175 km Environ 3 h de trajet à travers l' »Avenue des Volcans » dans la Sierra Centrale avec, en particulier le Cotopaxi et la Laguna Verde
Quito « Luz de America » (Lumière de l’Amérique) selon Simon Bolivar. Cela reflète bien la luminosité des Andes sur la ville mais aussi sa richesse culturelle et historique
Capitale de l’Equateur c’est une métropole qui évolue constamment et où le modernisme se fond dans l’immense héritage métisse et colonial, et dans laquelle, la population nationale ou étrangère trouve toujours un lieu pour travailler, se divertir et découvrir…C’est la seconde capitale la plus haute du monde après La Paz qui n’est pas une capitale totalement effective (Rôle de Sucre pour le pouvoir judicciaire) . Donc respecter un temps d’acclimatation à l’altitude
Il s’agit de la capitale la mieux conservée d’Amérique du Sud malgré les tremblements de terre dont le dernier important remonte à 1917
La température moyenne est de 10 à 25°c avec de grands contrastes climatiques durant une même journée, ce qui amène ses habitants à profiter des quatre saisons de l’année en seulement 24 heures.
La ville est entourée des volcans Pinchincha, Cotopaxi, Antizana et Cayambe, qui forment un contour andin majestueux
2850 m d’altitude
2,6 Millions d’habitants
Située dans la cordillère des Andes à 2800 mètres d’altitudes, elle occupe un petit plateau de 12 000 m2, s’étendant sur près de 60 kms de longs pour seulement 5 de large dans un axe Nord-Sud.
La ville est entourée des volcans Rucu et Guagua Pinchincha (Plus de 4600 m) et plus loin au Sud les volcans Cotopaxi, Antizana et Cayambe, qui forment un contour andin majestueux
La Ville est constituée de deux quartiers principaux distants de 2 Km et marqués par 3 axes Nord-Sud : Av. 6 de Diciembre. Av.10 de Agosto et Av. America :
Il est centré sur La Mariscal traversée par l’Av. Amazonas et porte le surnom de Gringolandia, le Pays des « Gringos »
Il y a d’autres quartiers comme La Carolina au Nord de la Mariscal, comme la Bellavista au Nord Est et la Floresta au Sud- Est de la Mariscal
– Entre les 2 : Il y a deux jardins publics, l’Alameda et le vaste Parque El Ejido
NB: Les adresses sont souvent indiquées par 2 noms : Celle que vous cherchez est notée en premier ; le second correspond à son intersection
Au cœur du jardin de la place s’élève le monument aux Héros du 10 août 1809, premier groupe à se battre pour l’indépendance.
A noter à proximité Poste Centrale et Office de tourisme ( Quito Turismo)
Sur le côté nord ouest de cette place, on touve Le Palacio del Gobierno : Le Palais du gouvernement siège du président. Lorsqu’il s’y trouve le palais est fermé. Relève de la garde le lundi à 11 h
Visitable en son absence sur présentation de sa carte d’identité si on a le courage de patienter une petite demi-heure en plein soleil. Visite par groupe de 20 avec photo sur les marches d’une durée de 30 minutes.
Il est également « assailli » par des grévistes et autres manifestants qui n’ont pas peur de camper sur la place de l’indépendance juste en face
Il était connu au cours de la période coloniale espagnole comme le Palais Royal de Quito car il fut le siège de l’Audience Royale de Quito et le gouverneur civil et militaire de la région. La tradition veut que ce soit le libérateur Simon Bolivar qui l’ait appelé Palacio de Carondelet, surpris par le goût de Francisco Luis Hector de Carondelet Baron, celui qui en a ordonné la construction. Toutefois, elle n’a jamais été dite dans les documents officiels.
Rafael Correa, président depuis 2007, estimant que le Palais de Carondelet et ses agences sont des patrimoines de l’Equateur, a converti le complexe présidentiel en un musée accessible à tous ceux qui souhaitent le visiter.
