Capitale : Quito(2 millions d’habitants).Perchée à 2800m d’ altitude, elle se situe à mi chemin entre la côte Pacifique et l’ Amazonie.Guayaquil reste la plus grande ville avec près de 2,6 millions d’ habitants. Autres grandes villes : Cuenca ( 500.000 habitants) Riobamba, Loja, Manta, Esmeraldas, Ambato
Géographie:
– Superficie : 283 560 km² (soit 1/2 fois la France).L’ Equateur est le plus petit des pays andins
– Point culminant : Le Volcan Chimborazo : 6310 m
– 24 Provinces : Cf. Cartes
– Sites inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco: Centre historique de Santa Ana de los Rios de Cuenca. Galápagos. Le parc national Sangay. Qhapaq ‘ Nan, réseau de routes andin. Quito. Le Panama
Villes principales : Guayaquil (environ 3 millions d’habitants), Cuenca (0,5 million), Riobamba, Manta, Esmeraldas, Ambato et Loja.
Ce pays, grand comme la moitié de la France ce qui en fait le plus petit des pays andins est divisé en 3 régions :
– La Costa, la plaine côtière pacifique avec ses plages, ses mangroves, ses élevages de crevettes, ses rizières, ses bananeraies, ses plantations de canne à sucre et de cacao.
– La Sierra, au centre avec ses vallées entre la Sierra Oeste et la Sierra Este, avec son allée de volcans encore en activité et souvent recouverts de glaciers.
– L’ Oriente avec sa forêt amazonienne à l’Est, ses rivières qui vont rejoindre l’ Amazone
Population:
– Population : environ15 655 000 habitants dont les deux tiers vivent en ville.
– Densité :54,4 hab/km²
– Espérance de vie :.76 ans ( France = 81)
– Ãge moyen : 26 ans (France = 40 ans)
Langues
La langue officielle est l’ espagnol (castillan) Dans la Sierra, le quichua et, en Amazonie, le shuar et le huaorani, entre autres sont parlés
Politique:
– Régime : république, régime présidentiel.
– Chef de l’Etat et Chef du Gouvernement: Lenin Delgado Mandat de 4 ans
Economie:
– PIB par habitant : 6000 Dollar/habitant (France = 45000)
Sur le papier, le doute n’est pas permis : les Equatoriens sont catholiques et fiers de l’être. Malgrè les tentatives de conversion de quelques sectes protestantes missionnaires américaines, la population reste très majoritairement fidèle au pape et à ses curés. Rappelons que, sous le gouvernement de Garcia Moreno, à la fin du XIXe siècle, il fallait être catholique pour avoir le droit de vote et la nationalité équatorienne ! Cela dit, si l’ on gratte un peu la surface, nombre de vieilles croyances resurgissent.
Plutôt que de remplacer les croyances anciennes, la religion catholique s’ est superposée aux schêmas existants et a fait siennes des pratiques pas toujours très catholiques… Le Christ est forcément solaire, la Vierge Marie lunaire à moins qu’ elle ne soit la Pachamama réincarnée (à chacun sa tambouille…). Des saints aux divinités des montagnes, il n’ y a qu’ un pas. Et les fêtes alors ? Prenez le Qoylluriti péruvien, rapporté à la Fête-Dieu : des pélerins venus de toutes les Andes y découpent des morceaux d’ un glacier sacré, réputé miraculeux, et les déposent ensuite sur les autels du Christ. Nulle contradiction la -dedans : les dieux se juxtaposent, les croyances se dédoublent, les protections se multiplient. Les curés espagnols confrontés à l’« idolatrie » des peuples andins l’ avaient bien compris : quand on ne peut convertir vraiment, extirper du fond de l’ âme ce salmigondis de croyances anciennes, il ne reste qu’ a s’arranger. Dresser des croix là où les Indiens priaient déjà les dieux anciens. Bénir les animaux. Bénir la terre, comme on bénirait le fruit des entrailles de toutes les femmes.
Aujourd’ hui encore, dans certains villages reculés (ou pas), on fait plus facilement appel au yachac, le guérisseur, qu’ au médecin. Le yachac donne quelques herbes et fait beaucoup de passes magiques, très efficaces sur les croyants. Ensuite, seulement, il se fait payer pour ses bons services. La tradition (la superstition diront certains), en la matière, réagit encore la vie de tous les jours. Lorsqu’on passe un col, il faut jeter sa pierre blanche sur le petit tas déjà accumulé. On honore ainsi les esprits qui résident dans les lieux élevés et les esprits familiers. Le jour des Morts, on sert des repas aux défunts. Quant aux constructions, elles s’ élèvent toujours au-dessus d’ un foetus de lama, tandis qu’ une croix protège la maison…
– Pois et Mesures : Système métrique
– Drapeau:
Le drapeau actuel de l’ Equateur fut adopté le 26 septembre 1860. Il ressemble beaucoup à celui de la Colombie.
