J 148 PENANG NOUS VOILA

ParJacques BONNAUD

J 148 PENANG NOUS VOILA

« La calme sagesse est une épouse fidèle, la précipitation est une prostituée »

Nous sommes donc partis de Cameron Highlands ce lundi

8 h du matin, il fait 18 degrés ; il fait beau après une nuit pluvieuse et nous gagnons à pied la gare routière de Tana Rata

Nous avons réservé des places de bus par l’intermédiaire de notre hôtel tenu par des hindous et qui nous en ont obtenu sur une compagnie….hindou ( ce qui ne fait que confirmer un certain esprit communautariste en Malaisie)

Départ à l’heure mais 2 h plus tard près d’Ipoh, lors d’une pause toilettes on nous annonce que le car est en panne et qu’il faudra changer de bus

Après 5 h de périple, ce dernier nous dépose à la gare routière de Butterworth d’où nous prenons aisément un ferry ( pour 25 centimes d’euro) pour arriver à Georgetown que les malais semblent préférer nommer Penang

Taxi pour notre nouvelle Guesthouse nommée Mondi House recommandée sur les réseaux : Belle maison typique Accueil froid Chambre sommaire sans toilettes ni douche ni fenêtre mais avec climatisation. Nous nous en contenterons pour 5 nuits

Fatigués et surtout affamés, nous tombons par hasard sur un excellent resto, un peu cher mais où nous dégustons du poulet purée avec un verre de vin

Revigorés et malgré la chaleur qui règne à 4 h PM nous partons à la découverte de la ville en débutant par la quartier britannique:

Nous sommes passer devant la Cour suprême (Court Building)où on peut admirer la statue de James Richardson Logan qui défendit les personnes de couleur à l’époque colo

Situé à proximité du front de mer, en centre-ville de Georgetown, l’hôtel de ville (City Hall) et le bâtiment du conseil municipal bordent l’Esplanade centrale de la ville.
Ces bâtiments font partie de l’héritage colonial britannique de la ville, qui fut fondée à la fin du XVIII° siècle afin de servir de port de commerce et conserva le statut de colonie jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale.
Ils sont effectivement en excellent état, et font un constraste étonnant avec le reste de la ville, dont les constructions sont nettement moins bien entretenues!

L’ esplanade et la promenade le long des quais est agréable avec ses promeneurs et ses pêcheurs


Nous avons vu ensuite le Fort Cornwallis

A l’endroit même où le capitaine Francis Light mit pied à terre, le fort Cornwallis fut construit en 1786, en bois d’abord, puis reconstruit en briques entre 1804 et 1805. Il en reste l’enceinte, large de 3 m à certains endroits et haute d’environ 3,50 m, des canons et, à gauche en entrant, des cellules, baptisées dorénavant Fort Cornwallis Memorial Gallery. Cela ressemble à un bunker à deux pièces. On y voit des photos, des gravures et l’on y lit de vagues explications historiques. Le fameux canon Sri Rambai se trouve au coin du fort, et il est facile à reconnaître : non seulement c’est le seul canon en bronze et à deux roues de l’île, mais il est en permanence chevauché par les touristes japonaises, désireuses de se faire prendre en photo. Le canon est célèbre dans les paillotes malaises à cause des faits suivants : son constructeur, un Hollandais du nom de Jan Burgerhuis, arrivé sur l’île en 1603, l’offrit au sultan de Johor en 1606 pour lutter contre Melaka. En 1795, le canon passe aux mains du sultan de Selangor. Lorsqu’une jonque anglaise fut attaquée dans les parages et coulée, les Anglais firent, en représailles, une razzia sur l’île et s’emparèrent de 29 canons qu’ils embarquèrent sur un bateau, le Sri Rambai. Notre canon faisait partie de la cargaison. Jugé inutile, car démodé, il fut jeté par-dessus bord et resta englouti jusqu’en 1800, date à laquelle il fut remonté solennellement en présence du vice-sultan de Selangor. Depuis, il paraît que les femmes stériles le fleurissent (sans toutefois le chevaucher comme les touristes). Le tour de l’enceinte s’effectue à pied. La chapelle, dans le coin droit, ne se visite pas.

Ouvert de 9h à 19h. Adultes : 2 RM soit 50 cents

Nous avons ensuite vu la Tour de l’Horloge toute proche

Tour de l’ Horloge ( Clock tower)  édifié entre 1897 et 1902 pour commémorer les 60 ans de rêgne de la reine Victoria ce qui explique qu’elle est une hauteur de 60 m

Ensuite nous avons parcouru  » Little India »

Au milieu, il y a tout de même des mosquées

Durant tout notre séjour nous allons enrichir notre collection de Street Art:

Après l’inscription du centre historique de Georgetown au patrimoine mondial culturel de l’UNESCO en 2008, un concours a été organisé pour mettre en valeur et promouvoir la ville et le gagnant a choisi de faire des sculptures, caricatures, en métal, décrivant avec humour des faits historiques.

Les premières sculptures ont été faites pour l’exposition de 2009, « Making George Town ». Il y en a actuellement 52 dans les rues de Georgetown.

A la suite de ça et dans le cadre du Festival de Georgetown en 2012, l’artiste Lithuanien Ernest Zacharevic a créé des œuvres combinant peintures et mobilier urbain qui sont certainement les plus populaires des œuvres de street art de la ville (Enfants au vélo, Enfant sur moto, Fille jouant au basket, etc.) et cela a lancé un mouvement suivi par de nombreux artistes (dont « 101 lost kittens », projet ayant pour but de sensibiliser la population envers les animaux errants, d’où probablement le nombre de chats retrouvés dans les peintures).

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Jacques BONNAUD author

1 commentaire pour l’instant

Basso ChristophePublié le10:37 - Juin 20, 2019

Coucou M Bonnaud. Grace à votre blog on voyage avec vous. Les photos sont superbes ainsi que vos commentaires et explications. Bonne continuation autour du monde, je continuerai à vous suivre. On se voit à votre retour. Ps: ne vous inquiétez pas, à la Seyne rien à changer

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