Sur le côté sud-ouest de la place, on découvre la Cathédrale Primaria :
Cette cathédrale, l’une des plus anciennes d’Amérique du Sud, est prisée pour son mélange de styles architecturaux, ses magnifiques illustrations catholiques et son histoire fascinante. La cathédrale est même la plus grande cathédrale gothique d’Amérique du Sud
Classée au rang des plus vieilles églises d’Amérique du Sud, la cathédrale métropolitaine de Quito (Catedral Metropolitana de Quito) se distingue par la richesse de son patrimoine religieux, politique et artistique. Cet édifice du XVIe siècle offre un mélange éclectique de styles architecturaux, du gothique au mauresque en passant par le baroque et le néoclassique. Admirez ses nefs magnifiquement décorées, ses charmantes chapelles, son autel doré et ses peintures célèbres tout droit venues de l’école d’art de Quito.
Depuis la place de l’Indépendance (Plaza Grande), vous apercevrez la façade nord-est du monument et ses escaliers semi-circulaires menant à l’entrée de la somptueuse Arche de Carondelet. Flânez dans les jardins jusqu’à l’entrée principale de la cathédrale, protégée par des ravins défensifs datant du XVIe siècle. Avant de pénétrer les lieux, observez les trois dômes somptueusement ornés de céramique verte et le magnifique clocher sur la droite de la cathédrale. L’une des coupoles situées au-dessus du transept possède une girouette en fer en forme de coq, célèbre protagoniste de nombreuses légendes locales.
Une fois à l’intérieur, admirez les magnifiques sculptures en bois, les décorations mauresques et les sublimes frises dorées, parfaitement éclairées par les rayons du soleil qui filtrent à travers les dômes. Ne manquez pas la collection d’illustrations figurant divers saints et martyrs sur les retables recouverts de feuilles d’or. Ne manquez pas le tableau de la Cène où le Christ et ses disciples mangent du cochon d’inde grillée ( cuy asado) et des humitas tout en buvant de la bière (chicha). La peinture de la nativité montre un lama
La cathédrale a survécu à deux importants tremblements de terre, l’un en 1660, l’autre en 1797, et a bénéficié de nombreux travaux de rénovation à travers les siècles. L’édifice abrite également les restes de cardinaux, d’évêques, de présidents et de nombreuses autres personnalités équatoriennes, notamment le Mariscal ou Maréchal Antonio José de Sucre, célèbre pour son combat pour l’indépendance de l’Amérique du Sud. Derrière le maitre autal une plaque indique l’endroit où périt le président Gabriel Garcia Moreno le 6 aout 1875 frappé à coup de machette
Prix visite : 2 euro/per avec visite guidée + 2 euro pour monter dans les tours Ouverte de 9 h à 17 h 15
Le site fut primitivement occupé par le Peuple des Quitu
Ville du dernier Cacique Inca Atahualpa, les indiens en 1532, sous le commandement du général Ruminahui, n’avaient pas hésité à brûler entièrement la ville pour ne pas la livrer aux envahisseurs espagnols et qui inaugura ainsi la politique de la terre brulée. Erigée donc, sur les ruines d’un antique centre arborigène des indiens shyris, San Francisco de Quito est fondée par les espagnols le 6 décembre 1534 (Sebastian Benalcazar) en suivant le modèle espagnol en damier tout en devant s’adapter aux contraintes du relief et devient le centre politique du pays sous le nom de : Audencia de Quito. Les Espagnols détruisirent ce qu’il restait des temples incas et utilisèrent les pierres pour leurs propres bâtiments.
