» L’amitié est une chose merveilleuse à partir du moment où l’on peut se taire ensemble sans malaise«
C’est la maison du clan Khoo qui remonterait à 25 générations de chinois d’outre-mer. Visite 2,5 euro/per Céramiques. Sculptures en pierre Fresques. Lampes en papier
Le mot kongsi désigne une maison utilisée comme lieu de réunion par un clan chinois et servant également de temple. Penang possède de nombreux kongsi, mais celui des Khoo est de loin le plus beau. Au début des années 1800, les premiers Khoo, des Hokkiens, arrivèrent à Penang. En 1894, leur communauté s’étant considérablement augmentée et enrichie, les Khoo entreprirent de bâtir un kongsi, semblable à un palais d’empereur, avec un toit en étages. Après huit années de travaux, le kongsi fut achevé. En 1901, à la veille de la nouvelle année chinoise, le temple fut détruit par un incendie. Seule, l’image de Tua Sai Yeah, qui attendait le jour de l’an pour être introduite en grande pompe dans son temple, fut épargnée. L’incendie fut attribué à la colère des dieux devant une construction aussi prétentieuse. Le temple fut dès lors reconstruit plus modestement et achevé en 1906. Le temple, tel qu’il est visible aujourd’hui, a été rénové dans les années 1950, et plus récemment encore suite à son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Lorsqu’on débouche de Cannon Square, c’est un choc que de découvrir cette indescriptible masse scintillante. Outre ses superbes bas-reliefs, on peut voir dans la cour, deux lions, deux imposants gardiens sikhs de granit et deux gardiens chinois, plus grands encore. La principale salle du centre abrite les statues de Tua Sai Yeah et de son compère Ong Son Tai Sai, Yar Yar pour les intimes. A gauche s’ouvre la salle du culte des ancêtres, et dans la troisième salle règne l’inévitable Tua Peh Kong, rubicond et heureux. Des plaques sur les murs portent les noms des Khoo qui ont réussi dans leurs études ou leur carrière. Un peu partout sont disposés des meubles en bois d’ébène noir incrustés de nacre. En face, mais on n’y jette jamais un coup d’œil, la salle des fêtes : c’est là que les bonzes se réunissent pour les cérémonies religieuses et que sont joués les wayangs.
Pour quitter le bâtiment, longer la ruelle à droite, entre le mur du kongsi et un autre mur de maison ; on débouche alors sur Lebuh Pantai (Beach Street), qui marque l’entrée et le nom officiel du temple : Leong San Tong Khoo Kongsi (c’est-à-dire le kongsi de la Montagne du Dragon). Tourner à droite, prendre Lebuh Acheh (Acheen Street), qui reste une belle rue chinoise avec ses maisons et ses métiers typiques. Poursuivre jusqu’à la Masjid Malayu (Malay Mosque). En profiter pour jeter un coup d’œil à ce coin de Malaisie en plein quartier chinois.
Nous avons pris un taxi pour 50 Myr pour nous rendre au pied du funiculaire qui mesure près de 2 km de long et monte à 800 m en 5 minutes
Au sommet, c’est très touristique mais nous avons pris, sans trop d’explications, un 4X4 qui nous a conduit au départ d’une randonnée de 3 km environ avec des attractions comme la Canopy walk qui surplombe les arbres ou comme des terrasses qui dominent la ville avec une vue magnifique bien que brumeuse
Quelques autres vues de Penang en bonus dont celles du marché au poisson
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