Arrivée à Katmandou après 5 h de vol depuis Kuala Lumpur
« Hôtel Andes House est un lieu privilégié avec un jardin
Le petit déjeuner est très bon toasts omelette fruits et café
Je vais manger une fois par jour dans un restaurant pas loin très propre »
« Pour y aller, faire l’expérience d’être entassée dans un minibus avec 25 autres personne »
Également appelé Bouddhanath ou Bauda, ou Bouddha, un des principaux sanctuaires bouddhistes.
L’afflux de nombreux réfugiés tibétains du Tibet (en Chine) à Bodnath (plus de 10 000 Tibétains ont rejoint cette région depuis la fuite du 14e Dalaï lama en 1959) a entraîné la construction d’une cinquantaine de gompas (monastères). Ils témoignent de l’importance religieuse de ce site, étroitement lié à la fondation de Lhassa car il se trouve sur l’ancienne route commerciale reliant cette ville à la vallée de Katmandou.
Le 13 février 2013, un Tibétain s’est immolé à l’intérieur de Bodnath. Selon le gouvernement tibétain en exil, il s’agit du 100e cas d’auto-immolation de Tibétains depuis 2009
Le stûpa ( représentation du Bouddha) du XIVe siècle qui domine l’horizon est l’un des plus grands au monde. Il a pris la place d’un stupa plus ancien attesté à l’époque licchavi (IV ièm siècle au VII). C’était une étape importante sur la route entre Kathmandou et Lhassa au Tibet
La base du stûpa se compose de trois terrasses, représentant un mandala géant que les fidèles peuvent parcourir. Cette base représente la terre.
On peut y voir 108 niches contenant chacune une statue de bouddha. Des niches sont pratiquées sur le pourtour, dans chacune de ces niches se trouve un gros cylindre que l’on peut faire tourner en le poussant avec la main. Ces cylindres sont dénommés, très improprement « moulins à prières ». En fait, ils contiennent des rouleaux de feuilles de papier ou de rubans d’étoffe sur lesquels sont imprimés, non seulement le « om mani padme hum » mais aussi des traités philosophiques ou des mots et des phrases usités dans les rites magiques. D’après la croyance populaire, la mise en mouvement du cylindre qui entraîne la rotation du rouleau qui y est renfermé équivaut à la récitation de ce qui est imprimé sur celui-ci.
Cette base représente la terre
La coupole est symbole de l’eau,
La tour ( « Toran ») surmontant la coupole le feu, la couronne l’air et le pinacle l’éther. La base de la tour, carrée, constitue une harmika qui porte les yeux du Bouddha ; la partie supérieure en forme de pyramide allongée se compose de 13 degrés qui représentent le chemin vers l’éveil.
La Couronne figure l’air
Avec 40m de diamètre et une centaine de mètres de circonférence, il occupe une immense place dans le quartier le plus tibétain du Népal.
Tout comme le stupa de Swayambhunath, le stupa de Bodnath est un immense dôme blanc surmonté des yeux de bouddhas. Puisque Bouddha voit tout, ses yeux font face aux quatre points cardinaux ; puisque Bouddha ne parle pas, sa bouche n’est pas dessinée; puisque Bouddha représente l’unité de Dieu, son nez est constitué du caractère népalais 1 (unicité). Mais ce qui distingue Bodanath de Swayambhounath, ce n’est pas seulement la différence de leur situation géographique et certaines particularités de l’architecture des stûpas mais, plutôt le caractère de leur environnement immédiat. On ne rencontre pas à Bodanath l’influence débordante de l’hindouisme qui submerge Swayambhounath. Bodanath respire la foi tibétaine.
Selon certains, ce stupa abriterait les reliques de Kashyapa, le Bouddha du passé. Pour d’autres il contiendrait les os de Siddhartha Gautama, le Bouddha historique.
A l’extrémité Nord du Stupa, il y a un petit sanctuaire dédié à Ajima (Hariti) le déesse de la Variole
L’origine du stûpa est un peu obscure, il est néanmoins considéré comme ayant été construit par le roi Mana Dev au 5ème siècle avant J-C. Aujourd’hui, beaucoup de tibétains se sont installés autour du stûpa après leur exil sous l’invasion de la Chine. La plupart de ces habitations se sont transformées en commerce tibétain. Le dynamisme de la communauté tibétaine se manifeste d’ailleurs par le nombre élevé de luxueux monastères édifiés ces dernières années ou en cours de construction.
Le tour du stûpa s’effectue dans le sens des aiguilles d’une montre. Tout stûpa rencontré sur sa route doit être laissé à main droite. Le rite dénommé Kora (dans les écrits du bouddhisme primitif, il s’agit d’une marque de civilité usitée dans l’Inde qui consiste à tourner autour d’une personne à qui l’on veut rendre hommage). On peut faire comme les fidèles qui tournent les moulins à prières tout en récitant le fameux mantra « Om mani padme hun » Explication de ce mantra: « Ce mantra signifie « Le joyaux du lotus ». Il est dit qu’il nous a été donné par l’ensemble des bouddhas dans leur immense compassion pour tout ce qui vit. OM est composé de trois lettres en réalité « A U M » symbolisant le corps, la parole et l’esprit (purs quand il s’agit d’un bouddha, cad une personne parvenue à l’illumination après une pratique de purification intensive et rigoureuse).MANI, » le Joyau « , symbolise l’intention de devenir un être illuminé, compassionné et aimant.PADME, signifie « lotus » et symbolise la sagesse. HUM, indique l’indivisibilité (ou l’unité indivisible de la méthode – traduisez par : le chemin emprunté – et de la sagesse)
Ce mantra permet de réveiller notre mémoire d’être humain divin, d’activer le Joyau du Lotus qui est en nous pour que nous puissions tous manifester notre Divinité sur terre, dans la joie d’une unité enfin retrouvée.
Lorsque vous entrez dans un temple, il faut que vous enleviez vos chaussures ainsi que votre chapeau. Ne montrez pas du doigt mais de la main et évitez de pointer vos pieds vers quelqu’un.
Les cendres de Bouddha partagées après sa crémation furent emportées en plusieurs endroits de l’Inde et sur les coffrets qui les contenaient on érigea des stûpas. C’est ainsi qu’un de ces coffrets a été découvert au cours de fouilles par les services archéologiques britanniques. Des bouddhistes s’élevèrent vivement, contre les investigations des archéologues à l’intérieur de certains stûpas. Ce sont pourtant ces découvertes qui ont apporté la preuve de l’existence historique réelle de Siddhartha Gautama, le Bouddha, que certains considéraient comme un mythe.
À propos de l’auteur