En 1541, Gonzalo Pizarro quittait la ville pour se lancer à la recherche de l’El Dorado. Son capitaine Francisco de Orellana découvrit l’Amazone qui prit le nom de Rio de Quito
La ville dépendit à partir de1723 et pendant 1 siècle de la Vice-Royauté du Pérou puis de Nueva Grande sous l’autorité espagnole
En 1792 Eugène Espejo fonde le premier journal quotidien « Primicias de la Cultura de Quito »
Après plusieurs révoltes mineures le premier cri d’indépendance se fit entendre le 10 Août 1809 ; un gouvernement indépendant fur créemais ses principaux membres ne tardèrent pas à être assassinés en 1811. Ceci marqua le début d’une âpre résistancequi s’acheva après la victoire de Pichincha le 24 Mai 1822. L’indépendance de l’Equateur survint et la République indépendante fut déclarée en 1830.
Quito est considérée comme le « Souvenir de l’Art des Amériques ».
En effet, Quito fût pendant les années de colonisation espagnole, le centre artistique du Vice-Royaume du Pérou
La colline qui trône au milieu de Quito. Au sommet vous trouverez une vierge d’aluminium de 41 mètres de haut que l’ont peut voir d’absolument partout à Quito (c’est un peu le symbole de la ville). Et comme elle a des ailes, on pourrait dire que c’est en quelques sortes l’ange gardien de la ville ;-). La vue depuis le sommet du panecillo est à couper le souffle par jour de beau temps… ça vaut vraiment la peine de monter. Et pour 1$, vous pourrez aussi grimper à l’intérieur de la vierge pour avoir une superbe vue à 360° sur Quito.
C’est la copie de la Vierge de Quito sculptée par Bernardo de Legarda en 1732 et qui révèle une vision peu orthodoxe d’un ange pour le XVIII ème si
« Sachez qu’il est possible de monter à pied au Panecillo mais nous avons entendu pas mal d’histoires de vols à cet endroit et même certains locaux nous ont déconseillé de monter à pied seul. Comme nous étions avec des locaux, nous sommes montés à pieds mais pour ne pas prendre de risques, prenez un taxi… et si vous trouvez que le taxi est trop cher, sachez qu’il y’a un bus public qui monte au sommet de la colline… le problème, c’est de monter dans le bon bus mais si vous vous débrouillez en espagnol, il suffit de demander »
Les Bus
a. Bus locaux :
Il y a des arrêts officiels mais on peut en général monter et descendre quand on veut
Ticket : 0,2 euro
b. Bus électriques : Prix 0,25 euro
Il y a 3 Lignes
– Trole qui passe le long de Maldonado et de l’Avenida 10 de Agosto et qui a pour terminal au Sud le Terminal de Quitumbe
Dans le sens Nord-Sud : Mariscal -Santa Teatro Sucre – Hermano Miguel – Mariscal – Clara- El Ejido – Teatro Sucre – Plaza Grande
Dans le sens Sud Nord : Santo Domingo- Teatro Sucre – Hermano Miguel – Mariscal – Santa Clara – Colon
– Ecovia qui longe le côté Est de la ville le long de Avenida 6 de Decembre entre Rio Coca au Nord d’où on peut prendre un Bus pour aéroport et La Marin au Sud dans la vieille Ville
Les Bus Ecovia font partie du Metrobus-Q La ligne Q31 dessert l’aéroport
– Metrobus qui parcourt l’Avenida America de l’Universidad Cenral del Ecuador jusqu’au Nord de l’ancien aéroport et au Terminaux terrestres La Ofelia et Carcelen-norte
Il y a aussi
a Taxi :
Les Taxis officiels sont jaunes avec mention « Cooperativa de taxi » et un N0 d’immatriculation inscrit en noir sur la portière
Ils ne mettent pas toujours le compteur en route
Possibilité de location d’un taxi à l’heure pour 8 euro et 60 euro/jour
b. Vélo
– Cicleadas El Rey
Adresse : Amazonas près de Cordero www.cicleadaselrey.com
Prix 10 euro/demi journée
Balades nocturnes le Lundi à 20 h
– Ecuador Freedom Bike Rental
Adresse: Entre Santa Maria and Ave. Orellana Juan de Velasco N26-132
« Cette agence très pro tenue par une équipe française, équatorienne et américaine passionnée de moto, saura satisfaire tous les motards, débutants ou chevronnés. Que vous vouliez découvrir Quito à scooter ou explorer tout le pays à moto avec ou sans guide (mais avec une carte tracée), Ecuador Freedom Bike rental répondra à la moindre de vos attentes. Voici un aperçu des tours proposés : » Café, chocolat et la Cloudforest de Mindo » (24h), » Le marché d’Otavalo et la route des lacs » (24h), » l’avenue des volcans, Quilotoa et l’Oriente » (2-3 jours, hébergement inclus), ou encore, la forêt des nuages et » la ruta del sol » (2-3 jours, hébergement inclus). L’aventure commence là !
