en Amérique du Sud tout le long de la cordillère des Andes. C’est le deuxième plus grand des oiseaux terrestres volants (après l’albatros). Lorsqu’il ouvre ses ailes, son envergure peut atteindre 3,20 mètres ! Le Condor est aussi le symbole des Andes, l’emblème de la culture inca, qui représente le pouvoir guerrier. C’est aussi l’un des symboles du Chili.
L’Araucaria, arbre emblématique du Chili. Les Pehuenches ont survécu pendant des siècles dans l’inhospitalière cordillère des Andes grâce aux fruits de l’Araucaria, les pignons. Adoubé comme cadeau du ciel par leur chef spirituel, le « lanco », cet arbre est pour eux un lien entre l’homme et Dieu, entre la terre et le ciel. Pour fêter cette union spirituelle, ils célèbrent chaque année le « nguillatun », une cérémonie religieuse mapuche dans laquelle un Araucaria est planté au centre de chaque culte.
Le premier hymne national fut écrit en 1819 par Manuel Robles sur des paroles du poète Bernardo de Vera y Pintado, à la suite de la déclaration d’indépendance. En 1846, sous le gouvernement de Manuel Bulnes et étant terminée la guerre de l’indépendance, les espagnols résidents au Chili considérèrent certaines strophes comme injurieuses et hostiles envers l’Espagne. Les modifications respectives ont été faites par Eusebio Lillo Robles et validées par Andrés Bello, et cette version, utilisée actuellement, fut finie en 1847
– Etymologie :
De nombreuses hypothèses ont été émises sur l’origine du nom du pays. Selon l’une d’entre elles, les conquistadors installés au Pérou appelaient la région australe valle de Chile. Il se peut que le nom du pays soit lié à celui de la rivière qui traverse la ville d’Aréquipa au Sud du Pérou, le río Chili. Selon l’Abate Molina, le nom viendrait de trih o chi, expression utilisée pour désigner un oiseau ayant des taches jaunes sur ses ailes. Selon l’historien Ricardo Latcham, le nom viendrait d’un groupe d’Amérindiens (les Mitimaes) capturé par les Incas, qui provenait d’une région du Pérou où il existait un fleuve portant ce nom. Une autre théorie anonyme soutient que l’origine est aymara car l’Inca Tupac Yupanqui avait donné ce nom aux terres conquises au sud de l’empire inca, jusqu’à la vallée de l’Aconcagua (signifiant « gelé » ou « là où se termine la terre » en aymara). Cependant, le nom du pays n’a aucun rapport avec le mot espagnol chile qui désigne le piment
2. Argent :
a. La Monnaie : le peso chilien. (CLP ou $) Le Peso avec Billets de 500, 1000, 2000, 5000, 10000 et 20000
b. Quelques exemples de prix : • 1 bouteille d’eau de 1,5 litre : entre 800 et 1 200 pesos (entre 1.04 et 1.55 €) • 1 lit dans un dortoir : entre 6 000 et 8 000 (entre 7.76 et 10.35 €) • 1 repas dans un restaurant bon marché : A partir de 3 500 pesos (4.53 €) • 1 bière dans un bar : environ 2 500 pesos (3.23 €) • 1 entrée pour Torres del Paine : 18 000 pesos (23.28 €)
c. Change : Taux de change Fin Mai 2016 : 1000 Peso= 1,3 euro. 1 euro = 765 Peso d. Pour demander de la monnaie : « Tiene suelto ? »
d. Cartes bancaires :
e. DAB « Redbanc ». Choisir « Carte étrangère » = « Tarjeta Extranjera »
f. Dollars plus facilement acceptés que les Euros.
g. Budget moyen de séjour : 35 euro/j/per
3. Sécurité :
Aucun problème pour voyager au Chili, seul, en famille ou avec des amis. Les gens sont très hospitaliers et se plieront en quatre pour vous venir en aide. Il faut juste prendre les précautions d’usage, comme chez vous, et ne pas exhiber ses affaires à tout vent. Quelques problèmes de petite délinquance dans les grandes villes, notamment à Santiago, Viña del Mar, Valparaíso, Concepción et Antofagasta, mais avec une certaine vigilance rien ne devrait arriver. Une règle d’or : ne pas avoir l’air d’un touriste tout juste débarqué de son avion.
