Fiche Pérou et Anecdotes

ParJacques BONNAUD

Fiche Pérou et Anecdotes

 

 

 Généralités

– Capitale : Lima (environ 8,4 millions d’habitants).

Superficie : 1 285 216 km. Soit 2,5 fois la France

Population : 30,4 millions d’habitants (estimation 2015).

Densité : 23 hab./km (en France, 113 hab./km).

–  Age moyen : 27 ans.

Espérance de vie : 74ans.

Analphabétisme : 3,6 % des hommes et 10,6 % des femmes.

IDH : IDH (rang mondial) : 84/188

Langues : espagnol et quechua (officielles), aymara et 12 autres langues amazoniennes.

Monnaie : le nuevo sol.

Régime : République constitutionnelle.

Chef de l’  Etat : Pedro Pablo Kuczynski (élu en juin 2016).

Revenu annuel par habitant : 10 240 US$.

Point le plus élevé : le glacier Huascarán, à  6 768 m d’altitude.

Drapeau :peru_large_flag

Ce drapeau se compose de trois bandes verticales de même largeur, et  de couleurs rouge (côté mat), blanc et rouge, avec des armoiries au centre de la bande blanche. Le blason comporte un écu où sont figurés une vigogne (représentant la faune), un arbre de quinquina (la source de la quinine, ce qui signifie la flore) et une corne d’abondance déversant des pièces jaunes (désignant la richesse minérale). Le rouge rappelle le sang versé pour l’indépendance; le blanc symbolise la paix.

– Armoiries:perouarm

– Symboles :

La vigogne (un camélidé cousin du lama).

Le Condor : Le condor des Andes est un symbole national pour le PÃérou, l’Argentine, la Bolivie, le Chili, la Colombie et l’ Equateur et joue un rôle important dans le folklfore et la mythologie des régions andines. Par son envergure de 3,20 mètres, il est le plus grand oiseau terrestre volant de l’ hémisphère ouest, n’étant dépassé que par l’Albatros hurleur, grand oiseau marin avec une envergure pouvant aller jusqu’à 3,70 mètres. Le condor des Andes était un oiseau mythique et vénéré pour les peuples Incas. Les Nazcas au Pérou ont crée un géoglyphe représentant un condor dans le désert de Nazca entre 300 av. J.-C. et 800 de notre ère. Dans les Andes centrales, le temple du Condor situé dans l’ancienne llaqta (cité) inca du XVe siècle Machu Picchu est un lieu voué à  la symbolique du condor. Chaque année en juillet au Pérou, autour de la fête nationale, se déroule la fête du Yawar. Organisée dans la localité très reculée de Ccollurqui dans la région d’Apurímac (province de Cotabambas), un condor, symbole des Indiens andins et oiseau-roi de la cordillère des Andes, livre un combat contre un taureau qui symbolise quant à lui l’espagnol et le conquistador. Dans une arène, un condor est attaché au dos d’un taureau qui va être excité par les ponchos des espontaneados comme une faena. Le grand oiseau tente de se libérer en assénant au taureau des violents coups de bec. La plupart du temps le taureau sera vaincu et la victoire du condor qu’on libère, donnera l’occasion de poursuivre les festivités. Ce combat qui se transforme en un véritable rituel représente la revanche des Indiens sur les conquistadores. Or si le condor est gravement blessé et meurt comme cela peut arriver, la croyance locale veut que le malheur va s’abattre sur le village

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L’ adobe : Melange d’ argile et de paille, Equivalent du pisé, utilisé depuis des temps immémoriaux dans la construction

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La Chicha : Boisson alcoolisée ou non à base de maïs

La Cantuta, la fleur du Pérou qui était la fleur sacrée des incas , d’où son surnom de fleur de l’inca, probablement parce qu’elle fleurit toute l’année. C’est un arbuste de 1 à  3 mètres de hauteur dont les fleurs caractéristiques en forme de cloche mesurent 5 à 6 cm.