Bien que la loi du 5 décembre 1900 établisse le drapeau civil sans les armes du pays et celui officiel avec les armes, le plus souvent, pour le différencier du drapeau colombien, le drapeau officiel est le plus utilisé. En effet, la seule différence entre le drapeau civil de l’ Equateur et celui de la Colombie réside dans les proportions, celui de la Colombie a un rapport de 2/3 alors que celui de l’Equateur est de 1/2. L’enseigne militaire a un rapport de 2/3 avec les armes du pays.Le drapeau de l’ Equateur ressemble 0 ceux de la Colombie et du Venezuela, tous les trois dérivant du drapeau de la Grande Colombie.
Il y a aussi un drapeau spécial pour les bâtiments municipaux, c’est le drapeau civil avec un cercle constitué de 19 étoiles (une par province) blanches autour de la bande bleue.
Le jaune (el amarillo) symbolise l’or (el oro), l’abondance de l’agriculture et des richesses naturelles du pays. Le bleu (el azul) y représente l’océan et le ciel clair . Enfin le rouge (el rojo) y symbolise le sang versé par les héros qui ont légué la Patrie et la Liberté (Patria y Libertad).
– Armes et Symboles:
Le Condor : Il symbolise le pouvoir, la grandeur et la valeur des Equatoriens. Le Soleil au centre d’un zodiaque ; on peut y voir les signes du Bélier, du Taureau, des Gémeaux et du Cancer. Ces signes font référence aux mois historiques de mars, avril, mai et juin, qui correspondent à la lutte entre les Equatoriens et le général Flores, qui accéda au pouvoir par la force. Depuis les neiges du Chimborazo, le fleuve Guayas symbolise la fraternité entre les Equatoriens. Un bateau à vapeur flotte sur la partie supérieure du fleuve. Il fait allusion au premier bateau à vapeur construit sur la côte pacifique, sur les chantiers de Guayaquil, en 1831. Il a pour mat un caducée, symbole de la navigation et du commerce. Le blason repose sur la hache et les faisceaux des licteurs de la République romaine, emblèmes de l’autorité réublicaine. Il est entouré de quatre drapeaux nationaux abritant deux rameaux, un de palmier, qui symbolise la gloire, et l’autre de laurier, qui représente le triomphe.
Devise de l’ Equateur : Dieu. Patrie. Liberté
Hymne national (adopté en 1948) : Salve, Oh Patria! (Nous te saluons, ” Patrie!). Paroles de Juan Leon Mera; musique de Antonio Neumane. Juan Leon Mera a écrit les paroles en 1865; seul le choeur et deuxième couplet sont chantés.
[Refrain]
Salve, oh Patria, mil veces ! , Oh Patria
Nous te saluons ´ Patrie, mille fois ! Patrie ! gloria a toi , ya tu pecho rebosa ! Gloire à toi ! Déjà ta poitrine déborde ! ¡gozo y paz, y tu frente radiosa Joie et paix et ton front radieux que el sol contemplamos lucir ! Nous le contemplons briller plus que le soleil !
[Couplet 2]
Los primeros los hijos del suelo Les premiers les enfants du sol Que, soberbio, el Pichincha decora Que, superbe, le Pichincha décoré Te aclamaron por siempre senora Ils t’ont acclamé pour toujours madame Y vertieron su sangre por ti. Et ils ont versé leur sang pour toi. Dios miro y aceptó, el holocausto, Dieu a regardé et a accepté, l’holocauste, Y esa sangre fue germen fecundo Et ce sang fut germe fécond De otros héroes que, atonito el mundo D’autres héros qui, étonne le monde Vio en tu torno a millares surgir. A vu à ton tour par milliers surgir.
– Fêtes : Fête Nationale le 10/8 .
Les fêtes font partie intégrante de la vie équatorienne. Avant la conquête espagnole, elles étaient organisées en fonction du cycle solaire et du calendrier agricole. L’ église a ensuite intégré celles des communautés indigènes avec ses propres jours de fêtes. Elles consistent donc de nos jours en un mélange de croyances indiennes et de traditions basées sur la foi catholique. S’ y succèdent toutes sortes de défilés, processions, messes ou pèlerinages. La plus importante fête reste le carnaval dont la spécialité locale consiste à remplir des ballons d’eau et à s’asperger avec. Lors de la Semaine sainte, les processions sont toujours très colorées, en particulier celle de Quito. La tradition majeure consiste alors à manger la fanesca. Il s’agit d’ une copieuse soupe sans viande réalisée à base de 12 ingrédients symbolisant les 12 apôtres. La principale date festive des communautés indiennes est le 2 novembre, qui symbolise le jour des Morts. D’ après les croyances, l’esprit d’ un mort rend visite aux vivants de la famille et est nourri avant de continuer son voyage vers la réincarnation. A cet effet, de nombreux plats sont préparés dont les petites figurines cuites à base de pain, qui sont alors placées sur la tombe du défunt.
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