Pour connaître les dernières informations sur la sécurité sur place, consultez la rubrique » Conseils aux voyageurs » du site du ministère des Affaires étrangères : www.diplomatie.gouv.fr/voyageurs – Sachez cependant que le site dresse une liste exhaustive des dangers potentiels et que cela donne parfois une image un peu alarmiste de la situation réelle du pays.
4. Horaire :
Hiver européen : 4 h de moins qu’à Paris Eté européen : 6 h de moins qu’à Paris Ile de Pâques : – 2 h/Santiago
5. Fêtes :
En février Festival de la Cancion à Vina del Mar ; le plus important d’Amérique du Sud Fête nationale le 18 Septembre
6. Postes :
Timbres pour la France Envoi colis
7. Téléphone et Communication :
a. Indicatif téléphonique : Indicatif Chili : 56
b. N° utiles : N° Police 133 N° Ambulance : 131 N° Renseignements 103 Indicatif des villes : * San Pedro de Atacama : 55 * Santiago : 2 * Ile de Paques : 32
c. Pour appeler la France : 00+33+N° correspondant sans le 0 initial
c. Pour appeler le Chili depuis la France : Pour les téléphones fixes : 00+56+ Numéro code ville :2 pour Santiago+N° correspondant Pour les Mobiles : 00+56+N° correpondant sans le 0 initial
d. Communications inter urbaines entre les villes: – Pour appeler d’un fixe chilien un autre fixe chilien, il faut d’abord composer l’indicatif régional même pour un fixe dans la même région – Pour appeler d’un fixe chilien un portable chilien, il faut d’abord composer le 9 – Pour appeler d’un portable chilien un fixe chilien, il faut composer d’abord le 0 – De portable chilien à un portable chilien composer le N) sans le 9
e. Accès Internet
f. Indicatifs régionaux.
8. Autres :
– Conduite : – Electricité : 220 V, 50 Hz, prises à 2 ou 3 fiches rondes – prévoir un adaptateur – Pourboire : En général 10°/° sauf si service compris (« Servicio ») Pour les taxi, on arrondit au chiffre ssupérieur – Toilettes publiques : – Presse : Quasi 2 monopoles avec El Mercurio et La Tercera En Français : lepetitjournal.com/santiago.html
9. Formalités :
Visa :. Un passeport valable au moins 6 mois après la date d’entrée suffit
10. Climat :
Sur l’année, la température moyenne au Chili est de 14°C et les précipitations sont en moyenne de 827.3 mm. Les meilleurs mois pour visiter le Chili sont Janvier Février Mars Avril Mai Août Septembre Octobre Novembre Décembre.
11.Santé :
Voyager dans ce pays ne requiert pas de précautions sanitaires particulières si ce n’est une protection contre la chaleur dans le désert du nord ou sur l’île de Pâques et contre le froid et les malaises dus à l’altitude en haute montagne. Sachez aussi que les saisons sont inversées par rapport à l’Europe (on est dans l’hémisphère Sud) et que les maladies suivent donc la tendance (grippe notamment).