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La Chakana, croix carrée symbole inca. La croix andine est un symbole polysémique qui représente l’ univers dans le sens où elle représente la vision du monde des anciennes peuplades (le monde des hommes, des dieux et des morts), sert de calendrier pour les récoltes et les fêtes religieuses. Elle résume les « concepts mathématiques, religieux, philosophiques et sociaux des anciens peuples andins ».

Hymne national :   Himno Nacional del Peru (L’hymne national du Pérou).

Paroles de José de la Torre Ugarte; musique de Losé Bernardo Alzedo. Ce chant a été adopté en 1822, après avoir remporté un concours national destiné à  sélectionner un hymne.

R/Nous sommes libres, restons-le à  jamais et que le Soleil renonce à  ses lumières plutôt que nous manquions au voeu solennel que la Patrie adressa à  l’ Eternel.

C/Fort longtemps, le Péruvien opprimé traîna la chaine ignominieuse; condamné à  une servitude cruelle fort longtemps, en silence, il gémit. Dès que le cri sacré Liberté! fut entendu sur ses côtes, l’ indolence de l’ esclave secouant, humilié, le cou redressa.

C/Déjà , le fracas des chaînes rudes que nous entendîmes depuis trois siècles d’ horreur, des libérés au cri sacré que tout le monde entendit sans voix, cessa Partout, San Marti­n s’ enflammait, Liberté, Liberté, prononça-t-il, et les Andes qui berçaient leur base l’ annoncèrent aussi à  l’ unisson.

Géographie  On distingue :

La Région côtière à  l’ Ouest qui s’ étend sur 3800 Km sous forme d’ une bande désertique de 40 Km à  200 Km de large coupée par des rivières descendant des Andes et créant des vallées verdoyantes

La Sierra qui est en fait la Cordillère des Andes avec son Altiplano et ses sommets à  plus de 6000 m

La Selva ou forêt amazonienne  qui occupe 50 pour cent du territoire péruvien mais ne regroupe que 10 pour cent de la population

 

ANECDOTES 

Au Pérou quand ton clignotement ne fonctionne pas, tu passes la main par la fenêtre, tu l’agites de haut en bas et jusqu’ici, ça passe… Au Pérou, celui qui klaxonne le plus fort à la priorité. C’est une règle d’or.

A Lima, le dimanche, les habitants sortent les piscines gonflables et les mettent au milieu de la rue.

Le jour des élections présidentielles, les Péruviens ont interdiction de boire de l’alcool. Les bars et les rayons alcool sont donc fermés aux locaux.

Dans tous les restaurants, on peut demander un Doggy Bag si l’on ne finit pas son assiette. Et même si vous ne comptez pas finir votre repas plus tard, dans la rue, quelqu’un sera content de le finir à votre place ! Alors pensez-y !

Le Cobrador : Sur le pas de la porte grande ouverte du bus encore roulant, il vous criera tous les arrêts desservis par le « collectivo ». Le bus de ville si vous préférez. Son nom ? Le “cobrador”. Littéralement, le receveur. Le chef d’orchestre. Il vous reçoit dans le bus. Vous fait payer. Il crie plus fort que son autre voisin cobrador, qui essayera lui aussi de vous faire monter dans le bus. Une vraie bataille entre eux à chaque arrêt. A croire que vous monterez dans le bus du meilleur, même si ce n’est pas votre chemin.
Lima, c’est du bruit. Taxis, klaxons et cobradors … Sans eux, Lima, ne serait pas Lima.

