Pourquoi choisir le CHILI comme étape de notre TMS ?

ParJacques BONNAUD

Pourquoi choisir le CHILI comme étape de notre TMS ?

1. Pour se remémorer quelques souvenirs :

Un Jamboree scout en 1999 auquel Marie Laure, Julie et Marie ont participé

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– La tragédie Allende et la terrible dictature qui a suivi.

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– La chanson Santiano d’Hugues Aufray et la musique chilienne traditionnelle et actuelle.

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– La légendaire histoire de l’Aéropostale et les exploits d’Henri Guillaumet rapportés par Saint Exupéry dans Terres des Hommes.

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– Les poèmes de Pablo Neruda, qui a écrit en particulier :

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« Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre, celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repère, Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n’a fui les conseils sensés.
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux ! »

2. Pour découvrir une extravagance géographique:

Une terre des extrêmes avec au Nord, le désert le plus aride au monde et au Sud, de vastes champs de glace de Patagonie

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– Une étroite bande de terre de 200 Km de large en moyenne mais s’étendant sur plus de 4200 Km ce qui lui offre le plus grand littoral du monde

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– Une fabuleuse épine dorsale représentée par la Cordillère des Andes

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– Une position sur la ceinture de feu du Pacifique à l’origine des volcans, sources d’eau chaude et tremblements de terre

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– Des îles mystérieuses comme l’Île de Pâques avec ses Maoris ou pleines de mythes comme Chiloé avec ses églises en bois qui témoignent de l’influence des Jésuites.

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3. Pour s’interroger sur la place des religions au Chili

– Concernant la religion catholique, pourra-t-on répondre sur la question de son rôle durant la dictature de Pinochet, sur la question de l’influence de l’Opus Dei, sur la survivance de la théologie de la libération, sur la répercussion de l’élection du Pape François, premier pape sud-américain ?

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– Qu’en est-il vraiment de l’expansion de l’évangélisme protestant ?

– Que reste-t-il des religions primitives comme la religion traditionnelle Mapuche ?

4. Pour prendre le pouls d’un pays à la géopolitique tiraillée

Bien qu’en Amérique du Sud, le Chili n’a pas de véritables voisins ; il est séparé de la Bolivie et du Pérou par le désert ce qui ne l’a pas empêché de leur faire la guerre ; il tourne le dos à l’Argentine par la Cordillère

– Le Chili ne s’est jamais senti à l’aise en Amérique du Sud et a eu toujours tendance à snober ses voisins. C’est pourquoi il a longtemps affiché un tropisme nord-américain

– Le pays considère volontiers la Pacifique comme un Nouvelle Frontière et en contrôlant plusieurs îles, le Chili y possède un espace maritime considérable

– Le Chili se veut multipolaire et ne dépendre d’aucun bloc. Ainsi il appartient aussi bien regroupement régional de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qu’au Mercosur (le marché régional du cône Sud) comme membre associé tout en souhaitant intégrer l’Alena (le marché commun nord-américain),  instaurer une politique de libre échange avec l’Union Européenne et maintenir d’étroits liens commerciaux avec la Chine.

5. Pour se laisser charmer par le pittoresque des villes chiliennes : 

Déambuler dans les collines ou Ceros de Santiago ou de Valparaiso et leurs funiculaires

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– Parcourir les cimetières chargés d’histoires

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– Errer dans les escaliers de Valparaiso avec leurs fresques murales, véritable « labyrinthe coloré chaotique et joyeux »

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– Admirer la richesse culturelle de Santiago avec ses musées, sa place d’armes, son palais de la Moneda

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– Passer du temps dans les Barrios de ces villes

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6. Pour découvrir des sites fabuleux :

Les paysages lunaires de la Vallée de la Lune

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– Le parc national Torres del Paine qui doit son appellation aux trois formations granitiques qu’il abrite sur son territoire et qui ressemble à des Tours

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– Les lacs de sel du désert d’Atacama

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– Les maisons multicolores de Chiloé

7. Pour se laisser griser par la gastronomie chilienne :

Les fameux vins chiliens dont les cépages, préservés du phylloxera, ont sauvé la viticulture française à la fin du XIX ièm siècel
– Le Pisco, boisson nationale
– Le Cerviche, plat de poisson mariné

8. Pour regretter de ne pas pouvoir être aller sur l’Île de Pâques, de ne pas avoir parcouru la route australe chilienne, de ne pas avoir pu embarquer pour l’Antarctique, de n’avoir pas admirer un Condor planant en toute liberté……et décider de revenir 

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