12. Plan et Cartes :
Cf www.mapcity.cl www.mapascompass.cl
13. Transports
a. Compagnies aériennes intérieures : – LATAM – LAN Chile : www.lan.com – Sky Airline : www.skyairlines.com – PAL Airlines – Compagnies locales : DAP, Don Carlos
ANECDOTES
C’est un pays de record : Pays le plus long du monde : 4.329 km du nord au sud, Pays possédant le plus haut volcan actif : le Ojos de Salado (6.887 mètres) C’est le premier producteur de cuivre et près de 40% des réserves mondiales de cuivre, ce qui en fait de lui le premier producteur mondial. Le tremblement de terre le plus violent de l’histoire de l’humanité eu lieu à Valdivia en 1960, avec une intensité de 9,6 sur l’échelle de Richter. Le terremoto du 27 février 2010, avec son 8,8 de magnitude, était le cinquième le plus puissant du monde, détrôné par le Japon en mars dernier (magnitude 8, 9). le désert d’Atacama est le plus aride au monde. De ce fait, la ville d’Arica est la moins arrosée de la planète : il y pleut en moyenne 0,76 mm par an Les momies Chinchorros sont les plus vieilles du monde, exposées au musée d’Arica; toujours intactes après plus de 8.000 ans, qui diront le contraire! Leurs copines égyptiennes à côté, font figure de jeunettes. La plus grande piscine du monde (photo). 1 kilomètre de long, 2,5 millions de litres d’eau et une surface de 8 hectares, cette vaste piscine construite en 2006, fait partie du complexe résidentiel côtier de San Alfonso del Mar, sur la commune de Algarobo, à environ 130 kilomètres de Santiago. Elle accueille baigneurs et voiliers dans ses eaux turquoises filtrées, exemptes de faune marine, de sable ou d’algues.
Quel lien entre un bus et un ascenseur ? Les étages. Bravo à celui qui a trouvé la réponse. Je vous explique. Quand vous prendrez l’ascenseur, ne cherchez pas le zéro. Il n’existe pas. Le rez de chaussée est en fait le premier étage. Logique non ? Idem pour les bus. Là bas, ce sont des bus à deux étages. Alors que chez nous, les grands bus panoramiques sont des bus à un étage
Le goûter. Le “4 heures” chez nous. Au Chili, c’est une autre histoire. C’est la “Once”. Traduisez “Onze”. Mais pourtant, elle se fait bien en fin de journée. Pain, thé, café, beure, confiture, avocat, jambon, fromage, voici le goûter typique prit au Chili entre 16h et 20h. Pourquoi dit-on « once » ? Ce sont les ouvriers chiliens qui à l’époque, lors de leur pause de travail, buvaient un alcool typique, l’aguardiente. L’alcool étant interdit au travail, « once » était un nom de code (les 11 lettres d’ « aguardiente ») pour signifier « C’est l’heure de l’aguardiente » ! Et aprés ce repas copieux. Beaucoup plus que notre gouter, c’est la “cena”, le repas du soir. Plutot pris vers 22h. Préparez bien vos estomacs !
Le Chili : C’est Un Chant du Ciel,cri du Cœur, Une Chaîne Humaine. C’est L’Histoire d’un Hiver; Le Hasard des Hommes, A l’Heure de l’Imagination. C’est L’Idée de l’Inconnu, Intensive Impatience, De l’Infini Liberté! C’est Le Loisir du Langage, La Lecture des Lettres: Lumière d’un Instant. C’est L’Ivresse Inassouvie L’Immensité Inviolée, C’est L’Inoubliable Chili.
A noter, un événement singulier de l´histoire patagonienne, la plus étrange épopée qui puisse se concevoir… Un aventurier français, Orélie Antoine de Tounens débarque au Chili en 1858 et se fait proclamer Roi d´Auricanie et de Patagonie sous le nom d´Orélie Antoine Ier en 1861. Utilisant l´hostilité des Mapuches envers l´Etat chilien, il réunit une armée de 40 000 hommes et déclare la guerre au Chili. Fait prisonnier, il est condamné, accusé de folie pour être finalement contraint à l’exil et remis à un navire de guerre français. Son règne sur le Royaume de Patagonie n’a duré que quelques années à peine mais aujourd´hui encore, certains de ses descendants continuent d’aspirer au Trône et se font appeler « Princes du Royaume de Patagonie et d´Araucanie ».
Le Chili déterre ses morts mais continue à avoir une attitude ambiguë sur la dictature. Plus de quarante ans après le coup d’état de Pinochet et sept ans après la mort de ce dernier, les autorités chiliennes enquêtent pour éclaircir le mystère qui plane autour des décès de certaines personnalités au moment de la dictature. Après les corps des anciens présidents Salvador Allende et Eduardo Frei Montalva, et du chanteur chilien Victor Jara, ce fut au tour de celui de Pablo Neruda de passer entre les mains du service médico-légal de Santiago.
À propos de l’auteur