L’or et l’argent provenant de l’eldorado Pérou a fait rêver l’Europe pendant des siècles. Au XVIe siècle, le conquistador Francisco Pizarro capture par ruse l’Inca Atahualpa et ce dernier offre une rançon pour sa libération: Une chambre remplie d’or et deux autres d’argent, ce qui n’a pas empêché Pizarro de faire garrotter le roi quelques mois plus tard. La fabuleuse rançon, plus de 6 tonnes d’or et 12 tonnes d’argent, correspondant en valeur actuelle à plus de 300 millions de dollars ou 240 millions d’euros et considérée comme la rançon la plus importante de l’histoire de l’humanité, est ramenée en Espagne et le mot « Pérou » devient alors un synonyme de trésor ou fortune. Par la suite, l’expression « c’est le Pérou » est utilisée pour désigner une bonne affaire (« vale un Perú » en Espagne).

Le Kon Tiki : Plusieurs chroniqueurs à l’époque de la conquête comme Pedro Sarmiento de Gamboa, racontent que l’Inca Túpac Yupanqui le fils de Pachacútec, embarque avec 20.000 hommes depuis la côte actuelle de l’Equateur dans des barques en balsa. Ils auraient atteint les îles Huaga Chumbi et Nina Chumbi (actuelles Galapagos) à 972 km des côtes, puis les îles Tuamotu (actuellement en Polynésie française) à 6.800 km (3.770 milles nautiques). L’explorateur anthropologue norvégien Thor Heyerdahl, à l’appui de ces écrits, veut vérifier la théorie selon laquelle les iles du Pacifique sud ont pu être peuplées par des hommes venus des Andes. Il organise une expédition en 1947 depuis le port du Callao à Lima avec un bateau en balsa semblable à ceux des illustrations laissées par les conquistadors et réussit la traversée avec 5 assistants, parcourant près de 7.000 km en 101 jours jusqu’à l’île de Raoia dans l’archipel de Tuamotu. Sa théorie est contestée par plusieurs scientifiques, mais il reste les écrits illustrés des conquistadors.

Deux expéditions scientifiques internationales, l’une dirigée par l’explorateur polonais Palkiewicz en 1996 et l’autre par l’IGN du Pérou et du Brésil en 2006 ont pu déterminer avec exactitude la source de l’Amazone dans le glacier Quehuisha (5.150 m) dans la Quebrada Apacheta près du mont Mismi (Cañon de Colca – Arequipa). Ces recherches ont permis de recalculer la longueur du fleuve et avec 7.062 km il dépasse de près de 400 km le Nil considéré auparavant comme le plus long du monde.

La Perricole, La Perricholi, de son vrai nom María Michaela Villegas y Hurtado (1748 – 1819), est une liménienne de condition modeste, devenue une actrice célèbre de l’époque et connue pour sa relation scandaleuse avec le sexagénaire vice-roi du Pérou Manuel Amat y Juniet qui réalisa plusieurs constructions grandioses en son honneur comme la Alameda de los Descalzos et le Paseo de aguas. Son surnom qui n’a rien de romantique, lui a été donné par la haute société qui n’appréciait guère cette métisse arriviste. On parlait d’elle comme la « perra chola », littéralement la « pute indienne », une insulte devenue plus civilisée en se transformant par perricholi. Son histoire a inspiré de nombreux écrivains, films et pièces de théâtre comme la nouvelle de Prosper Mérimée « le carrosse du Saint Sacrement » qui sera porté au théâtre avec le célèbre opéra-bouffe d’Offenbach La Périchole en 1868 et au cinéma avec « Le carrosse d’or » de Jean Renoir en 1953, le livre de Thornton Wilder « Le pont du roi Saint Louis » qui reçut 3 prix Pulitzer et dont 3 films ont été réalisés, le dernier en date est de 2004 avec Robert De Niro et Géraldine Chaplin.

