Parce que c’ est le pays de l’« abondance» comme son nom l’ indique en Quechua. L’ Or considéré comme « la sueur du Soleil » par les Incas attira maints conquistadors mais le Pérou reste le quatrième producteur de ce minerai.
Parce que c’ est une terre de contrastes: la Cordillère enneigée, la jungle amazonienne luxuriante, les paysages désertiques du sud et les grandes dunes de sable des plages de la côte Pacifique.
C’ est une terre multi ethnique : Le peuple shibipo en Amazonie et les Ashaninkas qui ne manquent pas de rappeler le Mimi Siku d’ « Un Indien dans la ville ». Les Quechuas et les Q’eros des Andes descendants des Incas. Les métis essentiellement urbains, les mestizos. Les blancs appelés péjorativement gringos. Les asiatiques ou chinos et les indiens ou cholos.
Parce que c’ est un pays au patrimoine d’ envergure mondiale : La vallée des Incas avec le Machu Picchu. Le lac Titicaca qui est la plus haute étendue d’ eau navigable. Le Canyon de Colca est deux fois plus profond que le Grand Canyon avec ses 3400 mètres.
Parce que c’ est une contrée pleine de mystères: Les lignes de Nazca, les guérisseurs que ce soit les curanderos des Andes ou les Shamans d’ Amazonie, le pouvoir mystique de la plante sacrée ayahuasca. Les mystérieux quipus.
Parce que c’ est le berceau de la civilisation Inca qui serait né au Pérou selon différentes légendes. Selon la premiere le Dieu Soleil ayant tiré du lac Titicaca ses deux enfants Manco Capac et Mama Occlo, confia au premier son bâton de commandement en lui ordonnant de fonder une ville à l’ endroit où celui-ci s’ enfoncerai facilement dans le sol et ce fut Cusco.
La seconde met en présence quatre frères, les Ayars, surgis de la caverne de Tamputaco en quête d’ une terre promise. Ils vont se livrer d’ intenses combats entre eux pour asseoir leur hégémonie ; le vainqueur sera Ayar Manco ou Manco Capac
Parce que ce voyage permet de découvrir l’ importance des civilisations et cultures originelles pré incas: Celle de Chavin qui maitrisait l’ eau, les cultures en terrasse . Celle de Paracas avec ses momies. Celle dite Nazca avec ses céramiques et poteries. La culture Mochica maîtresse en architecture et orfèvrerie
Parce qu’ on pourra tester l’ hospitalité péruvienne autour d’ une bonne Cerveza ou d’ une Chicha à base de maïs ou d’ une Inca Kola; au cours des innombrables fêtes introduites par le calendrier chrétien et par les rites des cultes anciens et émaillées de danses dont l’ Huayno au son de la flûte andine ou zampona ou du charango, la guitare locale ; autour d’ un délicieux ceviche ou autres spécialités culinaires qui ont fait du Pérou la meilleure destination culinaire par les World Travel Awards.
Parce que c’est une terre d’ aventures où il faudra lutter contre le Soroche, le mal d’ altitude ; où il faudra s’ adapter à l’ heure péruvienne scandée par les ahorita (« tout de suite ») et qui permettent de faire attendre des heures, où les tremblements de terre ne sont pas rares ; où on pourra affronter des treks comme celui du chemin de l’ Inca ; où on pourra tenter de maîtriser un buggy sur les immenses dunes
Parce que c’ est un pays à l’ immense biodiversité : 4 Camalidés (Vigogne. Lama. Alpaga et Guanaco) des Andes. Flamants roses des lacs salés. Condors. Dauphins. Lamentin. Tortues. Piranhas. Serpents¦.. et moustiques.
Une flore particulièrement diversifiée : Orchidées que la légende inca fait naitre des larmes d’ une jeune princesse à qui on interdisait de voir son bien aimé !
Ce qui n’ empèche pas que le Pérou doit faire face à la pénurie d’ eau et à la déforestation.
Parce que ce pays nous invite à faire le point sur l’ attitude de l’Eglise catholique durant la Conquista, de son avis concernant la théologie de la libération, sur la notion de syncrétisme avec les rites primitifs, sur l’ orientation laïque ou multiconfessionnelle d’ un pays.
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