Location de vélos, motos et scooters à l’heure, à la journée ou à la semaine. Tours organisés ou formules sur mesure. A partir de 15 US$ (75 US$ pour la semaine) pour un vélo, 25 US$ pour un scooter et 40 US$ pour une moto. Possibilité de réserver en ligne.
– BiciQuito
Adresse : Cordero 1221 et Joaquin Quartier Mariscal ; Il suffit de s’inscrire avec photocopie passeport. Le dimanche la vieille ville est interdite aux voitures
c. Métro
En construction
1 Ligne devrait comporter 15 stations sui sont du Nord au Sud : de la Station La Ofelia ou un bus mène au terminal terrestre Carcelen-norte au Quartier Panecillo en direction du Terminal terrestre Quitumbe en suivant Av America
Prix ticket 20 centimes d’euro
d. Quito City Explorer :
Deux bus rouges au look de tramways des années 20 parcourent dorénavant le centre historique de Quito sous le regard étonné de certaines personnes : le Quito City Explorer est un nouveau service touristique qui permet de faire le tour des principales attractions de la ville.
Le principe est de permettre à l’utilisateur de descendre du bus et de remonter à volonté pour une journée ou plus. C’est donc un moyen intéressant de découvrir la ville selon votre goût et votre disponibilité.
Dans chaque bus, un guide est chargé de recommander aux visiteurs les meilleurs endroits à visiter, ceux pour manger ou encore faire du shopping. Ils donnent auss des indications historiques, racontent les coutumes et les légendes de Quito pour profiter au mieux de la visite.
Le service comporte 17 arrêts où les l’on peut descendre pour visiter par soi-même les différents sites touristiques, et remonter ensuite dans un autre bus pour continuer le périple. Il est également possible de faire le tour sans descendre, et cela nécessite environ quatre heures.
Puisqu’il s’agit d’un tour en continu, les bus partent toutes les deux heures de l’arrêt principal situé au Vivarium, dans le parc La Carolina. La visite se poursuit par le Quicentro Shopping, le Jardin botanique, passe par Guápulo, le marché artisanal et le parc El Ejido. Puis vient la Basilique, la Piazza Grande, San Francisco, le Bagel et La Ronda
Le Quito City Explorer est exploité par le consortium BusCharter-Gray Line, une franchise qui opère dans 750 villes du monde. Les arrêts ont été stratégiquement conçus afin d’être à proximité des principales attractions de la ville, mais aussi des grands hôtels. Les billets peuvent être achetés dans les hôtels partenaires, les agences de voyages et à chacun des arrêts de la tournée. Les touristes reçoivent un bracelet qui leur donne accès au bus durant toute la journée. Le service fonctionne du lundi au samedi de 08h00 à minuit et le dimanche de 14h15 à minuit.
La carte journalière coûte $29, les deux jours $49, et $69 pour trois jours. Il y a également deux extensions distinctes qui vous coûteront chacune un supplément de $15: une extension vers « la mitad del mundo » (le monument et musée de l’emplacement de la ligne équinoxiale) et Quito by night, offrant un tour panoramique de la ville.
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