Sainte Rosa de Lima (1586 – 1617) Elle est la première et plus importante sainte d’Amérique, patronne de Lima, du Pérou, du Nouveau Monde, des Philippines, de la police nationale péruvienne et de l’armée argentine et paraguayenne. Dévote depuis sa plus tendre jeunesse, elle avait pour vocation d’aider son prochain. En 1615, une flotte de corsaires hollandais s’apprêtait à attaquer Lima provoquant la fuite de nombreux habitants. On doit alors à Rosa le miracle de la mort mystérieuse du capitaine hollandais grâce à ses prières, sauvant ainsi la capitale. Elle apparait aujourd’hui sur le billet de 200 soles, est fêtée dans de nombreux pays le 30 août (le 23 en Espagne), déclaré jour férié au Pérou au cours duquel les fidèles vont déposer leurs vœux écrits dans un puits situé dans le sanctuaire de Santa Rosa de Lima.

Las Tapadas, les Voilées. Les Liméniennes voilées du XVIe au XIXe siècle sont devenues paradoxalement le symbole de la libération féminine dans le monde comme le remarquait Flora Tristan, la féministe franco-péruvienne. Voilées certes, mais libres de se promener seules, provoquant la ferveur religieuse de l’époque. Comportement adopté au début par les femmes métisses de la bonne société, elles portaient la saya, une jupe longue qui moulait les hanches au contraire des robes de l’époque très amples et le manto, un châle de soie qui recouvrait la tête et le visage à l’exception d’un œil. Ainsi vêtues, elles échappaient à la vigilance de l’homme, dissimulaient leur identité, race, âge et se permettaient de nombreuses libertés, comme flirter dans l’anonymat le plus complet, ce qui occasionnait parfois des confusions; Un homme pouvait donc courtiser sa propre épouse, belle-mère, fille ou cousine sans le savoir. L’église a souvent tenté de faire interdire cette pratique sans succès et la vice-royauté s’est contentée de la tolérer pendant 3 siècles. En devenant la maitresse du Vice-Roi du Pérou, une célèbre Tapada de Lima, la comédienne Micaela Villegas, surnommée La Périchole inspira l’une des principales romances d’Amérique latine et Prosper Mérimée mais aussi Jacques Offenbach

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La feuille de Cola :
– La feuille de coca, tantôt vénérée, tantôt combattue, a toujours occupé une place prépondérante dans les différentes civilisations qui ont peuplé le Pérou actuel. En effet, à l’origine, c’est une plante sacrée des Andes que l’on utilisait (et que l’on utilise encore) dans de nombreux rituels, comme l’offrande à la Pachamama, etc. Mais lors de la colonisation espagnole, le clergé chrétien l’a condamnée comme « feuille du diable », un des nombreux dispositifs ayant pour but de déraciner la culture et les croyances locales pour imposer le christianisme à ces peuples païens.
– A la fin du XIX° siècle, l’américain John Pemberton mélange cette feuille andine avec du vin rouge français, inventant par là même l’ancêtre du Coca-Cola. Puis, le mélange de la feuille de coca avec la noix de kola a produit une boisson stimulante et énergisante. Jusqu’à l’heure d’aujourd’hui, la Coca Cola Company achète quelques centaines de tonnes de feuilles de coca par an pour la confection de la fameuse boisson gazeuse.
– Les propriétés vertueuses de cette feuille sont innombrables. Radicale contre les maux de têtes et autres symptômes du mal d’altitude, contre la fatigue du travail physique avec le peu d’oxygène disponible, coupe-faim (deux des principales raisons pour lesquelles les paysans andins mâchent cette précieuse feuille tout au long de la journée), aidant la digestion, analgésique… On peut la mastiquer doucement afin d’en extraire le jus, et y ajouter de la llijta un peu sucrée pour passer son goût amer, ou la prendre en infusion. Mais attention, malgré tout, la feuille de coca est toujours considérée internationalement comme une drogue ; ne tentez pas d’en ramenez chez vous, vous risquez de passer un sale moment à l’aéroport…

Cuy, le cochon d’Inde : Vous pensiez que le cochon d’inde était un animal domestique tout doux et tout chaud que les enfants cajolent ? Eh bien en tout cas, pas au Pérou ! En effet, ici le cochon d’inde, appelé le cuy, est une spécialité culinaire…
Cet animal se reproduit très rapidement et en grande quantité, ne prend pas d’espace, ne demande pas beaucoup de soins et ne consomme pas grand-chose ; c’est donc un animal très facile et pratique à élever pour sa viande ! Viande savoureuse, d’ailleurs, et très bien mise en valeur par l’assaisonnement typique du pays. Malgré tout, la présentation de ce plat on-ne-peut-plus traditionnel (dans les campagnes, toutes les familles élèvent –au moins— quelques familles de cuys) peut choquer les âmes sensibles : il est servi entier, avec la tête, les oreilles, les pattes, les petites griffes…
Cela dit, aller au Pérou et ne pas goûter au cuy, c’est comme aller en France et ne pas goûter aux fromages. Ca serait vraiment dommage.

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Le Jeu du Sapo : Ce jeu, présent dans plusieurs autres pays d’Amérique Latine, signifie ‘’jeu du crapaud’’. Il s’agit d’un jeu traditionnel dans les chicherias ou les picanterias (où on allait pour manger et pour boire, surtout les weekends) : il faut lancer des pièces de monnaie en direction d’une table en fer ou en bronze au milieu de laquelle trône un crapaud qui attend, bouche ouverte. Celui qui arrive à faire rentrer la pièce dans la bouche du crapaud remporte le jeu –et l’argent que tous les joueurs auront misé. En attendant, des trous sont répartis autour du crapaud, le joueur marquant certains points en fonction de la proximité de ce trou avec le crapaud.
Ce jeu remonte à la légende inca selon laquelle les crapauds étaient des animaux magiques qui accordaient des vœux à qui lui donnait une pièce de monnaie à manger, et que celui-ci se transformait en or. L’Inca lui-même allait régulièrement sur le lac Titicaca pour tenter sa chance. Encore aujourd’hui, les Péruviens jouent volontiers à ce jeu, qui s’accompagne souvent de musique, de rires et de bière

Le Gringo : On entend le mot « gringo », et tout de suite, nous passe devant les yeux le mexicain moustachu au grand sombrero des vieux films de western. En réalité, si ce mot est aujourd’hui relativement célèbre, son origine l’est beaucoup moins. Deux versions principales de l’histoire : la première raconte que lors de la guerre entre Etats-Unis et Mexique de la fin du XIX° siècle, l’uniforme des soldats américains était vert, d’où les cris de leur généraux « GREENS GO ! », repris et ridiculisé par les Mexicains avec le mot « gringo ». La deuxième version raconte que, pendant ce même épisode de guerre, les soldats américains avançaient en chantant une chanson dont le refrain est « Green Grow the Lilacs » (les lilas verts poussent) : d’où, à nouveau « gringo ». Quoiqu’il en soit, depuis la fin du XIX° siècle, ce mot s’est incorporé dans le langage courant au Mexique, et, puis rapidement dans le reste de l’Amérique Latine. Au Pérou, « gringo » est très couramment utilisé. Le terme n’est pas nécessairement péjoratif, au contraire, il est généralement utilisé de façon neutre ; mais cela dépend du contexte de la conversation, du pays où vous êtes, et du ton avec lequel il est utilisé. S’il s’emploie avant tout pour un habitant d’Amérique du Nord, le terme « gringo » (ou gringa) désigne généralement un étranger (surtout blanc) venu d’Amérique du Nord ou d’Europe, dont la langue maternelle, souvent, n’est pas l’espagnol… Bref, les gringos, c’est vous

Le Bonnet Péruvien: Qui aujourd’hui ne connaît pas le fameux bonnet péruvien ?… Entre toutes les ‘’marques de fabriques’’ de ce pays, le bonnet qui couvre les oreilles est de loin le plus répandu à travers le monde. L’origine exacte de ce bonnet est inconnue : certains disent que ce serait un mélange entre la culture huari et les espagnols, ou dérivé du béret espagnol auquel on aurait rajouté des oreilles (pour le froid) et des motifs incas… Toujours est-il qu’aujourd’hui, ce bonnet est omniprésent non seulement dans les campagnes péruviennes mais aussi tout autour du monde.                                                                                                                                                                                                    En effet, les Indiens Quechua, en particulier les hommes, portent ces bonnets faits de laine aux couleurs naturelles pour se protéger du froid de la haute altitude. Les motifs variant selon les lieux et les ethnies, les cultures locales se le sont véritablement approprié, chacune à sa manière. C’est à travers l’influence de chanteurs comme Manu Chao que ce bonnet a commencé à être à la mode dans des milieux sociaux complètement opposés et éloignés des Indiens Quechua. Revendiquant la culture latino-américaine et ses racines amérindiennes, Manu Chao a pris le bonnet péruvien comme symbole de sa revendication –celui-ci devenant le symbole même de l’Amérique Latine aux yeux de la société européenne. Puis, avec l’utilisation qu’en fait Jamiroquai, autre chanteur ‘’branché’’, ce bonnet devient un simple article de mode… Aujourd’hui, on peut le trouver dans presque toutes les villes d’Europe, ainsi que dans tous les sites touristiques du Pérou. Il vous sera donc bien utile contre le froid des hautes Andes, et de retour en France, vous pourrez vous vanter d’avoir un « vrai » bonnet péruvien.

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C’est au Pérou qu’on peut surfer la vague la plus longue au monde
La plus longue vague au monde – Chicama Le paradis des surfeurs… Situé sur la côté nord du Pérou, le village de Chicama est célèbre pour la présence sur sa côte de la plus longue vague au monde. Variant en théorie entre 2,2 et 4km de long (en fonction des vents et des marées), les surfeurs n’auraient pu atteindre « qu’une » longueur de 1,8km à a fois, car les eaux plus profondes qu’elle traverse ne le permettent pas.
Autour de Puerto Malabrigo, des ruines archéologiques sont visitables, et les environs dignes d’une carte postale sont à couper le souffle.

Le Pérou est le Pays des chiens sans poil : Le chien nu Péruvien
Cette race de chien est originaire du Pérou, comme en témoigne les céramiques pré-incas ornées de motifs représentant ces animaux. Leur caractéristique principale est l’absence totale de poil sur leur corps, excepté sur leur tête en une petite crête noire. Pour compenser la perte de chaleur due à l’absence de poils, la température de leur corps est donc plus élevée d’environ 3°C par rapport à d’autres races de chiens. D’où, un usage traditionnellement médicinal de ces animaux, afin de traiter les rhumatismes ou encore l’asthme.

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Le Pérou est le Pays des Orchidées : Parmi les 30 000 espèces d’orchidées recensées à ce jour, presque 3 000 d’entre elles se trouvent au Pérou, dans les zones tropicales à haute altitude. Leur diversité de couleur et de taille est unique : ces fleurs peuvent être minuscules, ou mesurer jusqu’à 70 centimètres. Au temps des Incas, les orchidées, déjà très appréciées, portaient le nom de tika (en quechua). Une légende prétend même que la variété alors connue sous le nom de wakanki serait née des larmes d’une jeune princesse inca à qui l’on aurait ordonné d’oublier son bien-aimé. La Phragmipedium peruvianum est considérée comme la plus belle variété découverte depuis un siècle

 

C’est à Lima que se trouve la plus grande arène du continent américain : les Arènes d’Acho, construites en 1766 et  situées près du centre, accueillent des corridas tous les dimanches. La saison, qui commence au début de la Semaine sainte, à Pâques, atteint son apogée entre septembre et novembre, avec la venue des plus grands toreros d’Europe.

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Le Pérou est non seulement le pays d’origine de la Pomme de Terre mais celui du Haricot noir ou Frejol qui aurait été introduit en France par Catherine de Médicis en 1533

 

 

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